épauler
épauler
v.t.épauler
(epole)verbe transitif
ÉPAULER
(é-pô-lé) v. a.HISTORIQUE
- XIIIe s. Nus ne puet avoir drap espaulé, c'est à savoir drap delquel la chayne ne fust ausi bone au milieu come aus lisieres [, Liv. des mét. 121]
- XIVe s. Mais le cheval qu'il ot s'espaula, ce dist-on [, Guesclin. 17607]
- XVe s. Long col ai, mal suy espaulez [j'ai mauvaises épaules] [EUST. DESCH., Poésies mss. dans LACURNE]
ÉTYMOLOGIE
- Épaule.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- ÉPAULER. - HIST. XIIIe s. Ajoutez : Et s'il i a aucun qui cheval ait tués Qu'il n'ait sur quoi monter, ou cheval espaulés [, Brun de la Montaigne, V. 2614, éd. P. Meyer, Paris, 1875]
épauler
En termes de Charpenterie, il signifie Amincir un tenon pour qu'il puisse entrer dans la mortaise.
Il signifie aussi Appliquer contre son épaule une arme à feu pour tirer. Épauler un fusil.
Par extension, Épauler des troupes, Les mettre à couvert du canon par un épaulement.
ÉPAULER signifie figurément Aider de toutes ses forces. Je vous épaulerai de tout mon crédit, de tout mon pouvoir. Cet homme réussira dans cette entreprise, il est fortement épaulé.
épauler
ÉPAULER, v. act. [épolé: 1re et dern. é ferm. La 2de est douteûse devant la syll. masc. Nous épaulons, j'épaulais: devant l'e muet, elle est longue: il épaûle, épaûlera, etc.] 1°. Rompre ou démettre, disloquer l'épaûle, en parlant des bêtes à quatre pieds. "Il a épaulé ce cheval. "Ce cheval s'est épaulé. = 2°. Figurément, Assister, aider. "Il vous a épaulé: il fut épaulé par plusieurs persones. st. famil.
ÉPAULÉ, ÉE, "Cheval épaulé, bête épaulée. — Figurément, Style familier et satirique: bête épaulée, fille déshonorée. "On l'a trompé, on lui a doné en mariage une bête épaulée.