vanne
1. vanne
n.f. [ du bas lat. venna, treillage ]2. vanne
n.f. [ de l'anc. fr. vanner, railler ]vanne
(van)nom féminin
vanne
(van)nom féminin
VANNE
(va-n') s. f.HISTORIQUE
- XVe s. Vennes, gords, pieux, moulins, pescheries [DU CANGE, venna.]
ÉTYMOLOGIE
- Il y a dans la basse-latinité un mot des temps mérovingiens venna, vinna, qui signifie un lieu pratiqué dans une rivière pour arrêter et prendre le poisson, et qui se trouve souvent joint à moulin. Ce paraît être incontestablement l'origine de notre vanne ; il est très probablement d'origine germanique, sans qu'on puisse indiquer laquelle. Scheler au contraire voit dans vanne le féminin de van, la vanne ayant été ainsi dénommée par assimilation de forme
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- 2. VANNE (va-n'), s. f. Ce qui provient du nettoyage des grains au moyen du van.
vanne
vanne
VANNE, ou VANE, s. fém. VANEAU, s. m. VANER, v. act. VANERIE, s. fém. VANETTE, s. f. VANEUR, s. m. VANIER, s. m. [Vane, no, né, nerie, nète, neur, nié: 2e e muet au 1er et au 4e, é fermé au 3e et au dern. è moyen au 5e.] Vane, espèce de porte de bois, dont on se sert aux moulins~, aux pertuis des rivières, etc. qui se hausse et se baisse, pour laisser aler l'eau, ou pour la retenir. "Lever, abaisser la vane. = Vaneau, oiseau de la grosseur d'un pluvier, et qui a une hupe noire sur la tête. = Vaner, nétoyer le grain, par le moyen du van: vaner du blé, de l'avoine, etc. = Vaneur, celui qui vane des grains. = Vanette, grand panier rond, plat et à petit bord, dont on se sert pour vaner l'avoine, avant que de la doner aux chevaux. = Vanier, qui travaille en osier, et fait des vans, des corbeilles, des hotes, des claies, etc. = Vanerie, Le métier, ou, la marchandise du Vanier.