SummaryLife for Anne Marie (Bosworth) has been one long Pipe dream. She's about to make that dream a reality in the Pipe Masters surf competition -- that is if she can keep from drowning in her own fear. (Universal Pictures)
SummaryLife for Anne Marie (Bosworth) has been one long Pipe dream. She's about to make that dream a reality in the Pipe Masters surf competition -- that is if she can keep from drowning in her own fear. (Universal Pictures)
A big, sexy, sun-splashed thrill ride, is what a summer movie ought to be: not totally mindless, but more interested in jangling your nerves than engaging your brain.
For the most part, the action, shot entirely on Hawaii's famed North Shore without blue screens or tanks, is awesome, all swirling turquoise tubes, thundering foam hammers and sleek, graceful riders.
Sur fond de petite romance à l'eau de rose assez pathétique (il faut bien l'avouer) à faire mourir de honte Officier et Gentleman, Blue Crush n'en reste pas moins étonnamment spectaculaire avec de beaux ralentis dans des rouleaux et au sommet de vagues géantes presque aussi hautes que des immeubles...
Entre l'amourette de notre blonde intrépide et ses atermoiements pour boucler les fins de mois, son boulot de boniche pas jouasse dans un hôtel, ses copines déconnantes et sa petite soeur très chieuse (c'est une ado...) sans compter la maman qui s'est barrée sur le continent, le film remplit presque toutes les cases de son agenda social et d'alerte pauvreté... à Hawaï !
La réalisation est plutôt satisfaisante -cf les plans au ralenti à la fin- malgré parfois un montage assez cut pour le reste. Si ce n'était le rap de merde (pléonasme) qui accompagne (mal) le film, l'humour un brin potache est souvent le bienvenu avec nombre de personnages plus caricaturaux que nature. Les surfeuses sont en tout cas tout-à-fait mignonnes en plus d'être carrément inconscientes, car à dire vrai le beach volley me semble beaucoup moins dangereux que d'aller faire les zouaves sur une mer bien vénère.
Un film dans l'ensemble fort sympathique même s'il passe un peu trop de temps ici et là dans le creux de la vague, à barboter dans une niaiserie certaine. Cela étant, il demeure très éloigné de la bêtise incommensurable d'un Alerte à Malibu, en plus de bénéficier d'un esthétisme très carte postale mais très dépaysant.