ironie
ironie
n.f. [ du gr. eirôneia, interrogation ]IRONIE
(i-ro-nie) s. f.HISTORIQUE
- XIVe s. Yronie est quant l'en dit une chose par quoy l'en veult donner à entendre le contrairo [ORESME, Thèse de MEUNIER.]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. espagn. ironia ; du lat. ironia, qui vient du grec, ironie.
ironie
Par extension, IRONIE signifie plus ordinairement Moquerie sarcastique dans le ton ou dans l'attitude. Il l'intimidait par son ironie continuelle. Il y avait de l'ironie dans sa façon de le regarder. Il dit cela par ironie. Ironie fine. Ironie amère, cruelle. Il mit dans ses paroles une nuance d'ironie.
Ironie socratique, se dit des Interrogations par lesquelles Socrate, discutant avec les sophistes, les amenait peu à peu à se contredire.
Fig., Ironie du sort, Accident qui arrive à quelqu'un si fort à contretemps qu'il paraît une moquerie du sort; ou encore, Contraste étrange que présentent deux faits historiques rapprochés par quelque côté. C'est comme par une ironie du sort que le dernier empereur d'Occident s'appela Romulus Auguste.
ironie
IRONIE, s. fém. IRONIQUE, adj. IRONIQUEMENT, adv. [Ironî-e, nike, nike-man: 3e lon. au 1er, 4e e muet dans tous.] L'ironie est une figure du discours, par laquelle on dit le contraire de ce qu'on veut faire entendre. "Il dit cela par ironie. "Les esprits forts savent-ils qu'on les appelle ainsi par ironie? LA BRUY.
De grace, épargnez-nous cette froide ironie.
La Chaussée.
= Ironique, où il y a de l'ironie~. "Discours, ton ironique. = Ironiquement, d'une manière ironique. "Il dit cela ironiquement.
ironie
Ironieironyironieאירוניה (נ) [לעג], היתול (ז), לגלגנות (נ), לגלוג (ז), סניטה (נ), צחוק (ז), שיטוי (ז), הִתּוּל, לִגְלוּג, צְחוֹקironiaειρωνεία, ειρωνίαironioironíaironiaalay, istihza, ince alayironiaسُخْرِيَّةironieironiironiaironija皮肉풍자ironiironiaиронияironiการประชดsự mỉa mai讽刺ирония諷刺 (iʀɔni)nom féminin
ironie
[iʀɔni] nf → ironyironie du sort → irony of fate
l'ironie du sort veut que ... → it is an irony of fate that ...