patrie
patrie
n.f. [ du lat. patria, pays du père ]PATRIE
(pa-trie) s. f.HISTORIQUE
- XVe s. Suivant le proverbe qui porte qu'il est licite à un chacun et louable de combatre pour sa patrie [J. CHARTIER, Hist. de Charles VII, p. 147]
- XVIe s. Le devoir en quoi je suis obligé à la patrie [J. DU BELLAY, Défense et illust. de la langue fr. II, 1]Qui me faict supplier V. M. de me honorer d'un aultre departement et bien esloigné de ma patrie [de la province où je suis né] [CARL., IX, 1]Pour la patrie, c'est un beau mot [BAÏF, les Sciences et enseignements, II]
ÉTYMOLOGIE
- Wallon, patreie ; du lat. patria, patrie, de pater, père. Ménage dit que patrie n'était pas usité du temps de Henri II, vu que Charles Fontaine le reproche comme un néologisme à du Bellay : " Qui a païs, n'a que faire de patrie ....le nom de patrie est obliquement entré et venu en France nouvellement et les autres corruptions italiques, " Quintil Horatian, p. 185. D'un autre côté on a dit que patrie datait de François Ier. François Ier était un roi vraiment national ; c'est sous son règne, c'est au XVIe siècle que le mot patrie fut transporté de la langue latine dans la nôtre, A. DE ST-PRIEST, les Guise, Revue des Deux Mondes, 1er mars 1850, p. 825. Mais le mot est plus ancien ; l'historique le montre.
patrie
La mère patrie, Nation à laquelle se rattache une colonie. Synonyme de MÉTROPOLE.
Un sans-patrie, les sans-patrie, Ceux qui légalement n'ont pas de patrie; Ceux qui renient toute patrie.
PATRIE désigne, dans un sens plus particulier, la Province, la ville où l'on est né. Marseille est sa patrie. On dit plutôt La petite patrie pour désigner le Lieu où l'on est né et auquel on est attaché par ses liens de famille et ses souvenirs d'enfance.
Il se dit quelquefois, par extension, du Climat, de la contrée propre à certains animaux, ou même à certains végétaux. La patrie des palmiers. La Laponie est la patrie du renne.
Fig., Athènes fut la patrie de la philosophie signifie que La philosophie trouva dans Athènes un lieu particulièrement favorable à son développement.
La céleste Patrie, Le Ciel, considéré comme le séjour des bienheureux.
patrie
Patrie, f. penacut. Est francisé, du Latin Patria, qu'on dit pays de naïssance.
Qui a trahi sa patrie, Proditor patriae.
patrie
PATRIE, s. f. [2e lon. 3e e muet.] Le Pays, l'État où l'on est né. "La France est notre Patrie: l'amour de la Patrie. = On étend quelquefois ce mot aux Provinces et aux villes où l' on est né. "La Provence est ma Patrie: Marseille est ma Patrie. M. Imbert, le P. Paulian de l'Académie de Nimes, sa patrie. Paris était la patrie de Rousseau, de Voltaire, etc. = La céleste Patrie, le Ciel, considéré comme le séjour des Bienheureux.
patrie
vaderland, bakermat, geboorteplaats, geboortelandhomeland, fatherland, home, mother-country, motherlandמולדת (נ), מכורה (נ), מוֹלֶדֶת, מְכוֹרָהvlastVaterland, Heimat, Heimatlandpatrujoπατρίδα, γενέτειραpatriaمَوْطِنhjemlandpatriakotimaadomovina祖国고국hjemlandojczyznaterra natalотечествоhemlandบ้านเกิดเมืองนอนanavatantổ quốc祖国 (patʀi)nom féminin