charrier
charrier
v.t. [ de char ]charrier
Participe passé: charrié
Gérondif: charriant
Indicatif présent |
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je charrie |
tu charries |
il/elle charrie |
nous charrions |
vous charriez |
ils/elles charrient |
CHARRIER1
(cha-rié) s. m.HISTORIQUE
- XVIe s. Puis faut passer les dites choses par dedans un charrier double, ou autre toile [PARÉ, XXV, 32]Puis coulerez le tout au travers d'une grosse nappe ou charrier [ID., ib.]
ÉTYMOLOGIE
- Voy. CHARRÉE ; bourguig. charroi.
CHARRIER2
(cha-ri-é) v. a.HISTORIQUE
- XIe s. Cinquante chars qu'en [on] fera carier [, Ch. de Rol. 111]
- XIIIe s. On trouva l'aighe [l'eau] si durement engielée que on pooit bien charier sus [H. DE VALENC., XIV]Por le carier ou por autres fres.... [BEAUMANOIR, XXIX, 4]Il ne pooit souffrir ne le charier ne le chevaucher [supporter ni la voiture ni le cheval] [JOINV., 300]Et sunt aucune fois cil qui plus tost charient Contre clers et prelas, et plus les contrarient [J. DE MEUNG, Test. 639]
- XVe s. Le comte ne pouvoit mais chevaucher, mais charier se faisoit, quand il vouloit aller d'un lieu en un autre [FROISS., III, IV, 25]Et y firent amener et charrier du pays voisin grand foison de blés.... [ID., I, I, 126]Gravier de blanche marle, fort et dur, sur quoi on peut fermement charier [ID., I, I, 278]À cely devoit bien estre nientmoins soing aussi de charrier droict tant pour son honneur comme par obligacion [G. CHASTEL., Chr. de Bourg. III, ch. 163]Il estoit maistre avec lequel il falloit charier droit [COMM., VI, 7]
- XVIe s. Nos ames ont charié si uniement ensemble [MONT., I, 214]Si les sens alterent ce qu'ils nous charrient du dehors [ID., II, 360]Ce n'est pas tout que la volonté charie droict [ID., III, 371]Ils n'avoient aultre moyen de charier qu'à force de bras, ou en traisnant leur charge [ID., IV, 26]Elle taschoit de faire trainer et charier ses navires jusques en l'autre mer [AMYOT, Anton. 90]Les sablons que ces eaux charrient [O. DE SERRES, 266]
ÉTYMOLOGIE
- Wallon, chèri ; picard, carrier ; Berry, charreyer ; provenç. carregar ; anc. catal. carrejar ; anc. espagn. carrear ; ital. carreggiare ; du bas-lat. carricare (voy. CHARGER) de carrus, char. Charrier et charroyer sont deux formes d'un même mot, suivant les anciens dialectes de la France.
charrier
Fig. et absolument, Charrier droit, Se bien conduire, se gouverner comme l'on doit. Il a toujours charrié droit. Je le ferai bien charrier droit. Il fera bien de charrier droit. Il est vieux.
Il signifie par analogie Emporter, entraîner, en parlant d'un Cours d'eau. La rivière charrie du sable, du limon. La Seine charrie d'énormes glaçons, ou absolument charrie beaucoup.
charrier
Charrier, m. acut. Est la piece quarrée de grosse toile, ou coitis, qu'on estend sur le linge rengé dans le cuvier, et sur laquelle on espand les cendres, afin que l'eau les destrempant coulle en suite à travers ledit Charrier, et abbreuve le linge, sans qu'elles se meslent avec iceluy. Segestre lixiuiarium, aut tela cineraria.
chârrier
CHâRRIER, ou CHâRIER, s. m. [1re lon. 2e é fer. et dout.] Pièce de grôsse toile, dans laquelle on met la cendre au-dessus du cuvier, quand on fait la lessive.
charrier
charrier
charrier
cart, carryסחף (פ')meeslepen, meevoeren, op de kast jagen, overdrijven, wegslepenconvogliare (ʃaʀje)verbe transitif