givre

givre

n.m.
Fins cristaux de glace qui se déposent sur une surface, par suite de la condensation du brouillard, de la congélation de gouttelettes d'eau : Les vitres sont couvertes de givre.
Maxipoche 2014 © Larousse 2013

GIVRE1

(ji-vr') s. f.
Terme de blason. Serpent. On dit aussi guivre.
Rome a ses clefs ; Milan, l'enfant qui hurle encor Dans les dents de la guivre [V. HUGO, Orient. 2]

HISTORIQUE

  • XIe s.
    Serpens e guivres, dragon et aversier [diable] [, Ch. de Rol. CLXXXI]
  • XIIIe s.
    Car là n'est serpens ne wivre [, Fl. et Bl. 1869]
    Monseigneur Jehan d'Orliens, qui portoit banniere à la voivre [JOINV., 224]
  • XIVe s.
    La petite vivre occist le grant torel [, Ménagier, I, 9]

ÉTYMOLOGIE

  • Berry, vouivre ; bourg. vouivre, vivre, fée, jeune fille résolue et vive. La forme régulière est guivre, qui vient du latin vipera (i avec un accent long ; e avec un accent bref), (voy. VIPÈRE), sans qu'il soit nécessaire de passer par le haut-allemand wipera, qui vient aussi du mot latin.

GIVRE2

(ji-vr') s. m.
Légère couche de glace dont les corps se couvrent quand la température devient assez froide pour congeler l'humidité qui est dans l'air. Le givre est formé principalement par la vapeur vésiculaire des brouillards qui sont condensés et congelés à la fois, et par la rosée qui s'est déposée sur les plantes. Cette nuit il est tombé du givre.
Montagnes que voilait le regard de l'automne, Vallons que tapissait le givre du matin ! [LAMART., Harm. III, 2]
Nom vulgaire donné à un principe qui préexiste dans les capsules de vanille et qui cristallise à leur surface.

ÉTYMOLOGIE

  • Bourg. gèvre ; prov. gibre, givre ; catal. gebre. Diez, remarquant que givre a aussi dans le parler du Languedoc le sens de glaçon pendant des arbres, pense que le givre a été comparé à un serpent, et est le même que givre 1. Mais, les intermédiaires manquant, la chose demeure fort douteuse. Pourrait-on y voir une forte contraction et corruption du latin gelicidium, givre, verglas ?
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

givre

GIVRE. n. m. Légère couche de glace dont se couvrent les arbres, les buissons. etc., quand la température devient assez froide pour congeler l'humidité qui est dans l'air. Le givre est formé principalement par la vapeur des brouillards et par la rosée. Cette nuit il est tombé beaucoup de givre. La campagne est blanche de givre.
Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5

givre


GIVRE, s. m. Glace qui s'atache aux arbres, aux buissons. "Il est tombé bien du givre. "Les arbres étoient couverts de givre.

Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788
Traductions

givre

Reif, Raufrost, Frostrijm, rijp, vorstfrost, hoarfrost, rime, hoar frostגליד (ז), כפור (ז), קיפאון (ז), גְּלִיד, כְּפוֹר, קִפָּאוֹןrim, frostαγιάζι, παγωνιάprujnoescarcha, heladabrina, calabrosa, galavernarim, rimfrost, frostصَقِيعmrázhuurremraz서리frostmrózgeadaморозน้ำค้างแข็งdonsương giá弗羅斯特 (ʒivʀ)
nom masculin
couche fine de glace
Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.

givre

[ʒivʀ] nmfrost
Collins English/French Electronic Resource. © HarperCollins Publishers 2005