moquer

moquer

v.t.
Litt. Railler ; tourner en ridicule : Moquer les manies de qqn ironiser sur, plaisanter

se moquer

v.pr. (de)
1. Faire un objet de plaisanterie de : Il s'est moqué de la nouvelle coiffure de sa sœur railler
2. Ne faire nul cas de ; mépriser : Il se moque que les gens l'aiment ou non, de l'opinion des gens dédaigner, se désintéresser, ignorer ; s'intéresser à, respecter
3. Essayer de tromper qqn : Elle s'est bien moquée de lui berner, duper, leurrer
Maxipoche 2014 © Larousse 2013

moquer


Participe passé: moqué
Gérondif: moquant

Indicatif présent
je moque
tu moques
il/elle moque
nous moquons
vous moquez
ils/elles moquent
Passé simple
je moquai
tu moquas
il/elle moqua
nous moquâmes
vous moquâtes
ils/elles moquèrent
Imparfait
je moquais
tu moquais
il/elle moquait
nous moquions
vous moquiez
ils/elles moquaient
Futur
je moquerai
tu moqueras
il/elle moquera
nous moquerons
vous moquerez
ils/elles moqueront
Conditionnel présent
je moquerais
tu moquerais
il/elle moquerait
nous moquerions
vous moqueriez
ils/elles moqueraient
Subjonctif imparfait
je moquasse
tu moquasses
il/elle moquât
nous moquassions
vous moquassiez
ils/elles moquassent
Subjonctif présent
je moque
tu moques
il/elle moque
nous moquions
vous moquiez
ils/elles moquent
Impératif
moque (tu)
moquons (nous)
moquez (vous)
Plus-que-parfait
j'avais moqué
tu avais moqué
il/elle avait moqué
nous avions moqué
vous aviez moqué
ils/elles avaient moqué
Futur antérieur
j'aurai moqué
tu auras moqué
il/elle aura moqué
nous aurons moqué
vous aurez moqué
ils/elles auront moqué
Passé composé
j'ai moqué
tu as moqué
il/elle a moqué
nous avons moqué
vous avez moqué
ils/elles ont moqué
Conditionnel passé
j'aurais moqué
tu aurais moqué
il/elle aurait moqué
nous aurions moqué
vous auriez moqué
ils/elles auraient moqué
Passé antérieur
j'eus moqué
tu eus moqué
il/elle eut moqué
nous eûmes moqué
vous eûtes moqué
ils/elles eurent moqué
Subjonctif passé
j'aie moqué
tu aies moqué
il/elle ait moqué
nous ayons moqué
vous ayez moqué
ils/elles aient moqué
Subjonctif plus-que-parfait
j'eusse moqué
tu eusses moqué
il/elle eût moqué
nous eussions moqué
vous eussiez moqué
ils/elles eussent moqué
Collins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011

MOQUER (SE)

