mouton

mouton

n.m. [ lat. pop. multo, bélier, du gaul. ]
1. Mammifère ruminant qui porte une épaisse toison bouclée, et que l'on élève pour sa chair et celle de son petit (agneau), pour sa laine et pour le lait des femelles (brebis).
2. Viande de cet animal : Un gigot de mouton.
3. Cuir tanné ou fourrure de cet animal : Une veste en mouton retourné.
4. Homme crédule et influençable : Mouton de Panurge personne qui suit aveuglément l'exemple des autres, allusion à un épisode de « Pantagruel » de Rabelais
5. Arg. Compagnon de cellule d'un prisonnier, chargé d'obtenir de lui des aveux.
Mouton noir,
Fam. personne qui, dans un groupe, est tenue à l'écart.
Revenons à nos moutons,
revenons à notre sujet, après une digression (allusion à une scène de « la Farce de Maître Pathelin »).
Un mouton à cinq pattes,
un phénomène, une chose, une personne extrêmement rares.

moutons

n.m. pl.
1. Petites vagues couvertes d'écume.
2. Petits nuages floconneux.
3. Petits flocons de poussière ; chatons.
Maxipoche 2014 © Larousse 2013

MOUTON

(mou-ton ; l'n ne se lie pas : un mouton en chair ; au pluriel, l's se lie : des mou-ton-z en chair) s. m.
Bélier châtré que l'on engraisse.
Il tourne à l'entour du troupeau, Marque entre cent moutons le plus gras, le plus beau [LA FONT., Fabl. II, 16]
Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? [ID., Fabl. VII, 1]
Le ciel y avait répandu [sur le visage d'une fille d'honneur] certain air d'incertitude qui lui donnait la physionomie d'un mouton qui rêve [HAMILT., Gramm. 9]
Dans les terrains secs, dans les lieux élevés, où le serpolet et les autres herbes odoriférantes abondent, la chair du mouton est de bien meilleure qualité que dans les plaines basses et dans les vallées humides [BUFF., Quadrup. t. I, p. 241]
Quand au mouton bêlant la sombre boucherie Ouvre ses cavernes de mort, Pauvres chiens et moutons, toute la bergerie Ne s'informe plus de son sort ; Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine.... Sans plus penser à lui le mangent s'il est tendre [A. CHÉN., ïambe II]
On évalue à peu près à huit livres l'herbe qu'un mouton peut manger [GENLIS, Maison rust. t. I, p. 250, dans POUGENS]
On sait que les moutons nourris de luzerne ont la graisse de couleur jaunâtre et d'un goût désagréable, et que ceux qui mangent du trèfle ont aussi la graisse jaunâtre, mais de bon goût [D'AUBENTON, Instit. Mém. scienc. t. I, p. 281]
Partout où j'ai, comme un mouton, Qui laisse sa laine au buisson, Senti se dénuer mon âme [A. DE MUSSET, Poésies nouv. Nuit de décembre]
Populairement. Mouton de Berry, homme qui a quelque marque sur le nez. Fig. Il cherche cinq pieds à un mouton, se dit d'un homme qui veut tirer d'une chose plus qu'elle ne peut fournir. Se laisser égorger comme des moutons, n'opposer aucune résistance contre les gens qui tuent.
On se disait les uns aux autres [entre protestants durant les premières persécutions] que se laisser égorger comme des moutons sans se défendre, ce n'était pas le métier de gens de cœur [BOSSUET, Var. X]
La viande de mouton. Le mouton est une viande noire.
Les Egyptiens de Thèbes ne mangeaient point de mouton, parce qu'ils adoraient Ammon sous la figure d'un bélier [FLEURY, Mœurs des Israél. tit. VIII, 2e part. p. 134, dans POUGENS.]
Sentir l'épaule de mouton, se dit de ceux dont les aisselles sentent mauvais ; locution tirée de ce que les épaules de mouton, et, en général, la viande de mouton a une odeur de bouc, quand les béliers ont été châtrés trop tard. Il ne jette pas les épaules de mouton toutes rôties par les fenêtres, se dit d'un avare.
En un sens plus général, béliers, brebis, et agneaux, réunis en troupeau. Troupeau de moutons.
Hélas ! petits moutons que vous êtes heureux ! Vous paissez dans nos champs, sans souci, sans alarmes [DESHOULIÈRES, les Moutons]
Qu'est-ce donc que ce drôle de fou qui traite le public comme Ajax traitait ses moutons, et qui tombe sur lui en furieux ? [VOLT., Lett. Damilaville, 6 déc. 1762]
Les moutons vivent en société fort douce, leur caractère passe pour très débonnaire.... la république des moutons est l'image fidèle de l'âge d'or [ID., Dict. phil. Lois, 3]
Robert, enfant de mon village, Retourne garder tes moutons [BÉRANG., Vieux caporal]
Fig. Revenons à nos moutons, revenons à notre sujet ; locution tirée de la farce de Patelin, où M. Guillaume embrouille sans cesse son drap et ses moutons.
Or, laissant tout ceci, [je] retourne à mes moutons [RÉGNIER, Sat. II]
Laissez-là ce drap et cet homme, et revenez à vos moutons [BRUEYS, Avoc. Pat. III, 2]
Il ne s'agit pas, monsieur, des idylles et des moutons de Mme Deshoulières ; revenons aux nôtres, s'il vous plaît [GENLIS, Ad. et Théod. t. I, p. 282, dans POUGENS]
