constance

constance

n.f.
1. Qualité d'une personne qui persévère dans son action, ses sentiments ou ses opinions : On l'a félicité pour sa constance dans l'effort opiniâtreté, résolution, ténacité ; inconstance, irrésolution
2. Caractère de ce qui dure ou de ce qui se répète de façon identique : Il a gagné tous les matchs de la saison avec une constance qui nous a éblouis régularité ; inconstance permanence, stabilité ; variabilité
Maxipoche 2014 © Larousse 2013

constance

(kɔ̃stɑ̃s)
nom féminin
1. changement qualité de qqch qui ne change pas, qui dure la constance d'une amitiéd'un phénomène
2. inconstance qualité de qqn qui est régulier dans ses actions faire preuve de constance dans son travail
Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.

CONSTANCE

(kon-stan-s') s. f.
Force morale par laquelle on garde l'empire sur soi-même.
Si la constance admirable avec laquelle cette princesse a soutenu ces calamités, ne surpassait de bien loin les crimes qui les ont causées [BOSSUET, Reine d'Anglet.]
Nous croyons souvent avoir de la constance dans les malheurs, lorsque nous n'avons que de l'abattement ; et nous les souffrons sans oser les regarder, comme les poltrons se laissent tuer de peur de se défendre [LAROCHEF., Max. 420]
Ma constance du moins règne encor sur mes yeux [CORN., Hor. I, 1]
Partout même constance Rend à tous mes efforts pareille résistance [ID., Perthar. V, 2]
Les faveurs que le roi lui avait faites attendrirent son cœur, mais n'ébranlèrent pas sa constance [FLÉCH., Panég. t. II, p. 448]
Et sans perdre en adieux un reste de constance [RAC., Mithr. II, 6]
Ce n'est point alors [à l'heure de la mort] le badinage qui sied bien, mais la constance [LA BRUY., XVI]
Son âme sainte [de J. C.] perd devant eux toute sa constance à la vue de la mort [MASS., Car. Pass.]
Avoir la constance de, être assez ferme pour, et aussi assez dur pour.
Il eut la constance de le laisser pendant cinq ans s'appliquer sans relâche à rétablir sa fortune, détaché du monde et partageant sa vie entre son cabinet et le parloir d'Angélique [MARMONT., Contes moraux, École des pères]
Par extension, insensibilité.
Ses yeux indifférents ont déjà la constance D'un tyran dans le crime endurci dès l'enfance [RAC., Brit. V, 7]
Persévérance, stabilité dans les goûts. Travailler avec constance.
Ce sont des affections qui nous inspirent des constances inébranlables [BERN. DE ST-P., Harmon. liv. V, Harmon. anim.]
Durée de l'affection, surtout en parlant de l'amour.
Exemple infortuné d'une longue constance [RAC., Bérén. I, 2]
La constance en amour est une inconstance perpétuelle, qui fait que notre cœur s'attache successivement à toutes les qualités de la personne que nous aimons [LAROCHEF., Max. 175]

SYNONYME

  • CONSTANCE, FIDÉLITÉ.
    La constance suppose une sorte d'opiniâtreté et de courage, et ne suppose pas d'engagement. Fidélité suppose un engagement auquel on ne manque pas. On dit un amant heureux et fidèle, un amant malheureux et constant ; le premier est engagé, l'autre ne l'est pas, [D'ALEMB., ]

HISTORIQUE

  • XIVe s.
    Quand le roi se vit pris, si dit par grant constance : C'est Jehan de Valois, non pas le roi de France, Complainte sur la bataille de Poitiers [, Bibl. des Chartes, 3e série, t. II, p. 262]
  • XVIe s.
    Tout cela se faict pour gaigner cet advantage d'avoir faict force à leur constance [courage] [MONT., I, 242]
    Ces deux erreurs peuvent souffrir de la constance [persister] [ID., I, 395]

ÉTYMOLOGIE

  • Provenç. et espagn. constancia ; ital. costanza ; du latin constantia (voy. CONSTANT).
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

constance

CONSTANCE. n. f. Fermeté de l'âme qui lui permet de résister aux choses capables de l'ébranler, telles que la douleur, l'adversité, les tourments, etc. Inébranlable constance. Montrer, témoigner de la constance contre la douleur. Souffrir, endurer avec constance. Rien ne peut ébranler sa constance. La fortune a exercé, a éprouvé la constance de ce philosophe.

Il signifie aussi Persévérance. Il a poursuivi ce dessein avec beaucoup de constance. Il faut qu'il ait eu bien de la constance pour ne point se lasser pendant un si long temps. Travailler avec constance. Aimer avec constance. La constance de son amour, de son amitié. Il n'a point de constance en amour.

Il s'emploie quelquefois avec une nuance d'ironie. Il faut que vous ayez bien de la constance pour supporter tant de caprices. Depuis une heure que vous attendez, vous avez de la constance.

Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5

constance

Constance, Perseuerantia, Firmitudo animi, Grauitas, Constantia, Stabilitas.

Constance et repos d'esprit, qui ne s'esmeut en rien, AEquitas animi.

Une constance de coeur, Constantia et firmitas animi.

Donner constance, Constantiam afferre.

Perdre constance ou contenance, De gradu deiici, Frangi.

Faire perdre constance, Deiicere aliquem de gradu.

Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606
Synonymes et Contraires

constance

Le Grand Dictionnaire des Synonymes et Contraires © Larousse 2004
Traductions

constance

התמד (ז), קביעות (נ), תמידות (נ), תמידיות (נ), הֶתְמֵד, קְבִיעוּת, קונסטנץ

constance

Constança

constance

Kostnice

constance

Konstanz

constance

Konstanz, Constanze

constance

Konstanz

constance

Constanza

constance

Konstanz

constance

Konstanz

constance

Konstanz

constance

Konstanz

constance

コンスタンツ

constance

Constantia

constance

Konstancja

constance

Constança

constance

Konstanz

constance

Konstanz

constance

Konstanz

constance

康斯坦茨

constance

[kɔ̃stɑ̃s] nf
(= ténacité) [amitié] → steadfastness
avec constance [travailler] → steadily
(= patience)
Il faut de la constance pour la supporter → You need a lot of patience to put up with her.
Collins English/French Electronic Resource. © HarperCollins Publishers 2005