mi
1. mi
n.m. inv. [ première syllabe de mira, dans l'hymne de saint Jean-Baptiste ]2. mi
adv.MI | Maintenance Industrielle |
MI | Maître International |
MI | Messagerie Instantanée |
MI1
(mi) , mot invariable qui ne s'emploie jamais seul, et qui, placé devant un autre mot avec un tiret, sert à marquer le partage d'une chose en deux portions égales.HISTORIQUE
- XIe s. Tute la teste [il] lui a par mi sevrée [, Ch. de Rol. CV]
- XIIIe s. Lors le coronerent à empereour un diemenche après la feste Madame Sainte Marie, en mi-aoust, en l'eglise Sainte-Sophie [VILLEH., CLIV]Nous la partirons par mi, si en prendrés la moitié et nous l'autre [ID., XLIX.]Quant nous feumes alé jusques en mi le flum, si trouvames terre, là où nos chevaus pristrent pié [JOINV., 224]Et li prés sunt en deffense puis mi-mars dusques adont qu'il sunt fauquié [fauchés] [BEAUMANOIR, LII, 3]
- XVIe s. Il y en eut mille qui par lascheté de cueur s'en retournerent de my chemin tout court [AMYOT, Timol. 35]Voulant la my aoust colloquer en may [RABEL., Pant. III, 33]L'heure de myjour est passée, aprèz laquelle nous deffendent noz sacrés decretales messes chanter [ID., Pant. IV, 49]Je y vids la my quaresme à cheval ; la my aoust et la my mars luy tenoyent l'estaphe [ID., ib. V, 30]À mi-saison [LANOUE, 438]Estans devenus sages à mi chemin de leur folie [ID., 165]
ÉTYMOLOGIE
- Wallon, mé, mi, fém. mèie ; provenç. mey, mei ; norm. en mi les champs, au milieu des champs ; du lat. medius ; allem. mitten ; goth. midja ; isl. midia ; sanscr. madhya.
MI2
(mi) s. m.ÉTYMOLOGIE
- Voy. FA pour l'étymologie de mi.
mi
Lorsque Mi est joint au mot Carême ou aux noms de mois, ces mots reçoivent l'article féminin, quoique tous soient masculins. Nous avons passé la mi-mai. Vers la mi-août. Cela arriva vers la mi-carême. On dit de même, en termes de Sports, La mi-temps. Le mot Mai se dit cependant sans article dans ce proverbe, Mi-mai, queue d'hiver.
Il sert à marquer le partage d'une chose en deux portions égales, lorsqu'il se joint au participe Parti : Mi-parti, mi-partie. Ainsi on dit : Les avis ont été mi-partis, les opinions ont été mi-parties, Il y en a eu autant d'un côté que de l'autre. Sa robe était mi-partie de blanc et de rouge, Un côté de sa robe était blanc et l'autre rouge. On dit aussi Sa robe était mi-partie blanche, mi-partie rouge.
Il sert à marquer l'Endroit où une chose peut être partagée en deux portions égales, lorsqu'il se joint à des noms. Mi-chemin. Mi-côte. Mi-corps. Mi-jambe. Mi-terme. Mi- carême. Mi-janvier. Mi-février. Etc.
Il forme un certain nombre de locutions avec la préposition à : À mi-corps, à mi-jambes; ou bien, Jusqu'à mi-corps, jusqu'à mi-jambes. Il n'y a de l'eau qu'à mi-jambes, que jusqu'à mi-jambes. Je vous conduirai jusqu'à mi-chemin. Une maison située à mi-côte. L'eau du bassin n'arrivait qu'à mi-hauteur.
À mi-fruit, Locution adverbiale indiquant le Résultat d'un partage par moitié des fruits, des productions d'une propriété agricole. Fermier, métayer à mi-fruit. Culture, bail à mi-fruit.
mi
mi
MI. Particule indéclinable, qui entre dans la composition de plusieurs mots, et qui signifie demi. "Mi-côte, minuit, mi-chemin, mi-jambe, mi-sucre, etc. Il est féminin quand il est joint à un nom de mois; la mi-mai, la mi-août. Hors de là il est du même genre que le mot auquel il est joint, excepté minuit, qui est masculin, quoique nuit soit féminin, et mi-carême, qui est féminin, quoique carême soit masculin. La mi-carême. — Il s'emploie quelquefois adverbialement; à mi-côte, à mi-chemin, à mi-jambe, etc.