aide

1. aide

n.f.
1. Action d'aider ; assistance, secours apportés par qqn ou par qqch : Offrir son aide à qqn appui, concours lui prêter main-forte au secours
2. Secours économique ou financier : Aide à la création d'entreprises subside, subvention secours matériel ou financier apporté à des personnes en difficulté
À l'aide de,
grâce à, au moyen de : Ils ont ouvert la porte à l'aide d'un levier avec

aides

n.f. pl.
En équitation, moyens dont dispose le cavalier pour guider le cheval (mains, jambes, cravache, etc.).

2. aide

n.
Personne qui aide, qui seconde qqn dans un travail, une fonction : Entourée de ses aides, elle surveille l'expérience. Une aide anesthésiste. Aide familiale.
Aide de camp,
officier attaché à la personne d'un chef d'État, d'un général, etc.
Aide ménagère,
en France, personne déléguée par les centres d'aide sociale pour s'occuper des personnes âgées.
Maxipoche 2014 © Larousse 2013

AIDE

(ê-d') s. f.
Secours, protection. Demander de l'aide à quelqu'un. Leur aide nous fut très utile. Il recourra, dans le besoin, à notre aide. Ils appelèrent le temps à leur aide. Il fit cela avec l'aide de ses amis. Vous êtes toute son aide. Il n'a pas eu d'autre aide que les livres qui étaient sous sa main.
Pompée a besoin d'aide, il vient chercher la votre [CORN., Pomp. I, 1]
Tu t'es vengé sans aide et tu veux m'en donner [ID., ib. III, 4]
Et puisqu'il faut en faire une aide à ma faiblesse [ID., Rodog. II, 2]
Ce monsieur, son pédant à son aide réclame [RÉGNIER, Sat. x.]
Reposez-vous : usez du peu que nous avons ; L'aide des dieux a fait que nous le conservons [LA FONT., Phil. et Bau.]
Donner aide, assister.
... je puis vous donner aide En ce besoin [LA FONT., Fais.]
Être, venir en aide, seconder, secourir. Dieu vous soit en aide ! locution dont on se sert quand quelqu'un éternue.
Toute ma conversation se passe à dire grand merci à ceux qui me disent : Dieu vous soit en aide [BALZ., Lett. 42, liv. VII]
D'un Dieu vous soit en aide alors qu'on éternue [MOL., Sganar. 2]
Ainsi Dieu me soit en aide, espèce de serment pour affirmer solennellement une chose. Je le ferai, ainsi Dieu me soit en aide.
À l'aide ! loc. adv. ellipt. venez au secours, à l'aide.
Aïe ! aïe ! à l'aide ! au meurtre ! au secours ! on m'assomme ! [MOL., L'Étour. II, 9]
À l'aide de, loc. prépos. Par le moyen de. À l'aide d'un temps favorable il débarqua dans l'île. À l'aide de cette erreur.
Que tu sais bien, Racine, à l'aide d'un acteur, Émouvoir, étonner, ravir un spectateur ! [BOILEAU, Ép. VII]
Église, chapelle, succursale d'une église paroissiale dont les habitants sont trop éloignés. Sainte Marguerite était une des aides de la paroisse Saint-Paul.
S. f. plur. Se disait des subsides, des levées de deniers qui se faisaient sur le peuple, pour aider à soutenir les dépenses de l'État. Octroi des aides, fermier des aides. Les aides montent à tant. Les contributions indirectes ont remplacé les aides.
Il me fit entendre qu'il cachait son vin à cause des aides [J. J. ROUSSEAU, Conf. IV]
Entrerai-je dans le huitième denier ou dans les aides ? [LA BRUY., 14]
Cour des aides, compagnie supérieure, qui jugeait des affaires concernant ces sortes de subsides. Président, conseiller à la cour des aides.
Le président Amelot fut désavoué publiquement par la cour des aides [RETZ, IV, 133]
Il se disait aussi du lieu où cette compagnie s'assemblait. Vous le trouverez à la cour des aides. Au figuré et par plaisanterie, aller à la cour des aides, aller aux emprunts, faire faire une partie de son travail par un autre.
En termes de manége, aide s'entend des moyens par lesquels le cavalier agit sur son cheval. Les aides supérieures sont celles des mains ; elles agissent par l'intermédiaire des rênes. Les aides inférieures sont celles des jambes ; elles agissent par les cuisses, les jarrets, le gras des jambes, l'éperon et l'étrier. Le cavalier a les aides fines quand il les emploie avec méthode et précision. Le cheval a les aides fines lorsqu'il est très sensible aux aides. On le dit quelquefois au singulier : Le cheval sans aucune aide.... Donner les aides extrêmement fines, bien manier un cheval.

