appeler

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v.t. [ lat. appellare ]
1. Attirer l'attention en donnant de la voix ; inviter à venir, à faire qqch : Appeler de loin un ami qu'on voit dans la rue héler, interpeller citer, convoquer crier, demander inciter, exhorter
2. Entrer en communication téléphonique avec qqn : Appelez-moi vers cinq heures téléphoner
3. Rendre souhaitable, nécessaire ; entraîner comme conséquence : Cette déclaration appelle une sanction diplomatique nécessiter, réclamer
4. Désigner par un prénom, un nom : Ils ont appelé leur fille Ambre prénommer, nommer qualifier désigner
5. En informatique, commander l'exécution d'une séquence d'instructions considérée comme un sous-ensemble autonome d'un programme : Appeler une application.
Appeler les choses par leur nom,
dire nettement la vérité, ne pas avoir peur des mots.
Appeler qqn à une fonction, à un poste,
l'y nommer, l'y désigner : Elle a été appelée à la direction de l'entreprise.
v.t. ind.
Appeler d'un jugement,
recourir à une juridiction supérieure pour faire réviser un jugement : La secte a appelé de la condamnation prononcée contester
En appeler à,
s'en remettre à : Il en a appelé à notre tact. En appeler à l'amitié de qqn invoquer

s'appeler

v.pr.
(Suivi d'un attribut) Avoir pour nom, pour titre : Il s'appelle Pierre Davers se nommer
Voilà qui s'appelle parler,
c'est exactement ce qu'il fallait dire, la façon dont il fallait le dire.
Maxipoche 2014 © Larousse 2013

appeler


Participe passé: appelé
Gérondif: appelant

Indicatif présent
j'appelle
tu appelles
il/elle appelle
nous appelons
vous appelez
ils/elles appellent
Passé simple
j'appelai
tu appelas
il/elle appela
nous appelâmes
vous appelâtes
ils/elles appelèrent
Imparfait
j'appelais
tu appelais
il/elle appelait
nous appelions
vous appeliez
ils/elles appelaient
Futur
j'appellerai
tu appelleras
il/elle appellera
nous appellerons
vous appellerez
ils/elles appelleront
Conditionnel présent
j'appellerais
tu appellerais
il/elle appellerait
nous appellerions
vous appelleriez
ils/elles appelleraient
Subjonctif imparfait
j'appelasse
tu appelasses
il/elle appelât
nous appelassions
vous appelassiez
ils/elles appelassent
Subjonctif présent
j'appelle
tu appelles
il/elle appelle
nous appelions
vous appeliez
ils/elles appellent
Impératif
appelle (tu)
appelons (nous)
appelez (vous)
Plus-que-parfait
j'avais appelé
tu avais appelé
il/elle avait appelé
nous avions appelé
vous aviez appelé
ils/elles avaient appelé
Futur antérieur
j'aurai appelé
tu auras appelé
il/elle aura appelé
nous aurons appelé
vous aurez appelé
ils/elles auront appelé
Passé composé
j'ai appelé
tu as appelé
il/elle a appelé
nous avons appelé
vous avez appelé
ils/elles ont appelé
Conditionnel passé
j'aurais appelé
tu aurais appelé
il/elle aurait appelé
nous aurions appelé
vous auriez appelé
ils/elles auraient appelé
Passé antérieur
j'eus appelé
tu eus appelé
il/elle eut appelé
nous eûmes appelé
vous eûtes appelé
ils/elles eurent appelé
Subjonctif passé
j'aie appelé
tu aies appelé
il/elle ait appelé
nous ayons appelé
vous ayez appelé
ils/elles aient appelé
Subjonctif plus-que-parfait
j'eusse appelé
tu eusses appelé
il/elle eût appelé
nous eussions appelé
vous eussiez appelé
ils/elles eussent appelé
Collins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011

APPELER

(a-pe-lé) v. a.j'appelle, tu appelles, il appelle, nous appelons, vous appelez, ils appellent ; j'appelais, nous appelions ; j'appelai, nous appelâmes ; j'appellerai, nous appellerons ; j'appellerais, nous appellerions ; appelle, appelons, appelez ; que j'appelle, que tu appelles, qu'il appelle, que nous appelions, que vous appeliez, qu'ils appellent ; que j'appelasse ; appelant, (l'Académie exprime ici par ell le passage de l'e muet à l'e ouvert ; ailleurs elle rend ce passage par èle, comme dans je gèle ; il serait bien utile d'adopter pour tous les cas une orthographe uniforme).

