louer

1. louer

v.t. [ lat. laudare ]
Vanter les mérites ou les qualités de qqn, de qqch : Louer les pompiers pour leur courage et leur humanité complimenter, féliciter ; blâmer glorifier, vanter ; critiquer, dénigrer
Louer Dieu,
célébrer sa grandeur, ses bienfaits : Dieu soit loué, ils sont sains et saufs.

se louer

v.pr.
(de) Se montrer satisfait de qqn, de qqch : Elle s'est louée de l'avoir rencontré se féliciter ; se plaindre

2. louer

v.t. [ lat. locare ]
1. Donner la jouissance d'une chose, moyennant un loyer, une rémunération, pour un temps déterminé : Elle a loué son terrain à des raveurs.
2. Avoir la jouissance d'une chose pour un temps déterminé et moyennant le paiement d'une certaine somme à son propriétaire : Nous cherchons un appartement à louer. Louer des vidéocassettes.
3. Prendre qqn à son service de manière provisoire et moyennant un salaire : Louer un animateur pour une soirée engager
4. Réserver une place dans un moyen de transport ou pour assister à un spectacle.
Maxipoche 2014 © Larousse 2013

louer


Participe passé: loué
Gérondif: louant

Indicatif présent
je loue
tu loues
il/elle loue
nous louons
vous louez
ils/elles louent
Passé simple
je louai
tu louas
il/elle loua
nous louâmes
vous louâtes
ils/elles louèrent
Imparfait
je louais
tu louais
il/elle louait
nous louions
vous louiez
ils/elles louaient
Futur
je louerai
tu loueras
il/elle louera
nous louerons
vous louerez
ils/elles loueront
Conditionnel présent
je louerais
tu louerais
il/elle louerait
nous louerions
vous loueriez
ils/elles loueraient
Subjonctif imparfait
je louasse
tu louasses
il/elle louât
nous louassions
vous louassiez
ils/elles louassent
Subjonctif présent
je loue
tu loues
il/elle loue
nous louions
vous louiez
ils/elles louent
Impératif
loue (tu)
louons (nous)
louez (vous)
Plus-que-parfait
j'avais loué
tu avais loué
il/elle avait loué
nous avions loué
vous aviez loué
ils/elles avaient loué
Futur antérieur
j'aurai loué
tu auras loué
il/elle aura loué
nous aurons loué
vous aurez loué
ils/elles auront loué
Passé composé
j'ai loué
tu as loué
il/elle a loué
nous avons loué
vous avez loué
ils/elles ont loué
Conditionnel passé
j'aurais loué
tu aurais loué
il/elle aurait loué
nous aurions loué
vous auriez loué
ils/elles auraient loué
Passé antérieur
j'eus loué
tu eus loué
il/elle eut loué
nous eûmes loué
vous eûtes loué
ils/elles eurent loué
Subjonctif passé
j'aie loué
tu aies loué
il/elle ait loué
nous ayons loué
vous ayez loué
ils/elles aient loué
Subjonctif plus-que-parfait
j'eusse loué
tu eusses loué
il/elle eût loué
nous eussions loué
vous eussiez loué
ils/elles eussent loué
Collins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011

LOUER1

(lou-é) v. a.
Donner à louage Louer une maison à quelqu'un. Un tapissier qui loue des meubles.
Nous espérons tous les jours de louer votre maison [SÉV., 39]
Fig.
Voilà de nos veuves ! le mari meurt à Pâques, portion de lit à louer pour la Saint-Jean [DANCOURT, la Femme d'intrigues, V, 7]
Fig. et familièrement. Il a loué son ventre, il s'est engagé à aller dîner avec quelqu'un. Cet homme a des chambres à louer dans sa tête, c'est-à-dire il manque de cervelle, il est un peu fou. Terme de peinture. Figures à louer, personnages accessoires et inutiles.
Prendre à louage. Louer une loge dans un théâtre.
Elle a loué la plus jolie maison du monde ; elle n'en veut plus [SÉV., 22 mars 1680]
Se dit des ouvriers de la campagne. Louer un garçon de ferme. Fig. On dit d'un homme qui est hors d'emploi, qu'il est à louer. Fig. Je ne suis pas loué pour cela, réponse qu'on fait à quelqu'un qui demande quelque corvée qu'on ne veut pas faire.
Se louer, v. réfl. Se donner à louage, engager son service, son travail pour un salaire.
La bonne dame habille en chambrière Le jouvenceau, qui vient pour se louer [LA FONT., la Gageure.]
Le jour il [Cléanthès] étudiait ; la nuit il se louait pour tirer de l'eau dans les jardins [DIDER., Opin. des anc. phil. (stoïcisme).]
Être pris à loyer, en parlant des choses. Les appartements se louent fort cher dans ce quartier.