PROVERBES

  • Un peu d'aide fait grand bien.
  • Bon droit a besoin d'aide, c'est-à-dire quelque évident que soit un droit, il est bon de le faire appuyer.

SYNONYME

  • AIDE, ASSISTANCE, SECOURS. Aide est le terme le plus général : on aide quelqu'un quand on lui rend un service dont il a besoin ; il ne peut faire une chose, il n'est pas assez fort ; on lui vient en aide. On lui vient en aide encore par de l'argent. Secours est plus particulier ; il indique non pas seulement que la personne a besoin de quelque chose, mais qu'elle est précisément dans un péril, dans une situation pénible, embarrassée. Celui qu'on aide fait quelque chose qu'il ne peut terminer seul ; celui qu'on secourt a besoin qu'on le tire de gêne, d'embarras, de péril. Assistance se rapproche beaucoup d'aide, sauf en un point, c'est que assistance rappelle à l'esprit son étymologie qui est assister, être présent à, être auprès de ; cela limite beaucoup l'emploi de ce mot. À plus forte raison faut-il écarter de la synonymie appui, que quelques-uns font entrer ici : appui a toujours avec lui son sens étymologique qui indique en quelles circonstances on peut le préférer à aide, à secours, à assistance.

HISTORIQUE

  • IXe s.
    E in adjudha [, Serment]
  • XIe s.
    De Mahomet jà n'i aurez aiude [, Ch. de Rol. CII]
    Chevauche, reis, besoin [nous] avons d'aïe [, ib. CXXIV]
  • XIIe s.
    Dex me soit en aïe.... [, Ronc. p. 28]
    Mais comandez qu'il ait aïue grant [, ib. p. 35]
    Tres dout [je crains fort] qu'il faillit d'aïe [qu'il manquât à secourir] Au roi où il fut alés [HUES DE LA FERTÉ, Romancero, p. 126]
    Car bien doit losangier qui mestier [besoin] a d'aïe.... [, Sax. VII]
    Nos forces, nos aïes [nous] lui metons en defois [refus] [, ib. XVIII]
    Si me feront aïde, se Deu plait, bonement [, ib. XX]
  • XIIIe s.
    À l'aide de Dieu sa voie [elle] a rassenée [reprise] [, Berte, XLVI]
    Bien a Diex et sa mere bui esté en m'aïue [, ib. LII]
    Là [elle] remest [demeure] toute seule, Diex lui soit en aïe [, ib. CIX]
    Si vraiement me fasse Diex à la fin aïue [, ib. CXXIV]
    Et li autre s'en alerent à Gienes et à Pise, pour savoir quel aïe il vouldroient faire à la terre d'outre-mer [VILLEH., XX]
    Biel signor, se vous voliés, je entreprendroie ceste besoigne et le [la] meneroie à fin à l'aiuwe de Dieu et le [la] vostre [, Chr. de Rains, p. 155]
    Et li papes li remanda que, s'il ne le faisoit, il l'escumenieroit et lui et toutes ses aydes [, ib. 157]
    Quant Eve vit qu'ele a perdue Sa brebiz, s'ele n'a aïue, Bret et crie forment, ha ! ha ! [, Ren. 68]
    Chasteé, qui dame doit estre Et des roses et des boutons, Iert assaillie des gloutons, Si qu'el avoit mestiers [besoin] d'aïe, Car Venus l'avoit envaïe [, la Rose, 2861]
    ... car quant il vodront, Lor aïdes au roi toldront, Et li rois tous seus demorra Si tost com li pueple vorra [, ib. 5324]
