jamais

jamais

adv. [ de l'anc. fr. ja, déjà, et mais, davantage ]
1. (Précédé ou suivi de ne ou sans) En aucun temps, à aucun moment : Il n'en a jamais parlé déjà, toujours
2. (Sans négation) En un moment quelconque dans le passé ou dans l'avenir : L'avez-vous jamais entendu chanter ? Si jamais tu reviens si un jour
À jamais ou à tout jamais,
dans tout le temps à venir : C'est à jamais fini entre eux. Il a disparu à tout jamais pour toujours, définitivement
Jamais de la vie,
il n'en est pas question.
Maxipoche 2014 © Larousse 2013

JAMAIS

(ja-mê ; l's se lie : jamê-z on n'a vu...) adv. de temps
En un temps quelconque. Elle m'est plus chère que jamais.
Porte en d'autres climats ton insolent courroux.... Et tout ce qui jamais a fait Jason coupable [CORN., Médée, II, 2]
Y a-t-il homme de trente ans qui paraisse plus frais et plus vigoureux que vous me voyez ? n'ai-je pas tous les mouvements de mon corps aussi bons que jamais ? [MOL., Mar. forcé, 2]
Comme si j'étais femme à violer la foi que j'ai donnée à un mari et m'éloigner jamais de la vertu que mes parents m'ont enseignée ! [ID., G. Dand. II, 10]
Son beau-frère qui est janséniste s'il y en eut jamais [PASC., Prov. I]
Vit-on jamais en deux hommes [Condé et Turenne] les mêmes vertus avec des caractères si différents, pour ne pas dire si contraires ? [BOSSUET, Louis de Bourbon.]
Parmi les difficultés que ses intérêts [du prince de Condé] apportaient au traité des Pyrénées, écoutez quels furent ses ordres, et voyez si jamais un particulier traita si noblement ses intérêts [ID., Louis de Bourbon.]
Si jamais l'on peut dire que la voie du chrétien est étroite, c'est, messieurs, durant les persécutions [ID., Reine d'Anglet.]
S'il y eut jamais une conjoncture où il fallut montrer de la prudence, ce fut lorsque.... [ID., Le Tellier.]
Si jamais il parut un homme extraordinaire..., c'est dans ces rapides moments d'où dépendent les victoires [ID., Louis de Bourbon.]
T'ai-je jamais caché mon cœur et mes désirs ? [RAC., Andr. I, 1]
Toutes les sectes qui ont jamais paru sur la terre [MASS., Carême, Pard. des off.]
Ah ! quel cœur sait jamais s'il est juste ou coupable ? [VOLT., Fanat. IV, 4]
Avec la négation, en nul temps.
Jamais contre un tyran entreprise conçue Ne permit d'espérer une si belle issue [CORN., Cinna, I, 3]
De pareilles erreurs Ne produisent jamais que d'illustres malheurs [LA FONT., Fabl. X, 10]
Jamais juste n'attendit la grâce de Dieu avec une plus ferme confiance ; jamais pécheur ne demanda un pardon plus humble, ni ne s'en crut plus indigne [BOSSUET, le Tellier.]
Jamais les vanités de la terre n'ont été si clairement découvertes ni si hautement confondues [ID., Duch. d'Orl.]
Grande reine, je satisfais à vos plus tendres désirs quand je célèbre ce monarque [Charles 1er] ; et ce cœur qui n'a jamais vécu que pour lui, se réveille, tout poudre qu'il est.... [ID., Reine d'Anglet.]
Anne la magnanime, la pieuse, que nous ne nommerons jamais sans regret [ID., ib.]
Jamais on ne vaincra les Romains que dans Rome [RAC., Mithr. III, 1]
