reculée

reculée

n.f.
Longue vallée profonde aux parois verticales, et se terminant au pied d'un escarpement en cul-de-sac, dit bout du monde.
Maxipoche 2014 © Larousse 2013

RECULÉE

(re-ku-lée) s. f.
Espace qui permet de se reculer.
D'où l'on doit inférer qu'il n'y eut dans cet intérieur [du char funéraire qui transporta de Babylone en Égypte le corps d'Alexandre] ni l'emplacement suffisant.... ni assez de reculée pour voir les tableaux qu'on voudrait y ranger [QUATREMÈRE DE QUINCY, Inst. Mém. hist. et litt. anc. t. IV, p. 371]
Feu de reculée, feu qui oblige à se reculer. Ils sont allés chercher du bois et du charbon, et ils font des feux de reculée.

HISTORIQUE

  • XIIIe s.
    Des maus qu'el [la luxure] fet ne sai le nombre, La somme en est en une essombre, En une reculée obscure [RUTEB., II, 40]
    Tandis que le roy oÿ ses graces, je alai à une fenestre ferrée qui estoit en une reculée devers le chevet du lit du roy [JOINV., 256]

ÉTYMOLOGIE

  • Reculé.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

reculée

RECULÉE. n. f. Espace qui permet de se reculer. Dans cette galerie il n'y avait pas assez de reculée pour voir les tableaux. Il vieillit; on dit aujourd'hui Recul.
Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5