    Porce ne doit il pas aler à l'aide de l'autre partie [BEAUMANOIR, V, 12]
    Il est grans besoins que cascune juridictions mete s'ayde en fere tenir les testamens qui sont à droit fet [ID., XII, 1]
    Qui fet ayde au bani du segneur, ne le recete, il quiet en l'amende du segneur à se [sa] volenté [ID., XXXIV, 32]
    L'aide que Dieu li fist fu tele [JOINV., 202]
    Et disait li rois que le conte de la Marche l'avoit envoyé querre ; car il disoit que il trouverait grant aide en France [ID., 206]
  • XVe s.
    Le duc d'Anjou avoit en Languedoc cueilli une aide si grande et si grosse qu'elle avoit bien monté à deux cent mille francs [FROISS., II, II, 28]
    Et si avoit [le duc de Normandie] son partage en bonne valleur, car il prenoit tailles et aydes, et n'y avoit le roy riens que son hommage et ressort [COMM., II, 15]
    Les hommes fievés font à leur seigneur cinq droites aides [DU CANGE, auxilium.]
    Tailles ne sont mie aydes ; car tailles sont levées par cas de necessité et de volenté de prince ; mais celles aydes nul ne peut lever, si ce n'est au cas pour quoy elles sont deues [ID., ib.]
    Aydes chevels sont dits chevels pour ce que l'on les doit rendre as seigneurs chevels [ID., ib.]
    Aide de relief est deue quand le seigneur meurt et son hoir releve vers celui de qui il tenoit son fief [ID., ib.]
  • XVIe s.
    En cela nous avons une bonne aide pour conformer nos consciences à la foi que nous devons avoir en luy [CALV., Inst. 188]
    Je vous prie bien affectueusement luy donner en son dict affaire le meilleur ayde que vous pourrez [MARG., Lett. 80]
    J'ay grant peur que sans vostre bonne aide et celle de Dieu, nous aurons bien affaire à sa fille [ID., ib. 102]
    L'on doit venir par action [en justice, non par saisie] pour loyaux aides ou chevels [LOYSEL, 604]
    Loyaux aides (ou aides en 4 cas) sont coutumierement dus pour chevalerie du seigneur ou de son fils ainé ; pour mariage de fille ainée ; pour rançon et voyage en la terre sainte [ID., 605]
    Les catholiques qui pensaient avoir aide [part] à la prise, qui mesmes venoient avec armes pour vanter leur assistance, furent traittez de mesme [D'AUB., Hist. I, 146]
    Car l'esprit ne sent rien que par l'ayde du corps [RONS., 238]

ÉTYMOLOGIE

  • Berry, aïde ; picard, ayude, eyude ; provenç. ajudha, ajuda, ahia ; espagn. ayuda ; ital. aita ; d'un bas-latin adjuta, du supin adjutum, de adjuvare, de ad, à (voy. à), et juvare, aider, plaire. Les anciennes formes françaises sont aïude, aïue, aïde, aïe. Les formes ahia, aita, aïde, aïe, qui sont congénères, ne s'expliquent qu'en supposant qu'à côté d'adjutum avec u long, il y a eu un adjutum avec u bref, d'où un déplacement de l'accent et par suite, aïde. À Paris, dans le peuple on dit souvent aïde. On prononçait ainsi dans le XVIe siècle, comme l'indique Palsgrave, p. 11. Dans le XVIIe s. Chifflet, Gramm. p. 197, recommande de ne séparer jamais l'i, ainsi que quelques-uns qui prononcent mal.