Jamais la société n'a été plus aimable et plus remplie de sentiments d'honneur, jamais les belles lettres n'ont plus influé sur les mœurs [VOLT., Facéties, Au révérend père Jean de Beauvais, note b]
Sans.... jamais (sans est dans cet emploi une sorte de négation).
Celui-là [Turenne] d'un air plus froid, sans jamais rien avoir de lent [BOSSUET, Louis de Bourbon.]
Ne.... comme jamais, pour ainsi dire en aucun temps.
Les ministres n'osaient approcher de Monseigneur, qui aussi ne se commettait comme jamais à ne leur rien demander [SAINT-SIMON, 294, 7]
On dit plus souvent : presque jamais.
Jamais, même sans négation, par ellipse d'une négation impliquée dans ce qui précède, en nul temps. C'est le cas ou jamais. Avez-vous été à Rome ? jamais.
Vous avez toujours été orateur et jamais philosophe [FÉNEL., Dial. des morts, 33]
Croyez donc votre cœur et jamais votre esprit [DESTOUCHES, Phil. mar. II, 2]
Le mot jamais, ou toujours, me paraît bien hasardé avec tout public français [MIRABEAU, Lettre à M. de Comps, 1789 (citée dans les Mémoires de Mirabeau, par M. LUCAS MONTIGNY)]
Dans ces constructions, l'ellipse est facilement fournie par le sens du membre de phrase qui précède. Enfin l'ellipse s'étend jusqu'à des cas où rien dans ce qui précède ne fournit l'idée d'une négation, et où la pensée seule de celui qui parle imprime au mot jamais le sens négatif.
Ces jeûnes sévères et presque jamais interrompus [MASS., Panég. St Benoît.]
Les grands toujours loués et jamais instruits [ID., Panég. St Louis.]
Mme de St-Vallery était une femme grande à qui la douceur et une vertu jamais démentie tenaient lieu de tout le reste [SAINT-SIMON, 4, 63]
Il avait fait à la France mille promesses, jamais suivies de résultat [THIERS, Histoire du Cons. IX]
Comme jamais par lui-même n'est pas négatif, et exige la négation ne devant le verbe, cette tournure, certainement incorrecte, est condamnée par plusieurs grammairiens ; mais elle a pour elle l'usage ; et, si on en use, on ne méconnaîtra pas le défaut qui y est inhérent.
À jamais, dans tout le temps à venir. La mort les a réunis à jamais.
Depuis trois mois je n'ai pas un moment à moi ; mon cœur sera à jamais à vous [VOLT., Lett. d'Argental, juin 1753]
À tout jamais, même sens.
Puissent à tout jamais les plaines Élysées Verser en vos gosiers le nectar gracieux ! [GARNIER, Porcie, II]
Pour jamais, pour toujours.
Je souhaite de vous dire adieu pour jamais [SÉV., 376]
La mort qui.... égale pour jamais toutes les conditions différentes [BOSSUET, Gornay.]
Pour jamais ! ah seigneur ! songez-vous en vous-même Combien ce mot cruel est affreux quand on aime ? [RAC., Bérén. IV, 5]
Pour tout jamais, même sens.
Adieu donc pour deux jours - Adieu pour tout jamais [CORN., Sertor. III, 4]
Au grand jamais, avec une négation, en nul temps. Jamais, au grand jamais je ne ferai cela.
Au grand jamais je n'y vais toute seule [GENLIS, Théâtre d'éduc. la March. de modes, sc.2]
Jamais plus avec la négation, de la vie. Jamais plus je ne me rembarquerai. À condition que je n'entende jamais plus parler de lui.

