éléphant

éléphant

n.m. [ lat. elephantus, du gr. elephas, elephantos, éléphant, ivoire ]
Grand mammifère d'Afrique ou d'Asie, herbivore, caractérisé par sa peau épaisse, sa trompe, ses incisives supérieures allongées en défenses.
Remarque: La femelle de l'éléphant est l'éléphante, le petit est l'éléphanteau.
Éléphant blanc,
Fam. en Afrique, en Belgique et au Québec, réalisation qui a coûté très cher mais dont l'utilité est très discutable.
Éléphant de mer,
gros phoque des mers australes et antarctiques dont le nez rappelle la trompe de l'éléphant.
Maxipoche 2014 © Larousse 2013

ÉLÉPHANT

(é-lé-fan) s. m.
Grand et gros mammifère de l'ordre des pachydermes, qui se distingue par sa trompe et ses longues défenses.
On exposait anciennement les personnes coupables aux éléphants qui les écrasaient [VAUGELAS, Q. C. X, 9, dans RICHELET]
Il en aurait dit davantage ; Mais le chat, sortant de sa cage, Lui fit voir en moins d'un instant Qu'un rat n'est pas un éléphant [LA FONT., Fabl. VIII, 15]
L'éléphant est, si nous voulons ne nous pas compter, l'être le plus considérable de ce monde [BUFF., Éléphant.]
Une charge de quatre à cinq milliers n'est pas trop forte pour un grand éléphant [BONNET, Contempl. nat. XII, 46]
Le plus vieux des éléphants, comme le plus expérimenté, est à la tête de la troupe et la conduit ; le plus âgé après lui ferme la marche ; les jeunes et les faibles sont au centre du bataillon ; et les mères qui allaitent encore portent leurs petits qu'elles embrassent de leur trompe [ID., ib.]
Les anciens connaissaient très bien l'éléphant, et l'histoire de ce quadrupède est plus exacte dans Aristote que dans Buffon [CUVIER, Révol. 72]
Tandis que, triviale, errante et vagabonde, Entre tes quatre pieds toute la ville [Paris] abonde, Comme une fourmilière aux pieds d'un éléphant [V. HUGO, Voix intér. à l'arc de l'Étoile]
Éléphant blanc, éléphant atteint d'une sorte d'albinisme. L'éléphant mammouth, ou, simplement, le mammouth, éléphant qu'on ne trouve plus que fossile. Éléphant de guerre, éléphant que les anciens employaient dans les batailles.
N'avons-nous pas donné.... Nos femmes, nos enfants, nos vaisseaux et nos armes, Nos éléphants, nos biens ? .... [MAIR., Mort d'Asdrub. I, 3]
En vain leurs éléphants et leurs tranchants ivoires Ont voulu retarder le cours de nos victoires [ROTR., Bélis. I, 6]
Familièrement. Faire d'une mouche un éléphant, exagérer une faute légère.
Familièrement. Éléphant se dit d'une personne grosse et forte, surtout peu gracieuse. C'est un éléphant, un vrai, un gros éléphant.
Ordre de l'Éléphant, ordre fondé en 1478 par Christiern I, roi de Danemark, ainsi nommé parce que les chevaliers portaient un collier d'où pendait un éléphant d'or émaillé de blanc.
Terme de commerce. Sorte de papier.
Éléphant de mer, éléphant marin, nom vulgaire du morse et d'une espèce de phoque dit phoque à trompe.

HISTORIQUE

  • XIe s.
    Un faldestoed [fauteuil] i ot d'un olifant [ivoire] [, Ch. de Rol. XLVI]
    Compainz Rolanz, l'olifant [le cor] car sonez [, ib. LXXXII]
  • XIIe s.
    E sor chascon olyphant un chastiel de fust [bois], dont se combattoient cil qui desuz la beste estoient [, Machab. I, 6]
  • XIIIe s.
    L'oliphant est moult corporu [DU CANGE, pasticium.]
    Entre les autres joiaus qu'il envoia au roi, li envoia un oliphant de cristal moult bien fait [JOINV., 260]
  • XVe s.
    La principale ville Gelbona : et en ceste cité a grand quantité d'or, et y multiplient plus les olifans que en aultre partie du monde [, Jeh. de Saintré, ch. 60]
  • XVIe s.
    Cest animal se nomme elephant de mer, et plus gros qu'un elephant ; lequel habite en l'eau et en la terre, ayant deux dents semblables à celles d'un elephant, par lesquelles, lorsqu'il veut prendre son sommeil, il s'attache et pend aux rochers [PARÉ, Licorne, 11]
    Le sommeil est le cheoir de l'elephant [LEROUX DE LINCY, Prov. t. I, p. 175]

ÉTYMOLOGIE

  • Provenç. elephant ; espagn. et ital. elefante ; du latin elephantus. L'ancienne forme est olifant ; ce n'est qu'au seizième siècle que la forme latine l'expulse.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

éléphant

ÉLÉPHANT. n. m. Grand quadrupède mammifère, de l'ordre des Pachydermes, qui a une trompe et dont les défenses fournissent l'ivoire. Chasser l'éléphant. Le cornac de l'éléphant. Voyager à dos d'éléphant.

Fig. et fam., Faire d'une mouche un éléphant. Voyez MOUCHE.

Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5

elephant

un Elephant, Elephas elephantis, Elephantus elephanti, Barrus.

Elephans qui ont tours de bois sur eux, Turriti elephanti.

Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606

éléphant


ÉLÉPHANT, s. m. [Éléfan: 1re et 2e é fer., 3e lon.] La plus grande des bêtes à quatre pieds, qui a une trompe, et dont les dents principales, quand elles sont détachées de la gueule de l'animal, sont apelées ivoire.

Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788
Synonymes et Contraires

éléphant

nom masculin éléphant
Familier. Personne énorme.
monstre, pachyderme -familier: gros lard, gros patapouf, plein de de soupe, grosse dondon, mastodonte.
Le Grand Dictionnaire des Synonymes et Contraires © Larousse 2004
Traductions

éléphant

Elefantelephantolifantפיל (ז), פִּיל, פילفيل, فِيلслонelefantslonelefantελέφανταςelefantoelefanteelevantپیل, فیلelefantti, norsuगज, हस्ती, हाथीslon, slonicaelefántelephantegajahfíllelefante象, ゾウ코끼리elephantus, elephasdramblyszilonisആനelefantsłoń, słonicaelefante, elefantaelefantслонslonslon, slonicaslon, slonica, слон, слоницаelefantndovu, temboช้างfilслонپیل, فیل, گج, ہاتھی, ہستی大象, con voi大象 (elefɑ̃)
nom masculin
très grand animal avec une trompe
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éléphant

[elefɑ̃] nmelephant
éléphant de mer nmelephant seal
Collins English/French Electronic Resource. © HarperCollins Publishers 2005