Résumé

Crier pour faire venir quelqu'un ; prononcer à haute voix une suite de noms ; faire signe de venir.
Mander, inviter, au propre et au figuré ; admettre, attirer.
Provoquer, défier.
Citer quelqu'un en justice ; procéder au jugement d'une cause.
Convoquer sous les drapeaux.
Invoquer.
Choisir pour une fonction, désigner.
Réclamer, exiger, nécessiter.
Donner un nom, désigner par un nom, nommer.
10° V. n. Recourir à un tribunal supérieur.
11° En appeler, ne pas se soumettre ; en appeler à, avoir recours à.
12° En termes de marine, une manœuvre appelle.
13° V. réfl. s'appeler, avoir pour nom.
Appeler quelqu'un à haute voix. Appeler chacun par son nom. Qui m'appelle ? Appeler les lettres de l'alphabet, les nommer successivement l'une après l'autre. En termes de palais, appeler une cause, dire à haute voix le nom des parties. Appeler son chien, l'appeler de la voix ou en sifflant. Il se dit des animaux. La brebis appelle son agneau ; la poule appelle ses poussins. Absolument. Il appelle, et personne ne vient. Fig. Appeler à son aide sa vertu. Celui qui sent sa faiblesse, appelle à son secours le manége et l'intrigue.
Il appelle les idolâtres à la connaissance de Dieu [BOSSUET, Hist. II, 7]
Quelquefois elle appelle Oreste à son secours [RAC., Andr. I, 1]
Par les dieux qu'en pleurant tes serments appelèrent [RÉGNIER, Élég. II]
Il appelait à témoin les dieux et les hommes que la république était trahie [VERTOT, Révol. rom. III, 274]
Appeler des oiseaux, les attirer en se servant d'un appeau. Absolument, en termes de chasse.
Quelque terrier, dit-il, a sauvé mon galant ; Mes chiens n'appellent point au delà des colonnes [LA FONT., Fab. XII, 23]
Ce chien appelle en faux, il aboie dans l'endroit où les perdrix ont été, ou à la rencontre du frai des perdrix.
Louis XIV appela Colbert dans ses conseils. Si tu appelles le médecin. Les destinées nous appellent. Appeler la bienveillance par ses bons offices. La corneille appelle la pluie. Le coq appelle le jour. Une fourberie en appelle une autre.
N'est-ce pas vous enfin de qui la voix pressante Nous a tous appelés aux campagnes du Xanthe ? [RAC., Iphig. I, 3]
Les cloches dans les airs de leurs voix argentines Appelaient à grand bruit les chantres à matines [BOILEAU, Lutr. II]
Nos vaisseaux sont tout prêts et le vent nous appelle [RAC., Andr. III, 1]
Et nos champs, malheureux par leur fécondité, Appellent l'avarice et la férocité Des brigands du midi, du nord et de l'aurore [VOLT., Tancr, I, 1]
Au pied de ses remparts quel intérêt m'appelle ? [RAC., Iphig. IV, 11]
L'infidèle en nos murs appelle l'étranger [VOLT., Tancr. II, 4]
Enfin, las d'appeler un sommeil qui le fuit.... [RAC., Esth. II, 1]
Argos nous tend les bras, et Sparte nous appelle [ID., Phèdr. V, 1]
Par extension. Dieu vient de l'appeler à lui, il vient de mourir. Je sens que Dieu m'appelle à lui, je sens que ma fin approche.
Appeler un adversaire au combat. Appeler à une lutte de talents. Appeler en duel ou simplement appeler, provoquer à un combat singulier.
Je l'irais appeler comme mon adversaire [RÉGNIER, Sat. VI]
Il fit appeler le duc de Buckingham [HAMILT., Gramm. 11]
Je sais de bonne part qu'on t'a fait appeler [MOL., Fâch. III, 4]
Appeler quelqu'un en justice. Les uns sont condamnés, les autres ne sont pas même appelés. Appeler quelqu'un en témoignage ou comme témoin. Appeler quelqu'un en garantie.
Appeler des soldats sous les drapeaux. Appeler les vétérans. On appelle le contingent de cette année.