PROVERBE

    La semaine des trois jeudis, trois jours après jamais, se dit pour signifier que quelque chose ne se fera jamais. On dit aussi : Je ferai cela en mil huit cent jamais.

REMARQUE

  • 1. Jamais peut occuper différentes places dans la phrase : Jamais je ne le verrai, je ne le verrai jamais ; jamais je ne l'ai vu, je ne l'ai jamais vu.
  • 2. Jamais construit avec une préposition, avec un adjectif, joue le rôle d'un substantif ; ce qu'il doit à mais qui est l'équivalent de plus.

HISTORIQUE

  • XIe s.
    [Il] N'aurat talent [désir] que jamais vous guerreit [, Ch. de Rol. XLII]
  • XIIe s.
    Il ne feront jamais guerre recommencier [, Sax. IV]
    Que, se jamais contre lui [elle] [je] me defent [, Couci, V]
    Li fel est tuz dis fel, ne jamais n'iert [sera] senez [, Th. le mart. 31]
  • XIIIe s.
    Car tos jors li [au Seigneur] benoïrai [bénira] Li secle qui jamai durrai [durera] [, Psaumes en vers, dans Liber psalm. p. 274]
    Dieux morut une fois, mès jà mès ne morra, Or face desormès chascuns ce qu'il vorra [voudra] [J. DE MEUNG, Test. 159]
  • XVe s.
    La derniere parole qu'il prononça jamais en devisant en santé... [COMM., VIII, 18]
  • XVIe s.
    Ains que [avant que] l'artillerie tirast jamais dix coups.... [J. MAROT, V, 120]
    Car j'ai le cœur aussi bon que jamais [ID., V, 233]
    Mon cœur avez, et le vostre retien à tout jamais [ID., V, 248]
    Puis temps perdu n'est recouvré jamais [ID., V, 258]
    Plus que jamais, non obstant ton refus, Je t'aimerai [ID., V, 270]
    Persuadant aux jeunes gens d'abandonner leur païs. lorsque l'ennemy, qui toujours avoit esté victorieux, et non jamais vaincu, estoit à leurs portes [AMYOT, Fab. 51]
    Ces jeux se celebreront annuellement au jour de son trespas, à toujours et à jamais [ID., Timol. 53]
    Marius à son de trompe offrit publiquement la liberté aux serfs et esclaves qui voudroient prendre les armes pour luy, mais il n'y en eut jamais que trois qui se presentassent [ID., Marius, 73]
    À tout jamais [MONT., I, 13]
    On reçoit ces advis comme adressez au peuple, non jamais à soy [ID., I, 116]
    Elle y perd son aiguillon et sa force pour jamais [ID., II, 45]
    St Nicolas, à ceste fois, et jamais plus [RAB., Pant. IV, 19]
    Et sur ce mot, je vous dis adieu, et c'est pour jamais ! [MARG., Nouv. X]
    Qu'il lui feroit une telle peur que jamais il luy en souviendroit [ID., ib. LIII]
    Et n'y fut jamais tué que deux pionniers [CARL., VII, 12]
    Jamais, au grand jamais, on ne verra changer.... [DESPORTES, Diane, II, 65]

ÉTYMOLOGIE

  • Jà, et mais dans le sens de plus ; comme qui dirait : jà plus. Bourg. jaimoi ; nivern. jaimas ; provenç. jamais ; cat. jamay ; espagn. jamas ; portug. jámais ; ital. giammai.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

jamais

JAMAIS. adv. de temps. En aucun temps, au sens affirmatif, en un temps quelconque. Elle m'est plus chère que jamais. Cet homme n'a jamais commis rien de criminel. C'est ce qu'on pourra jamais dire de plus fort, de mieux. Si vous venez jamais me voir, je vous montrerai mes bibelots. C'est un homme consciencieux, s'il en fut jamais.

Il se rencontre le plus souvent avec la particule négative ne. On n'a jamais rien vu de pareil. Je n'en ai jamais entendu parler. Ne me parlez jamais de cela. Avec ellipse de ne. Avez-vous été à Rome? Jamais. Son style est élégant, jamais recherché.

À jamais, loc. adv., Pour toujours, dans tout le temps à venir. Dieu soit béni à jamais. La mort les a réunis à jamais. On dit dans le même sens À tout jamais. Je serai à vous à tout jamais.

Pour jamais, Pour toujours. Adieu pour jamais.

Au grand jamais, avec une négation, En aucun temps. Au grand jamais je n'irai là. Au grand jamais je ne ferai cela. Ce tour est familier.

Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5

jamais

Jamais, a iam et magis, Nunquam, l'Espagnol dit aussi Jamas, et l'Italien Giamai, pour ce mesmes.

Jamais depuis je ne le vei, Nunquam post illa vidi.

Jamais je ne fus nulle part, que, etc. Nunquam fui vsquam, quin, etc.

Jamais je ne l'avoye ouy devant ce jour, Istunc hominem nunquam audiueram ante hunc diem.

