seconder
seconder
[ səgɔ̃de] v.t.seconder
(səgɔ̃de)verbe transitif
seconder
Participe passé: secondé
Gérondif: secondant
Indicatif présent |
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je seconde |
tu secondes |
il/elle seconde |
nous secondons |
vous secondez |
ils/elles secondent |
SECONDER
(se-gon-dé) v. a.HISTORIQUE
- XVIe s. Frere Jean demanda maniere de haulser le tempz en calme ; Panurge seconda soubdain, et demanda pareillement remede contre fascherie. Epistemon tiercea en guayeté de cœur, demandant.... [RAB., Pant. IV, 63]Lorsque quelqu'un prend fantaisie de s'aller battre, il faut que celui qui le seconde (comme on parle) ou qui le tierce, se batte aussi à outrance contre les seconds et les tiers de la part contraire [LANOUE, 248]Il est vray-semblable que ceux qu'on met au premier rang, sont hommes choisis, et que ceux du second les secondent [les suivent] en valeur [ID., 290]Ceste nouvelle fut secondée [suivie] d'une autre : à sçavoir.... [ID., 584]J'ai embouché nostre bon amy Saint-André, qui repondra pour vous, ou qui vous secondera, si vous parlés le premier [CARLOIX, I, 35]....Pour ne se pas vouloir demettre jusques à seconder [être le second après] seulement un homme romain, qui auroit esté son beaupere, et au demourant pouvoir estre le premier de tous les hommes [AMYOT, Pomp. 107]Et si n'eut jamais le timon ni l'authorité de pilote en main, ains s'attacha seulement à manier les voiles et le cordage, en assistant et secondant ceulx qui avoient plus de credit et de puissance que luy [ID., Phocion, 5]Demosthenes les secondoit et aidoit de tout ce qu'il pouvoit à solliciter les Grecs de vouloir prendre les armes avec les Atheniens [ID., Demosth. 39]Chassons avec le vin le soin et les malheurs ; Je combas les soucis quand le vin me seconde [RONS., 273]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. segondar ; catal. secundar ; espagn. segundar ; ital. secondare ; du lat. secundare, de secundus, second.
seconder
seconder
Seconder à autruy et luy aider en quelque propos, Orationi alterius subseruire, Subsidiario adesse.
Seconder, c'est proprement estre tout au plus pres de celuy qui est le premier. Et partant, Seconder aucun en aage entre mesmes freres, c'est luy estre plus proche d'ans que les autres freres. Des Essars en Josephe au 1. livre. Or avoit Aristobolus de tous ses freres, Antigonus qui le secondoit en aage. par l'energie du mot, il est assez cogneu que seconder ne signifie aucunement estre pareil à celuy qu'on seconde, ains luy estre le plus proche et joingnant devant tous autres en quelque chose que ce soit qu'on le seconde. Ainsi seconder un autre en preud'hommie, foy, loyauté et parole, c'est estre le plus approchant la preud'hommie, foy, loyauté et parole, de celuy qui tient le premier reng en cela. Et quand on dit d'une femme qui en beauté n'a point de seconde, c'est autant à dire, comme qu'elle excelle tant en beauté toutes autres, que de nulle en est approchée de pres, et ainsi les Latins disent, In secundis aut tertiis consistere. Seconder aussi est prins pour aider à aucun, d'autant que qui est second à autre, il releve ce que son premier laisse, et ne peut embrasser, et voila comme plus esloignéement de ladite proprieté du mot, on dit, Seconder l'un l'autre en un combat, pour s'entre-secourir, qui est quand deux ou plusieurs se combatans à autres, sont si pareils en forces et experiences des armes, qu'on ne peut dire qui en cela est le premier.
seconder
seconder
assecondareseconder
[s(ə)gɔ̃de] vtseconde vue nf
doué de seconde vue → having second sight
être doué de seconde vue → to have second sight
second souffle nm
trouver son second souffle → to get one's second wind