Tous les vœux l'appellent. Appeler le malheur, la vengeance du ciel sur quelqu'un. Armée qui appelle le combat de tous ses vœux. Appeler sur quelqu'un les bénédictions du ciel. Il appelait sur vous la haine et le mépris.
Appeler quelqu'un à une charge. Il fut appelé au trône. Être appelé au consulat. Appeler quelqu'un à siéger dans le sénat. Appeler à une chaire un professeur habile. Il ne faut pas résister quand Dieu nous appelle. Le génie de Turenne l'appelait au commandement des armées.
Quoi ! vous à qui Néron doit le jour qu'il respire. Qui l'avez appelé de si loin à l'empire.... [RAC., Brit. I, 1]
Cette conduite appelle votre sévérité. Les affaires intérieures appelèrent son attention. Ce crime appelle la vengeance des lois.
Ton audace à la fin appelle ma vengeance [LAMART., Médit. II, 18]
Appeler une chose de plusieurs manières. Appeler quelqu'un le sauveur de la patrie.
Je n'appellerai jamais libre un homme.... J'appelle un chat un chat et Rollet un fripon [BOILEAU, Sat. I]
Il n'y a point de particulier qui ne se voie autorisé par cette doctrine à adorer ses inventions, à consacrer ses erreurs, à appeler Dieu tout ce qu'il pense [BOSSUET, Reine d'Anglet.]
Familièrement. Appeler les choses par leur nom, ne pas affaiblir par des mots ce que certaines vérités peuvent avoir de dur.
10° V. n. Appeler de, recourir à un tribunal supérieur. Appeler d'un jugement.
Loi qui permit d'appeler au peuple des consuls [BOSSUET, Hist. I, 8]
Et nous faire désirer au moins que Dieu existât, à qui nous pussions appeler du jugement des hommes [LA BRUY., 16]
Il lui remontra qu'encore qu'il n'y ait point de juge à qui l'on puisse appeler de lui, il faut qu'il en appelle lui-même au tribunal de sa conscience [FLÉCH., Panég. II, p. 91]
Appeler comme d'abus, appeler d'un tribunal ecclésiastique à l'autorité laïque. Fig. Appeler de, ne pas se soumettre. J'appelle de votre décision.
Jupin, de ton arrêt j'appelle ; Ta balance et tes poids sont faux [BÉRANG., Bluets.]
Avec le sens actif, en droit féodal, appeler son seigneur de faux jugement, c'était dire que son jugement avait été faussement rendu [MONTESQ., Esp. XXVIII, 27]
11° En appeler.
Celui qui n'a pas fait sa fortune à la cour, est censé ne l'avoir pas dû faire ; on n'en appelle pas [LA BRUY., 8]
Vauban est infaillible ; on n'en appelle point [ID., 12]
En appeler à, s'en référer à, recourir.
Souffrez, mes frères, que j'en appelle à votre conscience [MASS., Évid.]
Charles I était brave ; il pouvait en appeler à l'épée [CHATEAUB., Stuarts, 197]
Familièrement. Il en a appelé, se dit d'un homme qui a échappé à une maladie dangereuse.
12° En termes de marine, une manœuvre appelle droit, si elle arrive directement au point où la force est appliquée ; elle appelle de loin, quand le lieu où elle est amarrée est éloigné.
13° V. réfl. Avoir pour nom. Comment t'appelles-tu ? Parce que je m'appelle lion. Cette maladie s'appelle avarice. La mort ne peut s'appeler un mal. Voilà qui s'appelle un témoignage de véritable amitié ; c'est là un témoignage de véritable amitié. D'après de Caillières, voilà qui s'appelle, était une locution de la cour. Voilà qui s'appelle parler, voilà un langage ferme et franc. Nous disons aujourd'hui de préférence : Voilà ce qui s'appelle.
Je vais, victime de mon zèle, M'envelopper dans ma vertu. - Voilà, voilà ce qui s'appelle être légèrement vêtu [MÉRY, et BARTHÉLEMY, le Congrès des ministres]
Se donner un titre. Le monarque de la Perse s'appelle dans ses inscriptions le roi des rois. S'appeler, s'inviter l'un l'autre a venir. Pour ne pas se séparer dans le bois, ils s'appelaient de temps en temps.