AIDE

(ê-d') s. m. et f.
Se dit des personnes qui prêtent leur concours à une autre. Ce chirurgien a deux aides très adroits. Cette infirmière est une aide intelligente.
Si tu cherches un aide à traiter d'imposteur, Un roi qui t'a fermé la porte de mon cœur [CORN., Perth. III, 4]
Aide-maçon ou aide à maçon, manœuvre qui aide le maçon.
Que celui d'un fripier ou d'un aide à maçon [RÉGNIER, Sat. XII]
Aide de cuisine, celui qui sert sous le chef de cuisine.
Aide des cérémonies, officier qui sert sous le grand maître des cérémonies.
Aide de camp, officier attaché à un général.
Au bout de quelques années, il se défit du régiment pour s'attacher plus particulièrement à la personne du roi, qu'il suivit toujours dans ses campagnes, en qualité de son aide de camp [FONTEN., Dangeau.]
Aide-major ou aide-chirurgien, chirurgien adjoint ou chirurgien-major. Sous-aide, celui qui est subordonné à l'aide-major.
Aide-major ou aide-major de corps, officier placé sous la direction immédiate du major de corps et le remplaçant en cas d'absence. Ce grade n'existe plus, [GÉNÉRAL BARDIN., ]
Aide-major de place, officier sous la direction du major de place. Ce grade est aujourd'hui remplacé par celui d'adjudant de place. Aide-major général, titre qui se donne aux officiers généraux directement employés sous les ordres du major général. Autrefois il y avait eu sous ce nom des officiers majors de corps exerçant auprès des détachements les fonctions de major général. Aide-major des logis, officier dont les fonctions étaient analogues à celles des officiers d'état-major des armées républicaines.
Aide de plongeur, dans la pêche des perles, pêcheur qui se tient dans une barque prêt à retirer le plongeur au premier signal que celui-ci donne au moyen d'une corde.
Aide maître de pont ou chableur, celui qui aide à conduire les bateaux dans les passages difficiles.
Aide ou assistante, religieuse qui aide celle qui est en charge.
Dans la marine, officier marinier de canonnage, de timonerie, de charpentage, sous le maître et le second maître de chacun de ces états. On appelle aussi aides deux matelots appariés pour s'assister réciproquement dans leurs fonctions.
10° Aide, domestique du bourreau. L'exécuteur et ses aides.

HISTORIQUE

  • XIIIe s.
    Li mestre du mestier a la petite joustice et les amendes des maçons, des plastriers et des marteliers et de leurs aydes et de leurs aprentis [, Livre des Mét. 110]
  • XVIe s.
    J'estois aide d'enseigne au regiment de Chappes. Aide-enseigne est un honneste homme qui aide à porter le drapeau ; comme on dit aide de camp, aide de sergent major, aide de sergent de bataille ; on commence à dire aide de caporal, aide de tambour. Tout se fait par aides ; j'ai veu qu'on ne parloit d'aides de lict qu'en Pologne [D'AUB., Faen. IV, 15]
    J'aimerois mieux estre bon aide de sommelier [ID., ib.]
    L'un estoit aide à maçon [PARÉ, VIII, 32]

ÉTYMOLOGIE

  • Aide.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

aide

AIDE. n. f. Action d'aider. Aide prompte. Aide assurée. Il faut tout attendre de l'aide de Dieu. Mon Dieu, venez à mon aide. Donner aide et protection. Prêter aide et assistance. Aide aux familles nombreuses, à la recherche scientifique. Demander, implorer de l'aide. Crier à l'aide. Appeler à son aide. Invoquer l'aide de quelqu'un. Dieu vous soit en aide!

Elliptiq., À l'aide! Venez à mon secours. À l'aide! on m'assassine!

Prov., Un peu d'aide fait grand bien, et Bon droit a besoin d'aide.

On disait autrefois, après avoir fait une promesse solennelle, après avoir prononcé un serment, Ainsi Dieu me soit en aide! Que Dieu m'accorde son aide, autant que je tiendrai ma promesse, que je serai fidèle à mon serment.

AIDE se dit aussi du Secours, de l'avantage que procurent certaines choses. On a fait de grandes découvertes à l'aide du télescope, du microscope. Il n'est pas réussi sans l'aide de telle machine.

Il se dit encore tant de Celui dont on reçoit du secours que de la Chose dont on en tire. Dieu seul est ma force et mon aide. Votre protection est toute son aide, tout son secours.

En termes d'Administration diocésaine, il se disait d'une Église, d'une chapelle qui servait de succursale à une église paroissiale dont les habitants étaient trop éloignés, Sainte-Marguerite, dans le faubourg Saint-Antoine, était une aide de la paroisse de Saint-Paul.

AIDES, au pluriel, se disait de Certains impôts levés sur les denrées et marchandises qui se vendaient et se transportaient dans toute l'étendue du royaume. Les fermiers des aides. Les aides rapportaient tant. Il était employé dans les aides.