HISTORIQUE

  • XIe s.
    Bien en porrat luer ses soudeiers [, Ch. de Rol. III]
  • XIIe s.
    Ki primes furent saziez [rassasiés], or se sunt pur pain luez [, Rois, p. 6]
  • XIIIe s.
    Il avenoit que uns hons louoit une feme dusqu'à certain terme [BEAUMANOIR, XXXVIII, 15]
    [Nous] passames la mer en une nef que nous louames [JOINV., 208]
    Les gens le roy leur loerent les estaus pour vendre leur danrées aussi chiers, si comme l'en disoit, comme il purent [ID., 217]
    Et s'il lieue cheval fors [hors] de la castelerie [TAILLIAR, Recueil, p. 16]
  • XVIe s.
    En quelque tente ou maison louée [AMYOT, Marcel. 5]
    Les sismes [schismes] qui pourroyent louer [mettre, loger] infinites ames en enfers [, Lettres de Louis XII, t. II, p. 300, dans LACURNE]

ÉTYMOLOGIE

  • Wall. louwer, lower, louwi ; Berry, loger (j'ai logé 20 ouvriers pour faire une moisson) ; provenç. logar, loguar, lojar ; catal. llogar ; anc. espagn. logar ; anc. ital. locare ; du lat. locare, louer, proprement placer, de locus, lieu (voy. LIEU).

LOUER2

(lou-é) v. a.
Relever par des paroles le mérite de quelqu'un ou de quelque chose.
On ne peut trop louer trois sortes de personnes : Les dieux, sa maîtresse et son roi [LA FONT., Fabl. I, 14]
Le singe approuva fort cette sévérité, Et, flatteur excessif, Il loua la colère Et la griffe du prince, et l'antre et cette odeur [ID., ib. VII, 7]
À vous pouvoir louer selon votre mérite Je manque d'éloquence, et ma force est petite [MOL., l'Ét. II, 14]
Vous avez sans doute entendu louer le chevalier de Grignan sur le passage du Rhin [SÉV., 27 août 1675]
Si j'avais trouvé cette juste comparaison.... vous me loueriez par-dessus les nues [ID., 4 août 1680]
On parla de vous, on vous loua jusqu'au ciel [ID., 1er mai 1671]
Non, pour louer un roi que tout l'univers loue, Ma langue n'attend pas que l'argent la dénoue [BOILEAU, Sat. IX]
Aimez qu'on vous conseille, et non pas qu'on vous loue [ID., Art p. I]
On loue tous ceux dont on croit avoir à espérer ou à craindre ; jamais on n'a vu moins d'estime et plus d'éloges [DUCLOS, Considér. sur les mœurs, ch. 3]
Laissons à l'orateur [Cicéron] qui charme sa patrie, Le soin de nous louer, quand nous l'aurons servie [VOLT., M. de Cés. II, 4]
Qui loue tout n'est qu'un flatteur : celui-là seul sait louer qui loue avec restriction [ID., Temple du goût, lett.]
Je suis toujours étonné que le consul Pline, digne ami de Trajan, ait eu la patience de le louer pendant trois heures, et Trajan celle de l'entendre [ID., Mél. litt. Sur les panégyriques.]
Louer quelque chose à quelqu'un, lui en faire l'éloge.
Quand il [Dieu] introduit les Israélites dans cette terre promise à leurs pères, il la leur loue afin qu'ils l'aiment [BOSSUET, Polit. I, II, 3]
Louer de. Je vous loue d'avoir ainsi agi.
Je dois plus à leur haine [des ennemis]... Qu'au faible et vain talent dont la France me loue [BOILEAU, Ép. VIII]
Oui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance [RAC., Andr. V, 5]
Absolument.
Mais je sais peu louer ; et ma muse tremblante Fuit d'un si grand fardeau la charge trop pesante [BOILEAU, Disc. au roi.]
Tu sais bien que mon style est né pour la satire ; Mais mon esprit, contraint de la désavouer, Sous ton règne étonnant ne sait plus que louer [ID., Épître VIII]
Louer que, avec le subjonctif.
Je vous loue fort que vous ne reconduisiez pas ; c'était pour en mourir [SÉV., 44]
Fig.
Je loue le torticolis qui vous a empêché d'avoir la fatigue de manger avec ces gens-là [SÉV., 5 janv. 1676]
Fig. Il se dit des choses qui sans parler font un éloge.
Ici, messieurs, mon silence le loue plus que mes paroles [FLÉCH., Lamoign.]
Se louer, v. réfl. Se donner des louanges à soi-même. Il est malséant de se louer soi-même.
Pendant qu'ils [les grands] ignorent l'économie et la science d'un père de famille, et qu'ils se louent eux-mêmes de cette ignorance [LA BRUY., IX.]
Se donner réciproquement des louanges.
L'autre jour, suivant à la trace Deux ânes, qui, prenant tour à tour l'encensoir, Se louaient tour à tour, comme c'est la manière [LA FONT., Fabl. XI, 5]
Se louer de quelqu'un, de quelque chose, témoigner qu'on en est satisfait.
Mais vous vous louez fort aussi du roi son frère [CORN., Attila, II, 5]
Pour un qui s'en louera, dix mille s'en plaindront [LA FONT., Fabl. IV, 2]
Je ne cesse de me louer de sa société [SÉV., 473]
Je me suis fort louée à Mlle de Scudéry de l'honnête procédé de M. de Péruis [ID., 18 déc. 1673]
Vos prêtres... Des bontés d'Athalie ont lieu de se louer [RAC., Athal. II, 5]
Se louer de quelqu'un, se féliciter des rapports qu'on a avec lui.
Se louer de quelqu'un, se louer d'un grand, phrase délicate dans son origine, et qui signifie sans doute se louer soi-même, en disant d'un grand tout le bien qu'il nous a fait [LA BRUY., IX.]