PROVERBE

    Il est comme le chien de Jean de Nivelle, il s'enfuit quand on l'appelle, se dit en parlant d'un homme qui ne fait rien de ce que l'on souhaite.

REMARQUE

  • Il y a des personnes qui confondent appeler, terme de justice, et rappeler. On dit appeler et non rappeler d'un jugement.

HISTORIQUE

  • XIe s.
    Se alquens [aucun] est apeled de larecin u de roberie.... [, L. de Guill. 4]
    Que est forfeng en angleis apeled [, ib. 6]
    Dist Blancandrins : apelez le franceis [, Ch. de Rol. XXXVII]
    À sei [il] apele son fil et les deus reis [, ib. CCXXXVIII]
  • XIIe s.
    Veez mei ici, kar tu m'apelas [, Rois, p. 12]
    La fist Joyeuse Charles maine apeler [son épée] [, Ronc. p. 111]
    Tel chose [le comte Tibaut] a faite en sa vie Dont [il] deüst estre apelés [en champ clos] [HUES DE LA FERTÉ, Romancero, p. 187]
    Salomons les apele devant le duc Richart [, Sax. XXIX]
    Quant veit li arcevesques, prist sei à purpenser, La curt à l'apostolie li estut apeler, Saveir s'il se purreit par issi delivrer [, Th. le mart. 41]
  • XIIIe s.
    Et après i envoia un cardonnal qui est appelés maistre Pieron de Capes [VILLEH., I]
    Constance à ce conseil fu mout tost apelée [, Berte, CXV]
    De la moie part le desfie ; Si l'apele de felonie [, Ren. 18116]
    Pintain [il] apele, où moult se croit ; à une part l'a apelée [, ib. 1422]
    Nus ne doit fere enqueste seus [seul], qu'il n'apiat bone gent avec li por fere l'enqueste [BEAUMANOIR, XL, 17]
    S'on apele du jugement et li jugemens est trovés malvès [ID., XL, 29]
    S'il apeloit son home de murdre ou de traïson [ID., XL, 36]
    Le capitre qui parole des deffenses à l'apelé [ID., VI, 19]
  • XIVe s.
    Du dittateur ne pooit on apeler au peuple [BERCHEURE, f° 2, verso.]
  • XVIe s.
    Ilz en appelloyent à Rome [CALV., Inst. 900]
    Faisant requeste à Dieu de l'appeller à lui [MONT., I, 252]
    Il l'appella deux ou trois fois par son nom pour l'esveiller [ID., I, 339]
    Appellant sur eulx la vengeance divine [ID., II, 33]
    Nations moins barbares en cela que la grecque qui les en appelle [ID., II, 48]
    Il se feit porter où le besoing l'appeloit [ID., III, 94]
    J'ay ma chevance mieulx logée qu'en des coffres appelant sur moy la haine [ID., IV, 11]
    Cela est ce vivre heureusement ? cela s'appelle il vivre ? [LA BOËTIE, 67]
    Aux provinces où il y a un satrape qu'ils appellent, celuy là a le soin et superintendance de l'un et de l'autre [ID., 137]
    Pourtant t'appelle je mon pere, ne trouvant autre appellation plus venerable [AMYOT, Fab. 28]
    Il s'alla camper près du bourg qui s'appelle Cannes [ID., ib. 31]
    La vieille injure appelle la nouvelle [RONS., 607]

ÉTYMOLOGIE

  • Bourguig. aipelai ; provenç. appellar ; espagn. apelar ; ital. apellare ; du latin appellare, de ad, à (voy. à), et pellare, inusité et signifiant parler.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

    APPELER.
    Ajoutez :
    Il [saint Paul] montrera que, bien loin que les dignités soient capables de soustraire les hommes au jugement de Dieu, c'est cela même qui les y appelle et qui aggrave leur compte [J. SAURIN, Disc. de saint Paul à Félix et à Drusille]
    14° S'appeler, se donner un titre à soi-même.
    On n'eut égard aux sollicitations que pour exclure ceux qui étaient assez téméraires pour solliciter et s'appeler eux-mêmes [MASS., Panégyr. saint Louis]

REMARQUE

  • Écrivez : appelé-je, et non appellé-je, par la même raison qui fait qu'on écrit appelai et non appellai. Cette remarque s'applique à tous les verbes en eler et en eter : jeté-je et non jetté-je.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

appeler

APPELER. (J'appelle; nous appelons.) v. tr. Désigner quelqu'un par son nom ou Pourvoir quelqu'un d'un nom. Comment appelez-vous cet homme? On l'appelle Pierre, Jean. Comment appellerez-vous votre premier enfant? Comment vous appelez-vous? Je m'appelle Louis. Il s'appelle Charles. C'est ainsi qu'on l'appelle. Cette fleur s'appelle anémone. Cette montagne fut appelée de ce nom à cause de... Cette ville fut ainsi appelée du nom de son fondateur. Je ne sais comment on appelle cette plante, cet animal. Appelez-les comme il vous plaira. Ceux qu'on appelle philosophes. Les magistrats qu'on appelait à Rome tribuns du peuple.

Prov., Appeler les choses par leur nom, Ne pas affaiblir par ses expressions des vérités dures.

Il signifie pareillement Désigner une personne ou une chose par quelque qualité bonne ou mauvaise. J'appelle un ami celui qui se montre tel dans les circonstances difficiles. Il l'appela voleur, fripon. Peut-on appeler courageuse une action si téméraire et si folle? On appellera toujours folie une conduite pareille à celle-là. Ceux qui s'appellent les gens comme il faut, les sages par excellence. Cela s'appelle un véritable ami. Cela s'appelle folie en bon français.

Fam., Cela s'appelle parler, voilà ce qui s'appelle parler, se dit lorsque quelqu'un fait des propositions plus avantageuses qu'on ne s'y attendait ou lorsqu'on loue quelqu'un d'avoir dit, sur une question longtemps agitée, des choses claires, lumineuses, péremptoires.

Il signifie en outre Désigner par leur nom ceux qui doivent se trouver présents en quelque endroit. On va appeler tous les soldats l'un après l'autre. Ce soldat n'était pas à la caserne quand on l'a appelé. Je ne me suis point entendu appeler quand on a lu cette liste. Beaucoup d'appelés et peu d'élus.

En termes de Palais, Appeler une cause, Lire tout haut le nom des parties, afin que leurs avocats viennent plaider pour elles. On vient d'appeler votre cause. La cause sera appelée à son tour de rôle.