Cour des Aides, Cour souveraine dans laquelle les affaires contentieuses, relatives à tous les genres de contributions et d'impôts, étaient jugées en dernier ressort. Premier président de la Cour des Aides. Conseiller à la Cour des Aides.

AIDE, en termes de Manège, se dit, surtout au pluriel, de Tous les moyens que le cavalier emploie pour bien manier un cheval, et plus particulièrement des Mains et des jambes dans leur action sur le cheval. Les aides de la voix, de la langue. Les aides de la main. Les aides du genou, des jambes. Les aides des talons, de l'éperon. Ce cheval connaît les aides, répond aux aides, est sensible aux aides, est confirmé dans les aides.

Donner les aides extrêmement fines, Manier le cheval à propos et lui faire marquer avec beaucoup de justesse ses temps et ses mouvements. On dit aussi qu'Un cheval a les aides fines lorsqu'il est très sensible aux aides.

AIDES, en termes d'Architecture, se dit des Petites pièces ménagées près des grandes pièces d'apparat ou de service qui ont besoin de dégagement.

AIDE, n. des deux genres, se dit aussi des Personnes qui sont auprès de quelqu'un pour travailler ou servir conjointement avec lui et sous lui. J'ai besoin d'un aide. L'aide ou les aides d'un chirurgien. Cette sage-femme est l'une de ses aides.

Aide des cérémonies, Officier dont la fonction était de servir sous le grand maître des cérémonies.

Aides de cuisine, aides d'office, Gens qui servent sous un chef de cuisine ou d'office.

Aide-maçon, Manoeuvre qui sert et aide le maçon, qui bat et gâche le plâtre et qui apporte les matériaux. On disait autrefois Aide à maçon.

Aide de camp, Officier attaché particulièrement à un chef militaire, à un général. Aide de camp du Roi. Les aides de camp du général.

Aide-major, Officier qui servait avec le major, sous son autorité, et le remplaçait dans toutes ses fonctions en son absence. Aide-major des gardes. L'aide-major d'une place de guerre.

Aide-chirurgien, ou Aide-major, Chirurgien adjoint au chirurgien-major d'un régiment.

Sous-aide, Celui qui est subordonné à l'aide dans les mêmes fonctions.

Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5

aide

Aide, f. penac. C'est secours comme en ce cry, Aide au Roy, c'est à dire secours et confortemain soit donné au sergent et officier executant pour le Roy. Regi ferte opem. Il est aucunefois masculin, et se prend pour celuy qui sert à fournir de pierre et de mortier à un masson. Opera caementarij. qu'on dit aussi par adjonction un Aide à masson. Adminiculum, Auxilium, Adiutorium, Adiumentum.

Tout aide et secours, Praesidium, Subsidium.

Aide fort puissant et de grande efficace, Adiumentum valentissimum.

Un aide qu'un chacun soudart souloit anciennement prendre pour faire ses menus affaires, Optio.

L'un a affaire de l'aide de l'autre, Alter alterius auxilio eget.

Appeler à son aide, Appellare aliquem.

Apporter aide, Adiumenta importare.

Defaillir à quelqu'un d'aide, Deesse alicui opera.

Delaisser aucun sans aide, Relinquere aliquem, Destituere.

Demander aide et secours, Fidem alicuius implorare.

Demander aide en pleurant, Implorare.

Cercher autre aide et support, Copiam aliam quaerere.

Donner aide à aucun, Auxilio esse alicui.

Qui donne aide et secours, Praeses.

Seigneur Dieu, donne aide et faveur aux choses commencées, Domine, annue coeptis.

Selon que Dieu t'aide, Quantum Deus dat tibi opis.

Employer l'aide d'autruy, foreine et qui soit de dehors, Aduentitiis et externis adiumentis vti.

Impetrer aide et secours, Auferre opem ab aliquo.

Prendre aide, Auxilium sibi adiungere.

Par ton aide, Virtute tua.

En cecy, y a qui aide fort à bien vivre, In his sunt ad bene viuendum momenta maxima.

Porter ou donner aide ou secours, Adiumentum alicui ad aliquam rem afferre.