HISTORIQUE

  • XIe s.
    Danz Alexis an lothet Deu del ciel [, St Alexis, XX]
    Qui ce vus lodet [conseille] que cest plait degetun [repoussions] [, Ch. de Rol. X]
    [Il] Loat [remercia] son Deu, ne fist autre respons [, ib. XXX]
    Tant [je] nel vous sai ne priser ne loer [, ib. XXXIX]
    Tort [il] nus a fait, nen est dreiz qu'il s'en lot [, ib. CXLIII]
    Veez l'orguil de France la loée [, ib. CCXL]
  • XIIe s.
    Naymes li dus, qui fit mout à loer [, Ronc. p. 32]
    Li emperere de France la loée [, ib. 66]
    Je cornerai [sonnerai du cor], se vous le me loez [conseillez] [, ib. 81]
    Amer [aimer] toute la meillor Qui soit par les bons loée [, Couci, I]
    À tort s'en plaint li uns, puisque l'autre s'en lot [, Sax. XVII]
    Par Deu ! seigneur, fait-il, moult pensa grant folage, Qui à Charle loa tel conseil et tel rage [, ib. XVI]
    Estre bon entre les bons n'est mie chose ki mult face à loeir, mais estre bon entre les malz [, Job, p. 441]
  • XIIIe s.
    Se je savoie un courtois chevalier Qui de ses armes fu loés et prisiés, Je l'ameroie de gré et volentiers [HUES DE LA FERTÉ, Romancero, p. 102]
    Cil qui trop se loe a non vanteres [vanteur] [BRUN. LATINI, Trésor, p. 273]
    Tybers, ce dist Aliste, loés en soit Jhesus [, Berte, XXIV]
    Explicit, Diex en soit loez ! Dites Amen, vous qui l'oez [RUTEB., II, 226]
    Ce fu à l'ariver que nous feimes devant Damiette, là où tout son conseil li loa [conseilla], ainsi comme je l'entendi, que il demourast en sa neif [JOINV., 192]
  • XIVe s.
    Nous loonz tels pour les faiz et pour les œuvres à quoy ces choses les habiletent [ORESME, Eth. 27]
  • XVe s.
    Loué soit celui qui trouva Premier la maniere d'escrire [CH. D'ORL., Bal. 21]
    À qui te cuydes-tu jouer ? Et je me devois tant louer De toy ? or fay que je m'en loue [, Path.]
    [Je] vous dis que l'œuvre loue le maistre [, Boucic. I, 21]
  • XVIe s.
    Je loue Dieu, madame, que vostre affection aye esté si bien employée [MONT., II, 69]
    Ce que nature a faict pour moy, je m'en agrée et m'en loue [ID., IV, 304]
    Le louer et le meslouer s'entrerespondent de si pareille consequence, que.... [ID., IV, 341]
    Ilz se magnifioient, et hault louoient eulx et leur capitaine [AMYOT, Alc. 59]
    Caesar mesme luy en escrivit de la Gaule, luy louant sa deliberation [ID., Crass. 30]

