consoler
consoler
v.t. [ lat. consolari, rassurer ]se consoler
v.pr.consoler
Participe passé: consolé
Gérondif: consolant
Indicatif présent |
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je console |
tu consoles |
il/elle console |
nous consolons |
vous consolez |
ils/elles consolent |
CONSOLER
(kon-so-lé) v. a.REMARQUE
- Consoler quelqu'un dans ses peines ; Consoler quelqu'un sur quelque chose ; Consoler quelqu'un de quelque chose. Mais Corneille, qui a dit : Ne nous consolez point contre tant d'infortunes [CORN., Hor. III, 5]en a été repris par Voltaire, avec raison, ce semble.
HISTORIQUE
- XVe s. Quant assez se furent consolez [réjouis] de cette bonne adventure [, Perceforest, t. VI, f° 52]
- XVIe s. Deucalion, comme moins estonné, R'asseure après et doucement console La femme simple, avec telle parole [MAROT, IV, 33]En Dieu je me console, Mon ame s'y attend [ID., IV, 333]Consoler sa mort en la mort d'un ennemy [MONT., I, 5]
ÉTYMOLOGIE
- Espagn. consolar ; ital. consolare ; du latin consolari, de cum, et solus, dont le sens propre est entier. Consolari est proprement rendre entier et, par extension, satisfaire.
consoler
Il se dit également des Choses qui donnent, qui apportent de la consolation. Cet espoir me console. Peu de chose suffit pour consoler un enfant. Ce bien le console de la perte de tous les autres. Ses soins consolaient ma vieillesse. Une affliction que rien ne pouvait consoler.
consoler
Consoler, Solari, Consolari, Solatia vel consolationem adhibere.
Je me console et me tiens en estat par le tesmoignage de ma bonne conscience, Praeclara conscientia sustentor.
Cela me console, Illud in solatio est.
Qui console, Consolabile carmen.
Lettres qui consolent, Consolatoriae literae.
Sans pouvoir estre consolé, Insolabiliter.
consoler
CONSOLER, v. a. Adoucir, diminuer l'afliction, la douleur. "Je tâche de le consoler sur la mort de sa femme: il ne peut se consoler de la perte qu'il a faite. "Il vaut mieux se consoler avec Dieu qu'avec les hommes.
Rem. 1°. Consoler ne régit que les persones: on ne dit point consoler, mais calmer la douleur. Cela doit s'entendre de la prôse; car les Poètes sont en possession d'employer cette expression, et de faire régir les chôses à consoler.
De peur d'aigrir les maux qu'elle veut consoler.
Comencez, consolez de funestes amours.
Gresset.
Pour consoler l'espoir du Laboureur avide.
L. Racine.
"Ni les discours des sages, ni les douceurs de l'amitié, ne peuvent consoler ses douleurs. Jér. Déliv. "Je ne voudrois pas jurer qu'au lieu d'aler à la nôce, elle n' alât à Malicorne consoler la douleur de Mde. de Lavardin. Sév.
2°. Il est des Écrivains qui font régir à consoler la prép. de et l'infinitif: "Je fais tout ce que je puis pour consoler ma mère, et du mauvais temps qu'il fait, et d'avoir quité Paris. Sév. le fils. De ce qu'elle a quité Paris, aurait été plus régulier; mais il aurait été plus lâche et plus traînant. — Avec le réciproque, l' infinitif fait mieux. "Je me console aisément d'avoir fait cette perte. La raison de la diférence entre l'actif et le réciproque, c'est que l'infinitif, dans cette ocasion, comme dans un grand nombre d'aûtres, doit se raporter au sujet de la phrâse (au nominatif), qu'avec le réciproque il s'y raporte, et qu'avec l'actif il ne s'y raporte pas.
consoler
consoler
trösten, Trost spendenconsole, comfort, solacetroosten, vertroosten, vertroosten (over)ניחם (פיעל), נִחֵםtroostrøstekonsoliconsolarlohduttaahuggaconsolaritrøsteутешатьavutmakπαρηγορώconsolare (kɔ̃sɔle)verbe transitif
consoler
[kɔ̃sɔle] vt → to console [kɔ̃sɔle]se consoler → to console o.s.
se consoler de qch → to get over sth
Il ne s'est jamais consolé d'avoir perdu cette rencontre → He's never got over losing this match.