Il signifie également Faire venir en se servant de la voix. Je l'appelle et il ne vient point. Il appelait inutilement, pas un domestique n'était à la maison. Appelez un tel. Appeler les voisins. Appeler à haute voix. Dieu appela Samuel pendant qu'il dormait. Appelez mes gens. Appeler de toute sa force. Appeler son chien. On dit aussi, par extension, Ne pouvant plus l'appeler de la voix, il l'appelait encore de la main. Appeler des yeux, du geste.

Il se dit également en parlant du Cri dont les animaux se servent pour faire venir à eux ceux de leur espèce. Le mâle appelle sa femelle. La brebis appelle son agneau. La vache appelle le taureau. La poule appelle ses poussins. On dit, dans un sens analogue, Appeler des oiseaux en imitant leur cri.

Appeler au secours, appeler à l'aide, Crier au secours, crier à l'aide, invoquer le secours, l'aide de quelqu'un. On dit de même Appeler quelqu'un à son secours, appeler du secours, etc. Fig., Appeler à son secours, se dit en parlant des Moyens extraordinaires que l'on emploie pour venir à bout de quelque chose. Il appelle à son secours le manège et l'intrigue pour mieux réussir dans son entreprise.

Il signifie encore Inviter à venir. Appeler le médecin, le chirurgien. Appeler le confesseur. Cet artiste fut appelé en France, à la cour, par tel prince. Appeler un général à l'armée. Tous les chefs furent appelés à ce Conseil. Les Maures furent appelés en Espagne par le comte Julien.

Il signifie particulièrement, en termes de Procédure, Citer devant le juge. Appeler en justice. On l'a fait appeler pour se voir condamner à payer une somme. Appeler quelqu'un en témoignage. Être appelé comme témoin. Appeler en garantie. Le juge ordonna que les parties seraient appelées.

Appeler au combat, appeler en duel, ou simplement Appeler, Envoyer, défier.

Appeler sous les drapeaux, ou simplement Appeler, Convoquer les soldats d'une classe à se rendre sous les drapeaux. La réserve fut appelée sous les drapeaux. On va bientôt appeler la classe de telle année.

Dieu vient de l'appeler à lui, se dit en parlant d'une Personne qui vient de mourir.

Appeler sur quelqu'un le mépris public, la haine de tous, etc., S'efforcer de le rendre l'objet du mépris public, de la haine générale, etc.

Appeler sur quelqu'un, sur une famille, sur un pays les bénédictions du Ciel, Les leur souhaiter ou les leur attirer.

APPELER se dit aussi en parlant de Tout ce qui sert de signal pour avertir de se trouver en quelque lieu. Les cloches appellent à l'église. Une cloche appelle à la prière, au travail, au déjeuner. La sonnerie qui appelle à l'exercice, à la soupe, etc.

Il se dit figurément en parlant de Tout ce qui avertit, qui excite, qui oblige à se trouver en quelque endroit, pour quelque chose que ce puisse être. J'irai où l'honneur, où le devoir m'appelle. La charité vous y appelle. Mes affaires m'appellent ailleurs. La vengeance l'appelle. Ce beau temps nous appelle à la chasse.

Il signifie quelquefois Rendre nécessaire. Ce crime appelle la vengeance des lois. Ces abus appellent une réforme. Ce mot ne peut être employé seul, il appelle un complément. Ce grave sujet appelle toute votre attention.

Appeler l'attention de quelqu'un sur quelque chose, L'inviter, l'engager à y faire attention, à y donner son attention. J'appelle à cet égard toute votre attention. Appeler l'attention se dit aussi de Quelque chose qui attire l'attention. Un bruit extraordinaire appela, vint appeler notre attention.

APPELER se dit aussi à propos des Inspirations que Dieu nous envoie et par lesquelles il nous fait connaître sa volonté. Il ne faut pas résister quand Dieu nous appelle. Dieu appela saint Paul à l'apostolat. Dieu appelle les chrétiens à la vie éternelle, Il leur donne tous les moyens de la mériter. Il fut appelé de Dieu à cette mission.

Il se dit également en parlant des Personnes dont on fait choix, que l'on désigne pour quelque fonction ou quelque action importante. Appeler quelqu'un à un poste. Il fut appelé à siéger dans le Conseil. L'important devoir que nous sommes appelés à remplir. Il fut appelé à lui succéder.

Il se dit pareillement des Qualités, des talents et des circonstances qui déterminent la vocation, le sort, la condition de quelqu'un. Le génie de Turenne l'appelait au commandement des armées. Il a su jouer le rôle auquel il a été appelé par les événements.

Il s'emploie aussi absolument en termes de Procédure et signifie Recourir à un tribunal supérieur pour faire réformer le jugement, la sentence d'un tribunal inférieur. Il appellera de ce jugement. Il a appelé du tribunal de première instance à la Cour d'appel. Appeler comme de juge incompétent. Appeler à minimâ.