ÉTYMOLOGIE

  • Norm. loser ; wall. laweder ; Hainaut, lauder ; provenç. lauzar, lauxar ; catal. lloar ; esp. loar ; portug. louvar ; ital. lodare ; du lat. laudare, louer, dénominatif de laudem (voy. LOS).
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

louer

LOUER. v. tr. Donner à louage ou à loyer. Louer une maison à quelqu'un. Louer un appartement. Maison, chambre à louer. Louer une loge dans un théâtre. Louer des habits, des livres. Un tapissier qui loue des meubles. Louer des automobiles, des chevaux. Les appartements se louent fort cher dans ce quartier.

Il signifie aussi Prendre à louage ou à loyer. Il va quitter sa maison, il en a loué une autre. Louer un cheval. Louer un ameublement. Louer une automobile, un piano.

SE LOUER signifie Se donner à louage, engager son service, son travail pour un salaire. C'est un pauvre homme qui se loue à la journée. Il se loue à qui plus lui donne.

Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5

louer

Louer, c'est et bailler et prendre à louage, Tum locare, tum conducere, comme, Je luy ay loué ma boutique, Tabernam meam illi locaui, Et j'ay loué sa maison, AEdes illius conduxi.

Louer une maison, Conducere domum.

Louer et marchander la peine d'aucun, Conducere aliquem, Elocare.

Qui loue aucun pour faire quelque chose, Conductor.

Medecins louez à l'année, Medici anniuersarij.

Qui est loué, Conductus, Conductitius.

louer

Louer, Laudare.

Louer et remercier Dieu, Laudes agere et grates Deo, Benedicere Deo.

Louer quelqu'un, Astruere laudem alicui, Benedicere alicui, Laudare, Collaudare, Concedere laudem alicui, Prosequi laudibus, Laudem alicui dare, Laudibus tollere, Laudibus ferre, Habere laudes de aliquo.

Louer aucun en chantant, Prosequi laudes alicuius ad cantum.

Louer aucun d'avoir bon jugement, Dare testimonium iudicij.

Louer fort et hautement aucun, Canere aliquem aut laudes alicuius, Cantare aliquem, Cumulare aliquem multis laudibus apud alios, Decantare, Dilaudare, Extollere verbis, Ferre ad vel in coelum, Ferre in astra, In prima commendatione ponere aliquem, Onerare laudibus, Sonare laudes alicuius.

Louer autant aucun qu'on fait un autre, Coniungere aliquem cum alicuius laude, In laude eadem aliquem reponere.

Louer jusques au ciel, In coelum tollere.

Louer aucun pour quelque chose, Laudi dare rem quempiam alicui.

Louer quelque chose et en faire estime, Celebrare.

Louer une chose comme bonne, Probare.

Louer un homme sur tous les autres, Principatum dare homini.

Tu en seras loué en partie, Tua laus ex aliqua parte fuerit.

Par tout il loua Scipion, racontant, etc. Impleuit populares laudibus et meritis Scipionis.

On loua Metellus de cela, Id Metello laudi datum est.

Tu as pensé que les meschans citoiens te loueroient de ce, Ad ciues impios hoc tibi gloriae fore putasti.

Qui loue autruy et en dit bien, Laudator.

Qui loue petitement et maigrement l'esprit d'aucun, In laudando alicuius ingenio malignus.

Qu'on doit louer, Laudabilis.

Loué, Laudatus.

Estre loué, Laudem ferre, Laudem inuenire, Laudibus affici, Ornari laude, Gloriam capere.

Cercher à estre loué par gens de nulle experience, et idiots, Aucupari rumusculos imperitorum hominum.

Digne d'estre loué et prisé, Commendabilis.

Nom fort loué et prisé, Celebre nomen laudibus.

Il est loué par tout, Omnes laudes habet.