(mo-ké) v. réfl.
Tourner en ridicule quelqu'un.
On ne rit point du ridicule des gens qu'on ne connaît point ; voilà pourquoi M. de Mazarin disait qu'il ne se moquait jamais que de ses parents et de ses amis [VOLT., Lett. Mme du Deffant, 19 févr. 1766]
Tourner en ridicule quelque chose.
Des mystères sacrés hautement se moquait [CORN., Poly. III, 2]
Pour se moquer de leur religion [des Égyptiens], il [Cambyse] avait fait tuer le dieu Apis, c'est-à-dire le taureau sacré qu'ils adoraient sous ce nom [ROLLIN, Hist. anc. Œuvr. t. V, p. 525, dans POUGENS]
On commence à respecter très peu l'aventure de Curtius, qui referma un gouffre en se précipitant au fond lui et son cheval ; on se moque des boucliers descendus du ciel [VOLT., Mél. hist. Fragm. s. l'hist. art. XII]
On se plaignait de l'envie en Grèce, on s'en plaignait à Rome, et je m'en moque quelquefois en France [ID., Lett. Chabanon, 4 juill. 1768]
La malignité saisit un ridicule et s'en moque ; la sottise se moque sans aucune raison [GENLIS, Ad. et Théod. t. III, p. 237, dans POUGENS]
Témoigner par des paroles ou par des actes qu'on ne fait nul cas de quelqu'un ou de quelque chose.
Faisons nos sûretés et moquons-nous du reste [CORN., Othon, II, 4]
Ce héros voit la fourbe et s'en moque dans l'âme [ID., Pomp. II, 2]
Je me moque de ces auteurs-là, s'ils sont contraires à la tradition [PASC., Prov. IV]
Si vous dites que nous avons menti, que cela est faux, qu'on se moque de vous.... nous trouverons que vous avez raison [SÉV., 9]
Je me moque de ces moments d'amitié qui ne laissent aucun crédit à ceux que l'on aime [ID., 570]
Il se moque des lois, se rit des immortels [QUIN., Agrippa, I, 5]
À peine Mme du Maine fut-elle mariée qu'elle se moqua de tout ce que M. le Prince lui put dire [Mme DE CAYLUS, Souvenirs, p. 247, dans POUGENS]
Antoine, qui se voyait aux portes de Rome à la tête d'un puissant corps de troupes, se moqua du décret [VERTOT, Révol. rom. XIV, 314]
Pie II envoya, au roi une épée bénite, mais il se moqua de lui, et ne donna point à son cousin le royaume de Naples [VOLT., Hist. parlem. ch. X]
Je m'en moque comme de l'an quarante, sous-entendu de la république, dicton employé par les royalistes pour exprimer qu'on ne verrait jamais l'an quarante de la république. Se moquer du monde, se moquer des gens, ne pas parler d'une manière sérieuse, ne pas mériter l'attention.
N'est-ce pas se moquer des gens ? [SÉV., 28]
On ne peut se moquer du monde d'une façon plus grossière [BOSSUET, Var. 11]
Voilà une drôle de façon d'honorer un honnête homme, que de mettre une troupe de coquins après lui, c'est se moquer du monde [MARIVAUX, Double inconst. I, 10]
L'ange Ituriel se moque du monde, de vouloir détruire une ville si charmante [VOLT., Babouc.]
Allez, monsieur, vous vous moquez des gens [BOISSY, Français à Londres, 16]
C'est se moquer de Dieu et du monde d'agir ainsi, c'est-à-dire c'est fouler aux pieds toutes sortes de lois.
Se moquer de, suivi d'un infinitif, n'agir pas raisonnablement. Il se moque de soutenir une chose si absurde.
Elle se moque de se piquer de jeunesse [LA BRUY., III]
Refuser en ridiculisant, ne pas tenir à.
Je me moquerais fort de prendre un tel époux [MOL., Tart. II, 2]
Je veux ce soir lui donner pour époux un homme aussi riche que sage ; et la coquine me dit au nez qu'elle se moque de le prendre [ID., l'Av. I, 7]
Absolument. Ne pas parler, ne pas agir sérieusement.
En nous flattant il semble qu'il se moque [MAIRET, Soliman, V, 3]
On crut qu'il se moquait ; on sourit, mais à tort [LA FONT., Fabl. IV, 18]
Votre père se moque ; et ce sont des chansons [MOL., Tart. II, 4]
Ah, monsieur Fleurant, c'est se moquer, il faut vivre avec les malades [ID., Mal. imag. I, 1]
Nous ne songeons plus qu'il y ait eu un comte de Guiche au monde ; vous vous moquez avec vos longues douleurs [SÉV., 28 déc. 1673]
Par civilité. Vous vous moquez de moi, vous vous moquez, c'est-à-dire vous me traitez avec trop de cérémonie, vous poussez trop loin la politesse.
Éraste : Je vous prie de m'excuser de l'incivilité que je commets. - M. de Pourceaugnac : Vous vous moquez [MOL., Pourc. I, 10]
Il me dit que je me moquais ; que ces compliments ne se faisaient pas entre amis [HAMILT., Gramm. 9]
Vous moquez-vous ? de grâce, ne prenez pas garde à moi ; entre amis et voisins les compliments doivent être bannis [GENLIS, Théâtre d'éduc. le Vrai sage, II, 6]
Être moqué, être tourné en ridicule.
Les esprits forts qui s'étaient moqués de la fée furent moqués à leur tour [J. J. ROUSS., Reine Fantasque.]
Qui n'a pas été opprimé par les puissants, moqué par les faibles, fui et abandonné par tous les hommes ! [VAUVENARGUES, Orat. chagrin.]
Se faire moquer, être tourné en ridicule. Il s'est fait moquer pour sa conduite étourdie. Il s'est fait moquer de tout le monde.