Sauter comme les moutons de Panurge, se dit des gens qui font une chose par esprit d'imitation ; locution tirée de Rabelais, représentant Panurge, qui, pour se venger de Dindenault, lui achète un mouton et le fait sauter par-dessus bord dans la mer : tous les autres moutons sautent après lui et le marchand de moutons se trouve ruiné. Fig. En vrais moutons, comme des moutons, en imitant niaisement ce que font les autres.
Quelques imitateurs, sot bétail, je l'avoue, Suivent en vrais moutons le pasteur de Mantoue [LA FONT., Poés. mêl. LXX.]
On fut sans ordre et comme des moutons, chez les princes et princesses du sang [SAINT-SIMON, 324, 242]
Terme de zoologie. Genre de mammifères ruminants à cornes creuses.
Peau de mouton préparée. Reliure en mouton.
Fig. Personne douce, traitable.
Les commissaires d'aujourd'hui Sont des moutons auprès de lui [Rhadamante] [SCARR., Virg. VI]
Par lui [l'amour] les loups deviennent des moutons [LA FONT., Court.]
Angélique : Il est fâcheux d'être contrainte d'oublier de telles injures ; mais, quelque violence que je me fasse, c'est à moi de vous obéir. - Claudine : Pauvre mouton ! [MOL., Georg. Dandin, III, 14]
J'ai trouvé le moyen d'apprivoiser le diable ; j'en ai fait un mouton [DESTOUCHES, Homm. sing. II, 2]
Je veux croire que ton docteur est un homme de bien ; mais l'Éternel nous permet de nous défier de ces étrangers ; s'ils sont moutons à Bénarès, on dit qu'ils sont tigres dans les contrées où les Européens se sont établis [VOLT., Amabed, Réponse de Shastasid.]
Fig. Homme aposté par la police près d'un prisonnier, pour gagner sa confiance et découvrir son secret. On mit près de lui un mouton pour le faire parler.
Cet éloquent tribun n'était autre chose qu'un mouchard, ce qu'on nomme en langage d'argot un mouton, chargé de faire jaser les détenus [CH. DE BERNARD, un Homme sérieux, § X]
Masse de fer, ou gros billot de bois armé de fer, qui se lève à bras ou à machine, et qui, retombant, sert à enfoncer des pilotis, des pieux ; ainsi dit parce que le mouton donne des coups avec sa tête ; c'est l'analogue du bélier. Terme d'architecture hydraulique. Eau qui tombe rapidement par une rigole et qui, trouvant tout à coup un obstacle, se relève en bouillonnant.
Pièce de bois dans laquelle on fait entrer les anses d'une cloche, pour la suspendre. Moutons d'un carrosse, se disait, avant l'usage des ressorts, des pièces de bois, posées d'aplomb sur l'essieu, auxquelles on suspendait la caisse de la voiture.
Bois de charronnage.... pour une voie composée de 75 moutons de trois pieds et demi de long entrant par eau, est dû 10tt 12s 1d [, Déclar. 22 oct. 1715, tarif]
Pièce qui descend avec la vis de la presse à papier. Terme de marine. Arbre en fer qui supporte la cloche du bord. Ancien terme de marine. Nom d'un cordage servant à manier l'antenne.
10° S. m. plur. Vagues écumantes, ainsi dites à cause de la blancheur de l'écume, comparée à une toison blanche.
11° Terme de pêche. Petit tas de morues qui ont reçu 4 ou 5 soleils.
12° Mouton du Pérou, nom donné autrefois au lama. Mouton du Cap, ou, simplement, mouton, nom vulgaire donné aux albatros parce que, aux environs du Cap de Bonne-Espérance, à la surface de la mer, leur plumage blanc les fait ressembler à la frisure de la laine (diomedea exulans, Linné, palmipèdes). Mouton marin, espèce de poisson.
13° Terme d'architecture. Queue de mouton, ornement en forme de grosse guirlande autour des médaillons.
14° Nom donné par les ouvriers à des congestions locales qui se forment quand des hommes font, sans y être habitués, pendant longtemps de grands efforts musculaires, et qui dessinent les muscles les plus fatigués ; par exemple, quand un apprenti forgeron cogne toute une journée sur son enclume, le mouton survient à l'épaule ; quand un apprenti terrassier se courbe et se redresse successivement toute une journée, le mouton survient au dos.
15° Nom d'une ancienne monnaie d'or de France, qui portait d'un côté l'image de saint Jean-Baptiste, et de l'autre celle d'un agneau, avec Ecce Agnus Dei pour légende ; dans le courant du XVe siècle, elle valait 7 fr. 95.
16° Pain de mouton, très petit pain dont la surface était couverte de grains de blé, et que l'on donnait aux enfants comme une friandise.
17° Adj. Mouton, moutonne, qui appartient aux moutons. Caractère mouton.
Elle a l'air doux, je crois qu'elle n'a pas de malice, elle a une figure moutonne [GENLIS, Théât. d'éduc. le Bal d'enfants, II, 3]
La gent moutonne, les moutons. S. f. Moutonne, se dit comme terme familier de caresse à une jeune femme.
Me voilà de retour, moutonne ; et tu seras mariée dès ce soir, comme tu le souhaites [DANCOURT, Colin-maillard, sc. 23]
S. f. Moutonne, coiffure de femmes qui a été longtemps en usage, et qui consistait dans une tresse de cheveux frisés et fort touffus, qu'elles se mettaient sur le front.

