acabit
acabit
[ akabi] n.m. Péjor.acabit
(akabi)nom masculin
de ce genre Je refuse de parler avec un homme de cet acabit.
semblable Pour lui, tricher ou voler, c'est du même acabit.
ACABIT
(a-ka-bi ; le t ne se lie pas) s. m.HISTORIQUE
- XVe s. Se en cest malheur et labit Nous mourions par quelque acabit [accident], Ame n'y a qui bien nous fasse [VILLON, Baill. et Mal.]On a dit aussi acabie :Et de quelle acabie étoit-il conseiller ? [BOURSAULT, Ésope, IV, 3]Le féminin n'est plus usité.
ÉTYMOLOGIE
- Bas-latin, acapita, acapitis, acapitagium, mots qui signifient au propre l'action de se constituer vassal d'un seigneur, mot à mot, action de prendre pour chef ; par extension, droit d'entrée, et, par une nouvelle extension, toute espèce d'achat. Acabit veut donc dire achat, débit, et, comme le remarque MÉNAGE, des fruits d'un bon acabit signifient proprement des fruits d'un bon débit. Acapita, acapitagium sont composés de ad et capitagium ; capitagium, de caput, chef (voy. CHEF).
acabit
Il se dit plus souvent au figuré et familièrement en parlant des Personnes. Ce sont gens de même acabit.
acabit
ACABIT, s. m. [Akabi, bref.] On dit, dans le style simple et familier, des fruits et des légumes, qu'ils sont d'un bon ou mauvais acabit, soit pour dire qu'ils sont de bone ou mauvaise qualité, soit pour signifier qu' ils sont d'un bon ou mauvais débit. — Quelques-uns le disent même des viandes et des étofes. — L'Acad. avertit qu'on ne le dit guère que des fruits; et ne done à ce mot que le 1er. sens.
Boursaut a dit acabie contre l'usage.
Rousseau emploie acabit au figuré.
- - Ta plume baptise
De noms trop doux gens de tel acabit,
Ce sont trop bien maroufles, que Dieu fit.
Cela n'est bon que dans le style marotique ou comique.