PROVERBES

  • La pelle se moque du fourgon, se dit lorsqu'une personne se moque d'une autre qui aurait autant de sujet de se moquer d'elle.
    L'abbé Testu dit rudement à notre voisine : Mais, madame, si elle vous avait répondu que la pelle se moque du fourgon, qu'auriez-vous dit ? Monsieur, dit-elle, je ne suis point une pelle, et elle est un fourgon [SÉV., 387]
  • Il ne faut pas se moquer des chiens qu'on ne soit hors du village, c'est-à-dire il ne faut pas choquer un homme tant qu'on est dans un lieu où il peut vous nuire.
  • Donner à plus riche que soi, le diable s'en moque, signifie que, les largesses faites à des riches étant rarement désintéressées, le diable ne doit pas en tenir compte, ou bien qu'il est ridicule de donner à plus riche que soi.

REMARQUE

  • 1. On notera que moquer a une forme passive, bien qu'il n'ait pas de forme active. On ne dit pas moquer quelqu'un ; mais on dit être moqué par quelqu'un. L'ancienne langue employait régulièrement l'actif.
  • 2. À côté de se faire moquer, tournure qui est la tournure régulière, il s'en est introduit une autre qui est complétement inconciliable avec la syntaxe ; c'est : vous vous ferez moquer de vous, il s'est fait moquer de lui, etc. De vous, de lui, etc. ne peuvent se construire : faire moquer soi de soi, ne signifie rien. Cependant il faut ajouter que cette locution, tout opposée à la grammaire et même toute barbare qu'elle est, a pour elle l'usage, l'autorité de l'Académie et celle des exemples.
    Ne vaut-il pas mieux porter son mal en patience, que de se faire moquer de soi par des regrets inutiles ? [D'ABLANCOURT, Lucien, Dial. des morts, Achille et Antiloque.]
    Il se fait moquer de lui en public à cause de sa timidité [ID., Lucien, Jupiter le tragique.]
    Xanthus avait une femme de goût assez délicat, et à qui toutes sortes de gens ne plaisaient pas ; si bien que de lui aller présenter sérieusement son nouvel esclave [Ésope], il n'y avait pas d'apparence, à moins qu'il ne la voulût mettre en colère et se faire moquer de lui [LA FONT., Vie d'Esope.]
    C'est un orgueil indiscipliné qui se vante, qui va à la gloire avec un empressement trop visible ; il se fait moquer de lui [BOSSUET, Pensées chrét. 21]
    Je me ferais moquer de moi [DANCOURT, les Bourgeoises à la mode, IV, 6]
    Certains particuliers qui.... excitent par une dépense excessive et par un faste ridicule les traits et la raillerie de toute une ville qu'ils croient éblouir, et se ruinent ainsi à se faire moquer de soi [LA BRUY., VII]
    Albergotti s'évanouit chez Mme de Maintenon, et, tout à la mode qu'il fût, se fit moquer de lui [SAINT-SIMON, 12, 143]
    Je crus que je me ferais moquer de moi, si je m'expliquais d'une manière bien claire [MONTESQ., Lett. pers. 130]
    Un étranger qui écrirait en français croirait bien faire que d'emprunter beaucoup de phrases à Molière, et se ferait moquer de lui [D'ALEMB., Mél. t. V, Sur la latinité des modernes.]
    Tu te fais moquer de toi par les voyageurs qui descendent dans cette auberge [PICARD, la Petite ville, II, 1]
    Malgré ces exemples, et quoique cette tournure se trouve dans Charron dès le XVIe siècle, on fera bien de l'éviter soit en parlant soit en écrivant.