HISTORIQUE

  • XIIe s.
    Li mont s'esledecerent [se réjouirent] sicume multun [arietes], et li tertre sicume li aignel des oeilles [ouailles, brebis] [, Liber psalm. p. 175]
    Le multon qu'il volt tuer [, Rois, p. 50]
    As set pas que cil firent qui l'arche porterent, l'um sacrifiout un buef e un multum en l'onurance nostre Seigneur [, ib. 141]
  • XIIIe s.
    Il ont les greigneurs [les plus grands] moutons du monde [MARC POL, p. 631]
    Je voel mangier char de mouton [, Chr. de Rains, p. 110]
  • XIVe s.
    Que la lune ne soit pas en signe rungant [ruminant], si cum mouton [aries], torel, capricorne [H. DE MONDEVILLE, f° 100]
    Et sachiez qu'il a empruntez pour nous [Jean, roi de France, prisonnier] à Londres la somme de mil et XLIIII moutons [, Lett. de JEAN, dans Hist. litt. de Fr. t. XXIV, p. 175]
  • XVe s.
    L'en cognoist bien le monton à la laine [E. DESCH., Poésies mss. f° 218]
    Il avoit, en eux prenant, une belle journée et une belle aventure de bons prisonniers, pour avoir cent mille moutons [monnaie] [FROISS., I, I, 272]
    De tels engins de canons, de bombardes, de truies e de moutons se mettoient en peine ceux de Gand de adommager ceux de Oudenarde [ID., II, II, 161]
    Sus, revenons à ces moutons ? Qu'en fut-il ? [, Patelin]
    Or revenons à nos moutons : Ma personne fust descendue ; Et, pour faire les comptes rons, Je veys ma dame emmy la rue [COQUILLART, le Monologue de la botte de foin.]
  • XVIe s.
    À peine de l'amende de trois livres parisis pour chacune beste, dix moutons n'estant pris que pour une vache [, Nouv. coust. génér. t. I, p. 547]
    Chair de mouton, manger de glouton [LEROUX DE LINCY, Prov. t. I, p. 186]
    Vous avez nom Robin Mouton ; voyez ce mouton-là, il a nom Robin comme vous [RAB., IV, 6]

