client
1. client, e
n. [ du lat. cliens, clientis, protégé d'un personnage important ]2. client
n.m.CLIENT
(kli-an) s. m.HISTORIQUE
- XVIe s. [Avocats] Assez vous aurez d'autre temps Pour d'avarice Faire exercice Sur les clients [J. LE HOUX, VII]Les procureurs et gens de langue en fournissant quelques procès seront tenus de fournir en mesme temps une procuration en forme de leurs maistres ou cliens [, Nouv. coustum. génér. t. I, p. 942]
ÉTYMOLOGIE
- Lat. cliens. On le rattache au latin cluere, entendre; goth. kliuth, ouïe ; kymri, clyw, et bas-bret. kléô, ouïe ; sanscr. sçru, entendre.
client
Il se dit aussi de Celui, celle qui use habituellement des soins d'un médecin, d'un chirurgien, d'un dentiste, etc. Le salon d'attente de ce médecin est toujours rempli de clients.
Il se dit encore de Celui, de celle qui achète habituellement chez un marchand, qui emploie habituellement un artisan, etc. C'est un client de la maison.
Il se disait, chez les Romains, de Ceux qui se plaçaient sous le patronage des citoyens nobles ou puissants. Les clients venaient saluer leurs patrons, les accompagnaient, etc.
client
Client, Qui s'est donné en la tutelle et protection de quelque grand seigneur, lequel prend sa defense en toutes choses honnestes à l'encontre de tous: et pareillement en tous affaires qu'il a, il a aide et secours de ce client, Cliens clientis.
Multitude de cliens, Clientela.
client
CLIENT, ENTE, subst. CLIENTèLE, s. f. [Kli-an, ante, antèle; 2e lon. 3e e muet au 2d, è moy. au 3e. — Plusieurs, et M. Moreau et Mde de B... Hist. d'Angl. entr' aûtres, écrivent Clientelle avec deux ll: On ne voit pas de raison pour ces deux ll; l'Acad., n'en met qu'une.] Client se disait autrefois, chez les Romains, de celui qui s'était mis sous la protection d'un des plus puissans Citoyens. — Il se dit aujourd'hui de celui qui a chargé de sa caûse un Avocat. "C'est mon client, je suis sa cliente. Acad.
CLIENTèLE, Protégés pris collectivement. "Ce Seigneur avoit assemblé toute sa clientèle. = Protection: "Il est sous votre clientèle: "Engagement réciproque de clientèle et de protection. Moreau. Dans cette dernière phrâse M: Moreau l'emploie dans le sens de dévoument de la part d'un Client envers son Patron; ce qui ferait un 3e sens; mais clientèle n'est point usité en ce sens, n'en déplaise à l'illustre Auteur qui s'en est servi. — Clientèle ne se dit pas non plus du Client à l'égard de son Avocat, ni de l'Avocat à l'égard du Client.
Rem. Quelques persones trouvaient le mot de client un peu vieux, quoique l'Académie ne le déclarât pas tel. Pour moi, dit La Touche, je crois qu'on peut fort bien s' en servir, sur-tout lorsque partie pourroit être pris dans le sens de partie adverse. Je dirais, par exemple; c'est un habile Avocat, je suis son client; cet homme est mon client. Partie ne serait pas si bien là. Ailleurs, je me servirais toujours de partie.
Gresset a employé client au figuré, dans le 1er sens.
Et vil client de la fierté,
À~ de méprisables idoles
Prostituer la vérité.
client
client
(klijɑ̃) masculincliente
Kunde, Klientcustomer, client, patron, fare, buyer, punterafnemer, klant, cliënt, cliënt/-te, koper, patiënt/-te, rare snuiter, stamgast, vaste klantלקוח (ז), צרכן (ז), קונה (ז), לָקוֹחַ, צַרְכָןkliëntclientklient, zákazník, klientský, zákaznickýkunde, klientπελάτηςklientoclienteasiakascliente, compratore, avventore, committentefreguês, clienteclient, cumpărătorпокупатель, клиентkund, klientmüşteri, alıcı, müvekkilزَبُون, عَمِيلklijent, kupac依頼人, 顧客고객, 의뢰인klient, kundeklientลูกค้าkhách hàng客户, 顾客клиент (klijɑ̃t) fémininnom