bouffée
bouffée
n.f.BOUFFÉE
(bou-fée) s. f.HISTORIQUE
- XIVe s. Quant les bouffées de vent viennent [, Modus, f° LVIII, verso]
- XVIe s. Ils cognoissoient ce n'est qu'une bouffée de vent, que les saincts ont à endurer tribulation, que les graces qu'ils doivent recevoir sont eternelles [CALV., Instit. 336]Il leur fait sentir sa misericorde presente comme par une bouffée [ID., ib. 427]Lors il se leva soudain une bouffée de vent impetueux qui enflamma incontinent tout le bucher [AMYOT, Sylla, 76]Comme le bateau poussé par le vent et les avirons, qui bransle et marche inegalement, par secousses, boutées et bouffées [CHARRON, Sagesse, II, 3]
ÉTYMOLOGIE
- Bouffer.
bouffée
Il se dit aussi d'un Souffle de vent ou courant de vapeur qui arrive brusquement et qui dure peu. Une bouffée de vent. Une bouffée de fumée. Il vient de temps en temps des bouffées de chaleur.
Il se dit figurément d'un Accès subit et passager, en parlant de la fièvre, des passions, etc. Une bouffée de fièvre. Ce n'est qu'une bouffée d'humeur, de colère. Il a quelquefois des bouffées de dévotion, de générosité. Ses bouffées d'orgueil sont très ridicules.
Fig. et fam., Ne faire une chose, ne s'y adonner que par bouffées, Ne la faire, ne s'y adonner que par intervalles et par boutades. Il ne s'adonne au travail que par bouffées.
bouffée
Bouffée, f. penac. Est ce mesme que Soufflée, Efflatus. Ainsi on dit, Il a fait une bouffée de vent, ce qui se prend pour impetuosité de vent, inopiné et de peu de durée, Repentinus venti flatus. Et combien que ce terme soit proprement appliqué au vent, si dit-on une bouffée de feu, Ignis euomitus vel euomitio, parce que l'air est meslé parmy le feu. Et quant au mot, il est par raison d'onomatopoee, et represente tant le son du vent, qui vient à bouffées, que de la flamme bouffant ainsi que de la bouche de l'homme quand il bouffe, c'est à dire souffle ou le feu ou la poudre, ou autre chose.
bouffée
BOUFFÉE, ou BOUFÉE, s. f. [2e lon. é fer.] Il se dit; 1°. de l' action passagère du vent, de la fumée, de la chaleur, etc. = 2°. Halenée, bouffées de vin, d'ail, = 3°. Boufée (accès) de fièvre. = 4°. Boutade: "Il n'étudie que par boufées. Il a des boufées d'humeur, de gaité, de dévotion. = 5°. Il se dit plus noblement, de l'éloquence. "Vous étiez dans les boufées de l'eloquence, que done l'émotion de la douleur. Sév. "Je ne puis jamais oublier cette boufée de philosophie que vous me vintes soufler ici la veille de votre départ. La même. "Pardonnez cette petite boufée de morale à mon état et à l'habitude de mes fonctions. Anon.
bouffée
puff, whiff, dragשכטה (נ)aanval, haaltje, opwelling, tocht, trekje, uitademing, vlaag, windstoot, wolk, teugZughálitoboccata, zaffata (bufe)nom féminin
bouffée
[bufe] nfbouffée de chaleur (canicule) → blast of hot air (MÉDECINE) → hot flush (Grande-Bretagne), hot flash (USA)
une bouffée d'air frais (fig) → a breath of fresh air
une bouffée d'oxygène (fig) → a shot in the arm