ÉTYMOLOGIE

  • Bourg. môton ; provenç. molto, multo, moto ; cat. moltó ; ital. moltone et montone ; bas-lat. multonem, moltonem, mutilonem. La forme primitive a une l : molt.... On a dans le celtique : gaël. mult ; kimry, mollt ; irl. molt ; bas-breton, maoud, bélier ; Cornouailles (texte du IXe siècle), molt. On objecte à cette étymologie que molt paraît isolé dans les langues celtiques, et n'a rien qui l'explique. Diez cherche une étymologie latine : le dialecte des Grisons a mult, châtré, qu'on tire, par inversion des lettres, du latin mutilus, mutilé ; il rapproche le provençal moderne cabro mouto, chèvre à laquelle on a enlevé les cornes (toutefois, pour ce mot, voy. MUTÉ). À cela on objecte que multon s'est dit constamment pour bélier, avant l'introduction de bélier, laquelle est assez récente ; ce qui va mal avec le sens de mutilé. De plus toutes les langues celtiques ont le même mot pour bélier ; c'est un indice pour croire que le mot y est indigène. Ainsi l'étymologie incline vers le celtique.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

    MOUTON.
    17° Ajoutez :
  • Fig. Qui est doux, docile comme le mouton.
    Et la foule tumultueuse en un instant deviendrait moutonne [, Lett. du P. Duchêne, 68e lettre, page 2]
  • 18°
    En Normandie, poire de mouton, poire précoce bonne à manger [DELBOULLE, Gloss. de la vallée d'Yères, le Havre, 1876, p. 234]

    PROVERBE

      Lorsqu'un mouton quitte le troupeau, le loup le mange.

    HISTORIQUE

    • XIIIe s. Ajoutez :
      Les perrieres [ils] reprendent, s'ont les berfrois levez, Sour pons et sor roieles [petites roues] les grans moutons ferrez [, Fierabras, V. 5335]

    ÉTYMOLOGIE

    • Ajoutez : L'objection contre mutilus, à cause que l'ancienne langue donne à mouton le sens de bélier, s'évanouirait, si, avec M. Roulin, on pensait que le mouton est dit ainsi, non parce qu'on le châtre, mais parce qu'on le tond, motilar signifiant en espagnol tondre, et mutilare ayant eu ce sens en latin : mutilum caput Sileni, NEMES. Ecl. III, 33.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

mouton

MOUTON. n. m. Mammifère de la famille des Ovidés, à poil laineux et frisé. Mouton berrichon. Mouton mérinos. Élever des moutons. Tondre des moutons. Peau de mouton. Il se dit, dans un sens général, des Béliers, des brebis et des agneaux, quand ils sont en troupe. Un troupeau de moutons. Garder les moutons.

Fig. et fam., C'est un mouton, il est doux comme un mouton, Il est d'un caractère plein de douceur. Un mouton enragé se dit d'un Homme paisible qui sort soudain de son caractère.

Agir comme des moutons se dit des Personnes qui font ce qu'elles voient faire au premier venu, de même que les moutons passent tous où ils voient qu'un autre mouton a passé.

Les moutons de Panurge, sauter comme les moutons de Panurge, se dit des Gens qui font une chose parce qu'ils l'ont vu faire à d'autres, par allusion au tour que Panurge joue au marchand de moutons Dindenaut, dans le Pantagruel de Rabelais.

Fig. et fam., Revenez à vos moutons, Reprenez le discours que vous avez quitté ou qui a été interrompu, revenez à votre sujet; par allusion à la farce de Maître Pathelin.