¶ Aides, en Pluriel f. penac. Signifie tantost les partisans et favorisans d'aucun, Auxilia, Auxiliatores. Et tantost les deniers dont le peuple aide au Roy. Oblatio. Bud. ex Asconio. ou Vectigalia. Bud. ex Cic.

Les aides qu'on paye au Roy, Oblatio. B. ex Asconio.

Les aides que le peuple paye au Roy, Vectigalia. B. ex Cic.

Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606

aide


AIDE, s. f. et m. [Ède, 1reè moy. et bref.] s. f. Secours, assistance. Il a tantôt une signification passive: venez à mon aide, signifie que je veux être aidé; et tantôt une signification active. "Mon aide vous est inutile: vous n'avez pas besoin que je vous aide. Vaug. — s. m. Celui qui en aide un autre; un aide de camp, un aide de cuisine; aide-major; aide à maçon, etc.
   À~ l'aide adv. régit la prép. de des persones et des chôses: "à l'aide de mes amis. "Ils ont avancé des principes, à l'aide desquels ils ont cru pouvoir justifier leurs démarches illégales. Anon. — Il se dit aussi sans régime, crier à l'aide, au secours, quand on est attaqué.
   On dit, proverbialement, d'un homme qui emprunte de ses amis, d'un Auteur, qui se fait aider, &c. qu'ils vont à la Cour des Aides.

Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788
Synonymes et Contraires

aide

nom aide
Personne qui seconde quelqu'un.

aide

Le Grand Dictionnaire des Synonymes et Contraires © Larousse 2004
Traductions

aide

(ɛd)
nom féminin
1. action d'apporter un soutien à qqn venir en aide à qqn appeler qqn à l'aide
2. en se servant de fermer à l'aide d'un cadenas

aide

Hilfe, Beihilfe, Beistand, Handreichung, Hilfsmittel, Zuhilfenahmeaid, help, assistance, mate, assistant, benefit, helperhulp, bijstand, assistentie, heul, toedoen, toeverlaat, assistent-, assistent/-e, bij-, hulp-, maat, steun, handlanger, helperהושטת יד (נ), הושעה (נ), הסתייעות (נ), סיוע (ז), סעד (ז), עזר (ז), עזרה (נ), תמיכה (נ), הִסְתַּיְּעוּת, הֻשְׁעָה, סִיּוּעַ, סַעַד, עֶזְרָה, תְּמִיכָהhulppomoc, pomocnice, pomocníkhjælphelpoayuda, asistencia, auxilio, socorrosegítségasisten, bantu, bantuanhjálpaiuto, aiuta, ausilio, collaborazione, sussidioauxilium, opshjelp, bistandpomocajuda, auxílio, socorroajutorhjälp, bistånd, biträde, hjälpmedelmsaadaβοήθεια, βοήθημα, βοηθόςпомощьإِعَانَة, مُسَاعَدَةapupomoć援助도움, 원조ความช่วยเหลือyardımsự giúp đỡ, sự viện trợ帮助, 援助Помощ
nom masculin-féminin
personne qui assiste qqn dans son travail
Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.

aide

[ɛd]
nmfassistant
nf
(= secours, assistance) → help, assistance
aller à l'aide de qn → to go to sb's aid, to go to help sb
venir en aide à qn → to help sb, to come to sb's assistance
appeler qn à l'aide → to call to sb for help
appeler à l'aide → to call for help
à l'aide! → help!
à l'aide de [+ outil] → with, with the aid of
J'ai réussi à ouvrir la boîte à l'aide d'un couteau → I managed to open the tin with a knife.
[organisations humanitaires ou charitables] → aid
(= contribution financière, subvention) → financial assistance
recevoir des aides → to receive financial assistance
aide alimentaire nffood aid
aide au développement nfdevelopment aid
aide de camp nmaide-de-camp
aide de laboratoire nmflaboratory assistant
aide économique nfeconomic aid
aide électricien nmelectrician's mate
aide familiale nfhome help
aide humanitaire nfhumanitarian aid
aide judiciaire nflegal aid
aide médicale nfmedical aid
aide-mémoire [ɛdmemwaʀ] nm invaide-mémoire
aide ménagère nfhome help
Collins English/French Electronic Resource. © HarperCollins Publishers 2005
Collins Multilingual Translator © HarperCollins Publishers 2009