persiflage
persiflage
n.m.persiflage
(pɛʀsiflaʒ)nom masculin
PERSIFLAGE
(pèr-si-fla-j') s. m.persiflage
persiflage
PERSIFLAGE, s. m. PERSIFLER, v. act. PERSIFLEUR, s. m. Mots nouveaux et fort à la mode. Ils expriment l'action de rendre quelqu'un victime de la plaisanterie, par les chôses qu'on lui fait dire ingénument. "Il est souvent plus honteux de persifler, que d'être persiflé. "C'est un persifleur. "Cet éloge n'est qu'un gorssier persiflage.
De la joie et du coeur on perd l'heureux langage,
Pour l'absurde talent du triste persiflage.
Gress. Le Méch.
Il est mis en italique: le mot était alors dans sa nouveauté. "Les esprits foibles et légers se laissent aisément ébranler par le persiflage. L'Ab. Sabatier de Castres. — Voltaire ne pouvait souffrir ces mots. Dites-moi, écrit-il à l'Ab. d'Olivet, si Racine a persiflé Boileau, si Bossuet a persiflé Pascal; si l'un et l'autre ont mistifié La Fontaine, en abusant de sa simplicité. = "Apollon (dans le Jugement de Midas) fait le rôle de ce que nous apelons un roué: Apollon persifle. Ce n'est pas ainsi que Molière fait parler les Dieux, quand il les met en scène avec des mortelles. Ann. Lit. "Le caractère du persifleur est une nuance de ceux du railleur et du Méchant, et tient à tous les deux. La définition en est assez dificile. Ce qui semble le constituer, c'est l'art de tourner les gens en ridicule, sans qu'ils s'en aperçoivent. Ibid. = Persiflage, persifler et persifleur, dit l'Acad. sont des termes modernes, que la dépravation des moeurs et du goût n'ont mis que trop à la mode.