MOUTON se dit spécialement du Bélier châtré qu'on engraisse pour la boucherie. Mouton de pré-salé. Gigot, épaule, côtelettes, pieds de mouton.

Il désigne encore la Viande de mouton. Le mouton est une viande noire. Du mouton bien tendre.

MOUTON se dit aussi de la Peau de mouton préparée. La reliure de ce livre est en mouton. On dit aussi BASANE.

Il se dit figurément et familièrement d'un Homme aposté pour gagner la confiance d'un prisonnier, découvrir son secret et le révéler. On mit près de lui un mouton pour le faire parler.

Il se dit en outre d'une Masse de fer, ou d'une grosse pièce de bois armée de fer, qu'on élève et qu'on laisse retomber sur des pieux pour les enfoncer en terre.

Il se dit aussi de la Grosse pièce de bois dans laquelle sont engagées les anses d'une cloche, pour la tenir suspendue.

MOUTONS, au pluriel, se dit, par analogie, des Vagues blanchissantes qui s'élèvent sur la mer et sur les grandes rivières, lorsqu'elles commencent à être agitées.

Il se dit aussi familièrement des Flocons de poussière qui s'assemblent sous les meubles.

En termes de Jeu, Saut de mouton ou Saute- mouton. Voyez SAUTE-MOUTON.

Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5

mouton

Mouton, Veruex.

Le mouton qui va devant le troupeau des brebis, Le mouton à la sonnette, Veruex sectarius.

Qui est de mouton, Veruecinus.

Espaule de mouton, Armus veruecinus.

Statue qui a la semblance d'un mouton, Statua veruecea.

Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606

mouton


MOUTON, s. m. MOUTONER, v. act. MOUTONIER, IèRE, adj. [3e é fermé au 2d, et 3e, è moyen et long au dernier: , nié, niè-re.] Mouton, belier châtré, qu'on engraisse. "Tête, langue, pieds, gigot de mouton. = Quand on dit troupeau de moutons, on y comprend les beliers et les agneaux. "Garder les moutons. = Moutonier, qui est du caractère des moutons. "Le peuple est moutonier, il fait comme les moutons, qui pâssent tous où ils voient qu'un autre mouton a pâssé. "Toute cette race moutonière marche pêle-mêle sans savoir où on la mène. = Moutoner, rendre frisé et annelé comme la laine d'un mouton. On ne le dit guère qu'au participe. "Cheveux moutonés; tête, péruque, coifure moutonée.
   On dit, figurément, (st. famil.) d'un homme fort doux; C'est un mouton, doux comme un mouton. "C'est la plus douce petite moutone de son sexe. Retif; et proverbialement, revenons à nos moutons, reprenons le discours qui a été interrompu. Cette expression proverbiale doit son origine à la Farce de l'Avocat Patelin.

Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788
Traductions

mouton

Schaf, Hammel, Hammelfleischsheep, muttonschaap, schapenvlees, schapevlees, hamel, verklikker [gevangenis]כבש (ז), מדובב (ז), מלשינן (ז), כֶּבֶשׂовцаovellafår, fårekødπρόβατο, πρόβειο κρέαςŝafooveja, carnero, añojo, carne de ovejakind, sauðkind, sauðurpecora, montone羊, マトンfårekjøtt, sau, fårowca, baraninaovelha, carne de carneiro, carneirooaieовца, баранинаخَرُوف, لَـحمُ الضَّأنِovce, skopovélammas, lampaanlihaovca, ovčetina양, 양 고기får, fårköttเนื้อแกะ, แกะkoyun, koyun eticon cừu, thịt cừu, 羊肉 (mutɔ̃)
nom masculin
1. animal à poils frisés un troupeau de moutons
2. viande de cet animal un tajine de mouton
3. amas de poussière
Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.

mouton

[mutɔ̃] nm
(ZOOLOGIE)sheep inv
(péjoratif)sheep inv
comme les moutons de Panurge → like sheep
(= peau) → sheepskin
une peau de mouton → a sheepskin, Look at this waistcoat, it's made of sheepskin.
(CUISINE)mutton
un gigot de mouton → a leg of mutton
Collins English/French Electronic Resource. © HarperCollins Publishers 2005