Qui refuse à estre loué, Detrectator laudum suarum.

Certainement nous serons louez aussi bien que ceux-ci, Erit profecto inter horum laudes aliquid loci nostrae gloriae.

Qui a fait choses qui ont esté louées, Probata opera homo.

Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606

louer


LOUER, v. act. LOUEUR, EûSE, s. m. et f. [Lou-é, Lou-eur, eûse; 2e é fer. au 1er, lon. au dern.] Louer a deux sens, qui n'ont aucun raport l'un avec l'aûtre. 1°. Doner, ou prendre à louage. Voyez LOUAGE. = 2°. Doner des louanges. Voy. LOUANGE. "Louer les belles actions. "On l'a fort loué de ce procédé. "J'aimerois mieux voir les Philosophes loués par d'autres que par eux-mêmes. Le Phil. du Val. = Se louer de quelqu'un, ou de quelque chose, témoigner qu'on est fort content du service qu'on en a reçu. "J'ai sujet de me louer de lui, de ce remède, du cheval que vous m'avez prêté = On dit, en st. prov. de celui qui parait fort content de ce qu'il a fait, qu'il se loûe et se remercie.
   LOUEUR, EûSE, c'est 1°. Celui, celle qui fait métier de doner à louage. "Loueur de chevaux, de chambres garnies. "Loueûse de chaises dans une Église. = 2°. Celui, celle qui loûe: il ne se dit qu'en mauvaise part. "Un loueur impertinent, une loueûse à gages.
   Sur-tout craignez le poison des loueurs.
       Rousseau.

Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788
Synonymes et Contraires

louer


louer

verbe transitif louer
Réserver une place.

louer (se)

verbe pronominal louer (se)
Le Grand Dictionnaire des Synonymes et Contraires © Larousse 2004
Traductions

louer

(lwe)
verbe transitif
1. faire payer l'usage de qqch Il me loue sa maison.
2. disposer de qqch en échange d'une somme d'argent louer une voiture
3. réserver, retenir louer une place de concert

louer

mieten, pachten, loben, verleihen, vermieten, verpachtenhire, rent, lease, let, praise, rent out, applaud, commendhuren, afhuren, charteren, loven, prijzen, (ver)huren, leasenהאדיר (פיעל), החכיר (הפעיל), הילל (פיעל), השכיר, חכר ((פ'), קילס (פיעל), קשר כתרים, שכר (פיעל), הֶאֱדִיר, הֶחְכִּיר, הִשְׂכִּיר, חָכַר, קִלֵּסhuurllogarleje, hyreαγκαζάρω, ενοικιάζω, μισθώνω, υμνώ, εκμισθώνω, νοικιάζωluialquilar, arrendar, tomar en alquiler, arriendovuokrataleigjaaffittare, prendere in affitto, appigionare, elogiare, lodare, noleggiareleie, lovprisealugar, fretar, arrendarînchiriahyra, lejaيُؤَجِّر, يُؤَجِّرُpronajmoutunajmiti, zakupiti賃貸する, 賃貸借する임대(임차)하다, 임대하다wynająć, wziąć w dzierżawęарендовать, сдавать в арендуเช่าkiralamakcho thuê, thuê出租, 租借под наем租金 (lwe)
verbe transitif
dire du bien de qqn ou de qqch louer les qualités de qqn
Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.

louer

[lwe] vt
[+ maison] [propriétaire] → to let, to rent out; [locataire] → to rent
Ils louent des chambres à des étudiants → They let rooms to students.
Je loue un petit appartement au centre-ville → I rent a little flat in the centre of town. (Grande-Bretagne), I rent a small apartment in the centre of town. (USA)
"à louer" → "to let" (Grande-Bretagne), "for rent"
[+ voiture] [commerçant] → to hire out (Grande-Bretagne), to rent, to rent out; [usager] → to hire (Grande-Bretagne), to rent
Est-ce que vous louez des vélos? → Do you rent out bikes?
Nous allons louer une voiture pour le week-end → We're going to hire a car for the weekend.
(= réserver) → to book
(= faire l'éloge de) → to praise
Les journaux ont loué le courage des pompiers → The newspapers praised the bravery of the firefighters.
louer qn de → to praise sb for
se louer de → to congratulate o.s. on
Collins English/French Electronic Resource. © HarperCollins Publishers 2005
Collins Multilingual Translator © HarperCollins Publishers 2009