Cyberpunk 2077 : Phantom Liberty - Critique

A refonte intégrale, retest intégral, en incluant la grosse extension du jeu.

Après sa scandaleuse sortie en décembre 2020 sur PS4 et Xbox One notamment, Cyberpunk 2077 a dû faire un tour chez le charcudoc’ pour réparer et augmenter ses perfs’. Une longue et minutieuse opération qui aura finalement duré quasiment 3 ans. L'occasion pour nous de refaire le test du jeu en même temps que celui de l'extension.

CD Projekt Red s’est donné trois ans pour regagner la confiance des joueurs qu’ils avaient perdu en sortant un jeu manifestement cassé et nous ne parlons pas uniquement des bugs, comme en atteste la liste des nouveautés de cette version 2.0, plus longue encore que le lore de Cyberpunk (non, bon ok, quand même pas).

Et après avoir passé plus de 60 heures sur la version 2.0, dont 40 pour parcourir l’extension Phantom Liberty à 100% (et recharger des parties pour en voir toutes les variantes), on peut aisément dire que les développeurs polonais ont eu raison de croire en leur pépite !

La confiance ça se gagne

Cyberpunk 2077 est un RPG en monde ouvert nous faisant évoluer dans la ville de Night City située un peu au sud de San Francisco. Basé sur le JDR sur table de Mike Pondsmith que CD Projekt a racheté, le jeu se déroule dans un futur dystopique où les mega corporations, qu’elles soient pharmaceutiques, cybernétiques, d’armements, ou de communication, ont pris le pouvoir et supplanté les différents gouvernements mondiaux.

On est placé dans la peau de V, homme ou femme, vous choisissez à l’aide d’un éditeur de personnage plus que solide qui, en plus de vous permettre de créer le look que vous voulez - ce qui sera sans grande importance au final puisque le jeu se joue intégralement et exclusivement (sauf les phases en véhicule) à la première personne -, vous offre trois backgrounds possibles qui vous introduisent chacun dans Night City d’une manière radicalement différente.

Le background Corpo vous fait commencer dans la fameuse Tour Arasaka, le Nomad vous envoie dans les Badlands, à l’extérieur de la ville et celui de Gosse des Rues, dans les rues malfamées de Night City comme son nom l’indique. Tout au long du jeu, ces backgrounds vous débloquent des choix de dialogues avec les personnages que vous rencontrez.

Votre background influence l'introduction du jeu et vous offrira des options de dialogues différentes.

Après une riche phase introductive au monde de Cyberpunk, V tente un boulot extrêmement risqué, où elle se voit rapidement contrainte (oui nous avons choisi la V féminine dans cette nouvelle run) de s’insérer une puce très rare dans la nuque.

Elément perturbateur d’une riche histoire mêlant présent, passé et futur, cette seule action va déclencher une série d’évènements à la réalisation absolument somptueuse et ce jusque la toute fin du jeu.

L’écriture fine des dialogues nous a également impressionné de A à Z. Au contraire du scénario qui se montre finalement moins marquant que le reste, et que d’autres œuvres traitant ces mêmes thèmes de transhumanisme et de futur dystopique.

La star, c’est Idris

L’extension Phantom Liberty est parfaitement intégrée au déroulement de l’histoire et peut être commencée une fois l’Acte I terminé. Pour cela, trois choix s’offrent à vous : vous chargez une partie précédente où vous avez déjà dépassé ce stade, vous relancez une partie depuis le début et parcourez le premier acte profitant de toutes les nouveautés de l’Acte I, ou bien vous choisissez, en lançant une nouvelle partie, de sauter l’histoire jusqu’au moment ou Phantom Liberty se débloque. Vous serez alors directement au niveau 20.

V reçoit un appel d’une certaine Songbird qui lui explique que Space Force 1, l’avion transportant la présidente Rosalind Myers des N-USA (la version cyberpunk d’Air Force One donc) va être touché par un missile et devrait s’effondrer sur Dogtown.

Dogtown est le tout nouveau quartier où cette extension se déroule. L’entrée de ce quartier se trouve dans Pacifica et il faut d’abord s’y infiltrer incognito, l’infiltration étant d’ailleurs le leitmotiv de ce DLC. Puis V obtient rapidement le droit de sortir et de rentrer librement dans Dogtown.

Si les devs' recommandent de commencer en "départ normal" vous pourrez sauter directement vers Phantom Liberty.

Attention quand on parle de « quartier » il faut penser ce terme à l’américaine. C’est immense. Et même si Dogtown a été abandonné par les grandes corpo et les constructions de gratte-ciel lâchées en cours de route, les points d’intérêt et les vistas ne manquent pas.