Appeler comme d'abus signifiait Appeler à une autorité laïque d'un jugement, d'un acte du pouvoir ecclésiastique qu'on prétend entaché d'abus.

Fig. et fam., J'appelle de votre décision, ou J'en appelle, Je ne me soumets pas à votre décision, je ne l'adopte pas.

Fig., J'en appelle à votre témoignage, J'invoque votre témoignage. J'en appelle à votre probité, à votre honneur, à votre sagesse, etc., Je m'en réfère à votre probité, à votre sagesse, etc.

Fig., En appeler à la postérité, S'en référer au jugement de la postérité.

Fig. et fam., Il en a appelé, se dit de Quelqu'un qui est revenu d'une grande maladie.

Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5

appeler

Appeler aucun, Accire, Arcessere, Ciere, Citare, Clamare, Euocare, Excire, Nominare, Vocare, Clamore aliquem flagitare, Et appeler aucun, c'est le semondre au combat, Il l'a appelé, Denuntiauit illi duellum, ad duellandum vocare, prouocare ex Liuio, lib. 23.

Appeler aucun à haute voix, Inclamare.

Appeler aucun qui est plus haut que nous, Deuocare.

Appeler aucun pour entrer, Introuocare.

Prendre et appeler aucun pour se defendre, Adoptare.

Appeler aucun par son nom, Aliquem nomine vocare, Appellare nomine, vel nominatim, Citare aliquem per nomen.

Appeler plusieurs ensemble, Conuocare.

¶ Appeler les lettres, comme font les petits enfans, que aucuns dient Eppeller: c'est les nommer chacunes par son nom, Appellare litteras, Contexere literas, B. ex Quintiliano.

Appeler aucun de trahison, Proditionis accusare, vel accersere. Il appelle Triamor de trahison, touchant la mort de Sadom. Je suis venu icy pour me defendre d'un dont je suis appelé pour la mort de Sadom, hoc est, d'une accusation. Syrie c'est le chef de Amorant qui de trahison m'appeloit, maintenant est vaincu comme faux appelant. Guy de Warich.

¶ Appeler à faire quelque chose, Ad consultandum aduocare.

Comme te dois-je appeler? Quem te appellem? B. ex Cic.

Appeler à manger, Ad coenam euocare.

Appeler à part, Seuocare.

Appeler à soy, Aduocare, Accersere, Concire.

Appeler à garant, Appellare authoritatis praestandae nomine.

Appeler à son secours, Inuocare, Implorare.

Appeler Dieu à son aide, ou tesmoignage, Testari Deum, Appellare Deum.

Appeler un ou plusieurs à tesmoings, Contestari.

Je vous appelerois en tesmoignage, Vestram etiam conscientiam implorarem.

Ne vis-tu jamais appeler en jugement en matiere d'injures? Cedo dum, an vnquam iniuriarum audisti mihi scriptam dicam?

Appeler advocats, Canere classicum forense ad limen Curiae.

Appeler formellement à la Cour, obmis le moyen, Protinus in Curiam ius petere, Curiam protinus appellare.

Appeler les scedules ou congez et defauts, Inclamare nomina desiderata eorum qui prouocatores et qui prouocati erant, Inclamare nomina actorum et reorum desiderata, Eremodicia et commeatus iudiciales inclamitare.

Appeler les defauts, Vadimonia vel iudicia deserta recitare.

Appeler la cause, Inducere causam vel cognitionem, B. ex Plinio iuniore.

Appeler les causes, Nomina citare, Causarum nomina citare.

Appeler du rolle, Nomina voluminis recitare.

Appeler quelques causes qui ne sont pas du rolle, Extra ordinem recitare aliqua nomina.

Avoir mal appelé, et relevé en la Cour, obmis le moyen, Curiam perperam et praeterito foro proximo appellasse.

Les parties ont respectivement appelé, Vltro citroque Curia appellata, vt vtrique fuit consentaneum.

N'avoir pas appelé ilico et n'en estre point relevé, Longo interuallo appellasse, nec veniam temporis impetrauisse.

Estre relevé de n'avoir appelé ilico, Ad seram prouocationem admitti venia diplomatis.

Mal jugé bien appelé, Recte atque ordine prouocatorem prouocasse, iudicémque vnde erat prouocatum, nec iure, nec legibus iudicasse.

Bien jugé, mal appelé, et l'amendera, Recte atque ordine iudicatum, temereque prouocatum, adiecta statae mulctae clausula.

La Cour dit qu'il a esté mal appelé par l'appelant, et l'amendera, Curiae visum est, Curia censuit appellatorem temere ac perperam Curiam appellasse mulctamque commisisse.

L'appelant, Reus prouocationis, Prouocator.

L'appelant est tombé en desertion, Appellator appellatione cecidit, et tempore exclusus est.