Jamais je ne vei chose plus injuste, qu'un homme qui ne sçait rien, Imperito homine nunquam quicquam iniustius.

Jamais il ne le feroit, Nunquam faceret.

Il ne fut jamais que, etc. In omni memoria huiuscemodi casus extiterunt.

A jamais, Ad infinitum, In aeternum, In perpetuum, AEternum, Perpetuum, Perpetuo.

C'est fait de moy à jamais, Perpetuo perii.

Je suis si affligé, que jamais personne ne le fut plus, Ita sum afflictus, vt nemo vnquam.

Un jamais, AEuum.

Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606

jamais


JAMAIS, adv. [Jamê: 2eê ouv. et long.] En aucun tems. = 1°. Il se place avant ou après le verbe, ou entre l'auxil. et le participe; ou même au comencement de la phrâse. "Je vois que jamais il ne vient, ou, qu'il ne vient jamais, quand on l'apèle. "Il n'est jamais venu me voir. "Jamais, au milieu de ses peines, il ne laissa échaper aucune plainte. Les Poètes peuvent le placer après le participe.
   Nous n'eussions vu jamais une Mère tremblante, etc.       L. Rac.
  Plût aux Dieux que l'Ingrat, fatal à mon repos,
  N'eût abordé jamais aux rives de Colchos.
       Médée de Clement.
Pour l'infinitif, il vaut mieux que jamais le précède. Il peut pourtant le suivre, et c'est à l'oreille et au goût à lui assigner sa place. "Je n'espère pas de le jamais voir, ou de le voir jamais. = 2°. Jamais, suit la règle de pas ou point, et se fait suivre de l'art. indéf. "Il ne boit jamais d'eau, et non pas de l'eau.
   Jamais de tours nouveaux; jamais de traits sublimes.       Du Resnel.
Et non pas des tours, des traits. = Mais cette prép. de, ne fait pas toujours bien. Ex. "Il fit conaitre à ses amis qu'il n'acheteroit jamais, ni de faveurs, ni de fortune aux dépens de sa probité. Fléchier. Il falait, ce me semble, ni faveurs, ni fortune, etc. comme on dit, il ne boit jamais ni eau, ni vin, et non pas, ni d'eau, ni de vin. — C'est la particule ni, qui est cause de cette diférence. = 3°. Jamais, comme nullement, exige la négative ne, dans la phrâse où il est employé. "Presque jamais choisis entre les Pasteurs du second Ordre. Anon. "Vertus jamais démenties. HENAULT. "Une règle sacrée, et jamais violée, etc. Linguet. Pour la régularité de ces phrâses, il faut ajouter la négative ne et le v. être; qui ne sont jamais choisis, etc. Ne se sont jamais démenties, ou ne se démentirent jamais: "qui n'a jamais été violée. On ne peut pardoner qu'aux Poètes la supression de la négative dans cette ocasion. Voy. NULLEMENT. = 4°. Quelquefois, avec jamais, les noms apellatifs s'emploient sans article: "Jamais homme n'a eu plus de succês avec moins de mérite. — Alors ce nom apellatif doit s'employer au singulier, parce que jamais avec la négation est une locution exclusive, qui n'a point besoin du pluriel. Rousseau fournit un exemple contraire. "Jamais mortels n'ont jouï, etc. Je crois qu'il falait jamais mortel n'a joui, etc. = Un Auteur, qui n'est pas ancien, met la prép. de devant un nom employé de la sorte. "Jamais de bouche catholique n'a chargé de si noires imputations des Pasteurs avoués de tout le corps. Anon. Il falait, jamais bouche, etc. = 5°. Jamais, dit l'Acad. se dit quelquefois sans être négatif. "C'est ce qu'on peut jamais dire de mieux. Il est vrai que la négation n'est pas exprimée; mais le sens est pourtant négatif; parce que le superlatif est exclusif, comme la négation. C'est comme si l'on disait; on ne pourra jamais rien dire de mieux. = 6°. On dit, pour toujours et à jamais. Fontenelle, dit pour jamais. "Conservons-les ou anéantissons-les pour jamais. Et dans l'opéra de Cadmus.
   Les chagrins ont eu leur tems,
   Pour jamais le Ciel les chasse.
Le Rich. Port. met à jamais, pour jamais, pour toujours. L'Acad. ne met le 2d qu'avec adieu. "Adieu pour jamais, adieu pour toujours. = À~ jamais semble exiger le futur. Gresset l'emploie avec le présent, mais, dans cette ocasion, le présent a le sens du futur.
   Ne pense pas que de la Poésie,
   J'aille abjurer l'empire trop charmant.
   J'en fuis les soins, j'en crains la frénésie,
   Mais j'en adore à jamais l'agrément.
Suivant M. l'Ab. Roubaud on dit à jamais et pour jamais, et le 1er est plus énergique que le 2d. "Un homme est perdu à jamais, quand il est impossible qu'il se releve de sa disgrâce~: il est perdu pour jamais, quand il est à croire qu'il ne s'en relevera pas. Nouv. Synon. Fr. = 7°. Vaugelas et La Touche condamnent jamais plus. "Je ne m'embarquerai jamais plus avec lui. Il vaut mieux, disent-ils, dire tout simplement: je ne m'embarquerai jamais avec lui. = N' en déplaise à ces deux habiles Gramairiens, jamais plus, est utile et même nécessaire en certaines ocasions. Et, pour me servir de l'exemple doné par Vaugelas, si je ne me suis jamais embarqué avec quelqu'un, je dois dire simplement; je ne m'embarquerai jamais avec lui; mais si j'en ai fait l'épreuve, et que je n'en sois pas content, je ne puis exprimer ma pensée et mon sentiment, qu'en disant: je ne m'embarquerai jamais plus avec lui. = 8°. S'il en fut jamais, se joint à des adjectifs, pour exprimer le plus haut degré de leur signification: c'est une espèce de superlatif. "La Puissance des Normands, Puissance exterminatrice, s'il en fût jamais. MOREAU. = 9°. Jamais est quelquefois subst. masc. "À~ tout jamais, au grand jamais; mais il n'est que du style familier.

Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788
Synonymes et Contraires

jamais

Le Grand Dictionnaire des Synonymes et Contraires © Larousse 2004
Traductions

jamais

nie, niemals, nimmer, jemalsnever, evernooit, ooit, nimmer, [+ ne] nooit, altijd, eenmaalאף פעם, מעודו (תה״פ), מֵעוֹדוֹnooitmainikdy, někdy, vůbec někdyaldrig, nogensindeποτέneniamnunca, jamás, no … nunca, alguna vezei koskaan, koskaansohatidak pernahmai, non … mai, giammai決して, ・・・したことがない, 今までに결코, 절대로, 결코 ...않다, 이제까지aldri, noensinnenigdy, kiedykolwieknunca, em tempo algum, jamais, não … nunca, sempreniciodatăникогда, когда-либо, когда-нибудь, всегдаaldrig, någonsinasla, şimdiye kadarkiніколиأَبَداً, أبداًikada, nikadaไม่เคย, ตลอดbao giờ, không bao giờ决不, 曾经 (ʒamɛ)
adverbe
1. à aucun moment Je ne l'ai jamais rencontré. Elle ne se met jamais en colère.
2. au cas où Si jamais tu viens, appelle-moi.
Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.

jamais

[ʒamɛ] adv
(sens négatif) → never
Est-ce que tu vas souvent au cinéma? - Non, jamais → Do you go to the cinema often? - No, never.
ne ... jamais → never
Il ne boit jamais d'alcool → He never drinks alcohol.
jamais de la vie! → never!
(sans négation)ever
C'est la plus belle chose que j'aie jamais vue → It's the most beautiful thing I've ever seen.
si jamais ... → if ever ...
Si jamais tu le vois, donne lui ceci de ma part → If you ever see him, give him this from me.
à jamais → for ever
à tout jamais → for ever and ever
perdu à jamais → lost for ever
Les trésors de ce site sont maintenant perdus à jamais → The treasures from this site are now lost for ever.
Collins English/French Electronic Resource. © HarperCollins Publishers 2005
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