HISTORIQUE

  • XIIIe s.
    Teus [tel] me tient ore en grant honneur et en grant reverence qui adont se moqueroit de moi [, Hist. litt. de la France, t. XXIII, p. 727]
    Vostre orguel ne vaut une coque ; Sachiés que fortune vous moque [, la Rose, 6542]
    De joste son seignor se sist Au mangier, et maintenant rist De Renart qui les a moquiez [, Ren. 22137]
    Le bon comte de Soissons, en ce point là où nous estions, se moquoit à moy [plaisantait avec moi] et me disoit : Seneschal, lessons huer ceste chiennaille [JOINV., 228]
    Sa fame et si enfant vraiement s'en anuient ; Li estrange le moquent, et li sien le defuient [fuient] [J. DE MEUNG, Test. 186]
  • XIVe s.
    Quant l'empereur vist l'escript, il fut tout esmerveillé, et dit que le clerc s'estoit moqué de luy [, Modus, f° CXIX]
    Nariller, frotter la narine ou mouquer [subsannare] [DU CANGE, narire.]
  • XVe s.
    Ainsi de moy fort amour se mocquoit [CH. D'ORL., I]
  • XVIe s.
    Et que le mocqueur soit à mocquer si adestre, Que le mocqué s'en rie, et ne pense pas l'estre [RONS., 659]
    Ils y apprenoient à s'entre-moquer plaisamment, et à ne se courroucer point pour estre semblablement moquez [AMYOT, Lyc. 19]
    Les tribuns ne se feirent que rire et moquer de ceste advertissement [ID., Cam. 23]
    Diogenes, à un qui luy disoit, " Ceux là se moquent de toy, " " Je ne m'en tiens, dit-il, point pour moqué. " Voulant dire qu'il reputoit ceulx là seuls estre moquez, qui se passionnent et se troublent pour des moqueries [ID., Fab. 23]
    Et ce je appelle moque Dieu, non oraison [RAB., Garg. I, 40]
    Qui de nous ne se mocque de veoir.... [MONT., I, 84]
    Le fourgon se mocque de la paele [ID., III, 388]
    Elle [la vieillesse] se faict mocquer d'elle [CHARRON, Sagesse, I, 36]

ÉTYMOLOGIE

  • Provenç. mochar ; angl. to mock. Diez rapproche l'espagnol mueca, grimace, de moquer, qu'il tire, comme la plupart des étymologistes, du verbe grec signifiant railler. Cette étymologie paraît plausible ; cependant on ne voit pas comment un verbe grec serait entré, sans intermédiaire latin, dans le provençal et le français, et y serait entré sans pénétrer simultanément dans l'espagnol et l'italien ; car l'assimilation de mueca et du terme grec est très problématique. Le celtique a : kimry, moc, moquerie, mociaw, se moquer ; gaél. mag, se moquer ; on pourrait y voir l'origine de notre mot. Enfin Scheler, repoussant aussi le verbe grec, croit que moquer est la forme picarde de moucher (ce qui pourrait être en effet), et que moquer ou moucher est une locution figurée pour railler, duper : se moucher de quelqu'un, à peu près comme les latins disaient emungere, qui signifiait à la fois se moucher, et duper, railler. Cette étymologie est fortement appuyée par l'exemple du XIVe siècle qui rend subsannare, railler, par mouquer ; elle l'est aussi par le sens populaire de moucher, qui veut dire corriger un homme, le battre : je l'ai mouché ; tu vas te faire moucher.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

moquer

MOQUER (SE). v. pron. Se railler de quelqu'un ou de quelque chose, en rire, en faire un sujet de plaisanterie ou de dérision. On s'est moqué de lui. On s'est moqué de son costume. Cette femme s'est moquée de vous.