Faire adjourner l'appelant en desertion d'appel, Arcessere prouocatorem prouocationis pro derelicto habitae, Prouocatori diem eremodicij dicere, Denuntiare eremodicium prouocationis, Vadari vt desertorem.

¶ Appeler la chose du nom qui luy appartient, Ad verbum rem attingere.

Saluer aucun en l'appelant pere, Patris appellatione salutare aliquem.

Appeler et faire venir, Faire amas de jeunes compagnons d'Italie, Excire iuuentutem ex Italia.

Appeler le peuple, faire cri et commandement que chacun ait à prendre les armes, Vocare ad arma.

Ils t'appellent sage, Te sapientem appellant.

Appeler et faire assembler le college des preteurs, Collegium praetorum adhibere.

¶ Appeler pour estre Roy, In regnum accire.

¶ Appelez moy Sofia, qu'il aille querir Blepharo, Euocate huc Sofiam accersat Blepharonem.

Di luy que je l'appelle, Voca illum verbis meis.

On appelle à laver, Accersitur lauatum.

Qui est-ce qui m'appelle? Quis me nominat?

Veux-tu que je te l'appelle? Vin'vocem huc ad te?

Si tu l'eusses appelé ou huché, il t'eust respondu, Si appellasses, respondisset nomine.

Celuy qui est appelant, Appellator.

¶ Appeler par devant le juge superieur, Prouocare.

Appeler d'un juge à un autre, Appellare.

Appeler en jugement, Appellare aliquem de causa aliqua.

Appeler quelqu'un en jugement, et l'ouir sur la taxation, Aliquem appellare in litibus aestimandis.

¶ Qui appelle et huche, Euocans.

Elles viennent sans appeler et hucher, Veniunt inuocatae.

¶ Qui va appeler et querir un autre, Accersitor.

Appelé, Accitus, Accersitus, Vocatus, Euocatus.

Appelés ceux qui pour ce seront à appeler, Adhibitis et euocatis, quos adhiberi et euocari ius et aequum esse videbitur.

Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606

appeler


APPELER, ou APELER, v. a. [2e e muet, mais devant la syll. fém. il se change en è moy. J'apelle, ou j'apèle; il apellera, ou il apèlera.] 1°. Nommer, dire le nom de..... Comment apelez-vous cet homme? Comment vous apelez-vous? Il s'apelle Jean. Je m'apelle Pierre. = 2°. Faire l'apel de... Voyez APPEL, n°. 3°. = 3°. Il se dit du cri des animaux, qui atire ceux de leur espèce. Voy. Appeau. Et de toutes les chôses, dont le son sert de signe pour faire qu'on se trouve à un endroit. "Les cloches apèlent à l'Église. = 4°. À~ l'actif et au passif, il se dit de la vocation à un état. "Dieu l'apeloit à la solitude, au St. Ministère: "Il est apelé à briller dans le Barreau: "Il n'étoit point apelé à cette profession. Il n'y avait pas de disposition naturelle. = 5°. APELER; citer, faire venir devant le Juge. Apeler en Justice, en garantie, en témoignage, etc. = 6°. Apeler, neutre: provoquer d'un Juge subalterne à un Tribunal supérieur. "Apeler d' une Sentence; du Présidial au Parlement. = On dit, en ce sens, familièrement qu'on en apelle, quand on ne consent pas à quelque chôse, à quelque proposition. — De celui qui est revenu d'une grande maladie, qu'il en a apelé.
   * En Provence, on dit s'apeler au Parlement, pour apeler. L'Ab. Vertot, qui n'était pas Provençal, a usé de la même expression. "Quand vous vous apeleriez cent fois devant le peuple, j'ordone qu'on vous arrête. Révol. Rom.
   * Robertson, ou son Traducteur, met en et de avec apeler: "Colomb en apela directement au Trône des procédures d'un Juge subalterne. Hist. de l'Amér. Retranchez chez en.
    Rem. 1°. Apeler est beau au figuré, avec la prép. à pour 2d. régime.
   Il sembloit à lui seul apeler tous les coups
       Racine.
Mais ce régime ne fait pas bien partout, l'Ab. Desfontaines a critiqué, avec raison, Lamotte pour avoir dit: "Le Poète frapé de l'éclat des Héros vertueux, apelle à eux l'admiration et l'amour.
   2°. Quand on veut fortifier ce qu'on vient de dire, on ajoute (mais seulement dans le discours familier) ce qui s'apelle. "Cela est bon, ce qui s'apelle bon.
   Mais, rien n'existe ici; ce qui s'apèle rien.
       Gresset.
"M. de la R. F. aloit revoir les lieux où il a chassé autrefois avec tant de plaisir; je ne dis pas, où il a été amoureux; car je ne crois pas que ce qui s'apelle amoureux, il l'ait jamais été. Sev. "Nous retournons ce soir pour trois ou quatre jours, et cela s'apellera encôre, enterrer la Synagogue avec le premier Président, etc. La même.

Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788
Synonymes et Contraires

appeler

verbe transitif appeler
3.  Nommer quelqu'un à un état.
5.  Donner un nom à quelqu'un.
6.  Passer un coup de téléphone.
7.  Pousser quelqu'un à agir.

appeler

verbe transitif indirect appeler

appeler (s')

verbe pronominal appeler (s')
Avoir comme nom.
Le Grand Dictionnaire des Synonymes et Contraires © Larousse 2004
Traductions

appeler

rufen, anrufen, anbellen, locken, mahnen, ausrufen lassencall, summon, page, call for, name, ring uproepen, oproepen, noemen, opbellen, aanroepen, benoemen, in beroep gaan, met zich brengen, noodzaken, inroepen, bellenהרים טלפון, חייג (פיעל), טלפן (פיעל), קרא (פ'), חִיֵּג, טִלְפֵּןapellar, cridarkalde, råbe, ringe op, ringe tilvokillamar, invocar, llamar por megafonía, llamar por megáfono, llamar por teléfonokutsua, huutaa, kutsua hakulaitteella, soittaa, soittaa puhelimellahívkallachiamare, denominare, chiamare col cercapersonevocarekalle, kalle opp, ringe, ringe opp, ropenazywać, wołać, dzwonić, nazwać, paginować, powiedzieć, zadzwonićchamar, mandar chamar, telefonarchemaropa, kalla, anropa, ringa, ringa uppкликать, говорить по телефону, звонить по телефону, кричать, назвать, передавать сообщение, зватьيَتَّصِلُ بِ...هاتِفِيّاً, يُخابِرُ, يَسْتَدْعِي, ينادي, يُنَاديvolat, vyvolat, zavolatειδοποιώ, καλώ, κάνω τηλεφώνημα, φωνάζωnazvati, pozvati・・・に電話をする, ・・・を呼ぶ, ポケットベルで呼び出す, 呼ぶ, 電話をかける...을 부르다, …에게 전화를 걸다, 부르다, 안내 방송을 하다, 전화하다เรียก, เรียกโดยใช้เครื่องขยายเสียงหรือเครื่องส่งสัญญาณติดตามตัว, โทรศัพท์หา, โทรหาadlandırmak, anons etmek, aramak, seslenmek, telefonla aramakgọi, gọi điện, nhắn tin, 呼叫, 广播找, 打电话 (aple)
verbe transitif
1. donner un nom appeler sa fille Chloé
2. téléphoner à qqn Appelle-moi demain soir.
3. demander à qqn de venir On m'appelle, je dois partir.
demander de l'aide
Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.

appeler

[ap(ə)le]
vt
(en criant) → to call to
appeler qn à l'aide, appeler qn au secours → to call to sb for help
(au téléphone) → to call, to ring (Grande-Bretagne)
J'ai appelé Richard à Londres → I called Richard in London.
(= faire venir) [+ médecin, police] → to call, to send for; [+ ambulance] → to call, to send for; [+ taxi] → to call for
Elle a appelé le médecin → She called the doctor.
Appelle le garçon, il faut que je me sauve → Could you get the waiter, I've got to go.
(= inviter) appeler qn à un poste → to appoint sb to a post
appeler qn à des fonctions → to assign duties to sb
appeler à la révolte → to call to revolt
être appelé à [+ carrière, honneurs] → to be destined for
appeler qn à comparaître (DROIT) → to summon sb to appear
(= nécessiter) → to call for, to demand
(= nommer) [+ enfant, chose] → to call
Ils l'ont appelée Suzanne → They called her Suzanne.
On appelle ça une plinthe → It's called a skirting board.
Un nouvel appareil que son inventeur a appelé le lexitron → A new device which its inventor called a lexitron.
vi
(au téléphone) → to call
Ah, j'oubliais, Martin a appelé → Oh, I forgot, Martin called.
Si quelqu'un appelle, dis que tout le monde est parti → If anyone calls, tell them everyone's gone.
(en criant) → to call out
appeler au secours → to call for help
(autre locution) en appeler à [+ personne, générosité] → to appeal to [ap(ə)le]
vpr/vi
(= avoir pour nom) → to be called
Comment tu t'appelles? → What's your name?, What are you called?
Elle s'appelle Gabrielle → Her name is Gabrielle., She's called Gabrielle.
(avoir pour dénomination) → to be called ...
Comment ça s'appelle? → What is that called?
Ça s'appellait un vertugadin → It was called a farthingale.
vpr/récip (au téléphone) → to call each other
Allez, à bientôt, on s'appelle → Okay, bye, we'll talk again soon.
On s'appelle, on déjeune → Keep in touch, we'll go for lunch some time.
Collins English/French Electronic Resource. © HarperCollins Publishers 2005
Collins Multilingual Translator © HarperCollins Publishers 2009