Il signifie aussi Mépriser, braver, témoigner son dédain. C'est un homme qui se moque de l'opinion publique, qui se moque de tout. Il s'est moqué des remontrances qu'on lui a faites, de tous les avis qu'on lui a donnés. C'est se moquer du monde, c'est se moquer des gens que d'agir ainsi, de parler de la sorte. Je me moque de lui, je ne le crains point.

Il se prend quelquefois absolument et signifie alors Ne pas parler, ne pas agir sérieusement. Quand je dis cela, vous voyez bien que je me moque. C'est se moquer que d'agir comme vous faites. C'est se moquer que de prétendre telle chose, de soutenir une pareille opinion. Vous vous moquez, je pense.

Par civilité, Vous vous moquez de moi, vous vous moquez, Vous me traitez avec trop de cérémonie, vous poussez trop loin la politesse. Vous vous moquez, je ne passerai pas avant vous.

Prov. et fig., Il ne faut point se moquer des chiens qu'on ne soit hors du village. Voyez CHIEN.

MOQUER s'emploie aussi avec le verbe FAIRE. Si vous en usez comme cela, vous vous ferez moquer de vous, et absolument, vous vous ferez moquer.

Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5

moquer

Moquer, Cerchez Mocquer.

Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606

moquer


MOQUER (SE) v. réc. [Moké. 2e é fer.] 1°. Se railler de.... en plaisanter. "On s'est moqué de lui, de ses propôs, de ses vers, de sa danse. = 2°. Mépriser. "Il se moque de père et de mère. = Braver, "Se moquer des périls. "Je me moque de lui et de ses menaces. = 3°. Ne dire, ne faire pas sérieûsement. "C' est se moquer que de faire une telle démarche. = 4°. Faire hors de propôs. "C'est se moquer que de soutenir une si mauvaise caûse. "Vous vous moquez de sortir par ce mauvais tems.
   Rem. Quelques Auteurs l'ont employé au passif. "La crainte d'être moqué. On dit plutôt, la crainte qu'on ne se moque de moi, de nous, de vous, etc. "Est-ce la crainte d'être moqué, qui vous retient? Et par qui le serez-vous? Mariv. "Ils furent moqués et chassés ignominieûsement. Rollin. "Les esprits forts, qui s'étoient moqués de la Fée furent moqués à leur tour. J. J. Rousseau. Reine Fantasque. Ici l'oposition fait pâsser le passif, qui n'est pas fort usité. — On lit aussi, dans l'Année Litt. "À~ présent qu'il est non-seulement refusé, mais joué, moqué. On y emploi même le participe adjectivement, ce qui est encôre plus extraordinaire. "Le Soldat eut honte de son action, et moqué de ses camarades, il se remit à pied. = Le proverbe dit que: les moqueurs sont souvent moqués; mais le style proverbial a de grands droits, et ne doit point tirer à conséquence. — Je ne dois pas dissimuler qu'on voit dans Trév. cet exemple. "Il fut moqué de tous ceux qui le virent; et que l'Académie remarque que moquer s'emploie avec le verbe faire: vous vous ferez moquer de tout le monde; et au participe, avec le verbe être. "Il fut moqué de tout le monde. — Enfin Boileau a dit dans sa Xe Satire:
   Que sous ce joug moqué tout le monde s'engage.
Je doute que cela puisse se dire, même en vers.
   On dit proverbialement: se moquer de la barbouillée, ne rien craindre. "On veut lui faire peur; mais il se moque de la barbouillée. Voyez CHIEN, FOURGON.

Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788
Synonymes et Contraires

moquer (se)

Le Grand Dictionnaire des Synonymes et Contraires © Larousse 2004
Traductions

moquer

spotziekjeer, flout, gibe, jibe, joke, laugh at, make fun of, mock, poke fun at, scoffשם ללעגmokierenbeffe (farsi beffe di) (səmɔke)
verbe pronominal
1. rire de se moquer de qqn
2. ne pas s'intéresser à, ne pas se soucier de se moquer du danger
Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.