Du très fermé et huppé Black Saphire dans lequel vous ne pourrez entrer que sur invitation, au Heavy Hearts où les VIPs aiment décompresser, en passant par le Moth, un petit bar soigneusement fait mains par CD Projekt où l’on peut boire ou jouer à des bornes d’arcade ou encore Terra Cognita, Eden Plaza et plus encore, Dogtown regorge de lieux artistiquement éblouissants.

Au beau milieu du chaos, Dogtown peut aussi avoir son côté chic.

Plus cérébral que jamais

Night City est une ville totalement saine et où l’ordre règne quand on la compare à Dogtown, un quartier d’où la NCPD (la police de Cyberpunk) s’est entièrement retirée et où la sécurité est désormais assurée par la Barghest, une nouvelle milice menée par Kurt Hansen, un ancien soldat de chez Militech qui a un rôle prépondérant dans cette extension.

Au même titre que Solomon Reed, joué par Idris Elba et qui est la véritable star de Phantom Liberty. V le rencontre très rapidement après son arrivée dans Dogtown dans une scène qui nous rappelle le personnage de Stringer Bell que jouait l’acteur britannique dans The Wire.

Solomon Reed vole la vedette !

Phantom Liberty revêt des aspects de thriller d’espionnage où les plus hautes sphères du monde politique entrent en collision avec la pègre, les mercenaires et le marché noir de Dogtown et plus largement de Night City.

Le décor est donc propice aux trahisons, aux agents doubles, triples et plus encore, qui amènent moultes retournements de situations. Et c’est exactement ce que nous avons adoré dans Phantom Liberty. Chaque quête possède plusieurs façons de la mener et plusieurs façons de la terminer avec des possibilités qui s’entre-chassent et se font écho.

Il n’est vraiment pas rare d’arriver à la fin d’une quête et de se voir proposer de la boucler en faisant notre rapport à celui ou celle qui nous a missionné, ou bien de tenter un objectif facultatif supplémentaire pour obtenir une nouvelle conclusion voir une nouvelle quête à réaliser ensuite. Une philosophie « One More Thing » à la Bethesda qui nous a particulièrement plu.

Prenons l’exemple d’une quête ou V doit se cacher dans le coffre d’une voiture avant de la pirater pour en prendre le contrôle. La voiture est pilotée par deux français. Nous jouons en VO, alors entendre du français nous a un peu dérouté. Reed nous somme de pirater la voiture et nous le répète plus de 5 fois. Rien à faire, on veut entendre ces gens parler français. Au bout d’un moment, la femme se met à parler d’un netrunner haïtien. Plus tard, on en vient à pirater cette femme. Le fait d’avoir écouté ce dialogue totalement optionnel dans sa voiture nous donne accès au fichier du netrunner dont elle parlait et débloque tout bonnement une nouvelle quête.

Quêtes principales, quêtes secondaires, contrats, c'est kif kif.

Et Phantom Liberty est bourré de petits trésors de la sorte. M. Hands par exemple vous offre 10 contrats à réaliser sur Dogtown. Il ne s’agit même pas de quêtes annexes. Juste des contrats. On pense d’abord qu’on a affaire à des activités génériques, là pour meubler le nouveau quartier.

Les contrats sont tellement bien qu'on a décidé de tout faire.

Quelle erreur ! Ces contrats sont totalement scénarisés, avec d’ailleurs toujours plusieurs intégrations de Johnny Silverhand. L’écriture est tout aussi riche et prenante que celle de la quête principale et les solutions de ces quêtes sont tout aussi nombreuses.

En comptant quêtes principales, secondaires et contrats à la réalisation et l’écriture tellement soignées qu’on ne peut même plus distinguer le simple contrat de la quête principale, c’est pas moins de 30 missions qui vous attendent dans l’extension Phantom Liberty. Et si celle-ci est indépendante du jeu de base, beaucoup de référence à vos aventures dans Night City vous seront faites selon votre progression.

Songbird se fait constamment voler la vedette par Reed, interprété de manière impériale par Idris Elba

De plus, une toute nouvelle fin du jeu sera débloquée après avoir terminé les événements de Phantom Liberty. En parlant de fin, cette extension en dispose de plusieurs. On est constamment amené à faire des choix, parfois cruciaux puisqu’un des choix vers la fin séparera l’histoire en deux en proposant deux arcs narratifs bien distincts selon le choix réalisé.

Si l’on retrouve au cours de nos pérégrinations dans Dogtown certains personnages bien connus du jeu, qui nous sont d’ailleurs parfois d’une aide précieuse pour boucler certaines quêtes, Phantom Liberty vient avec son lot de nouveaux personnages. La Présidente Myers, Kurt Hansen ou encore une flopée de personnages à l’importance plus relative et ponctuelle mais tous très bien écrits et modélisés.

Les activités comme la récupération de voitures permettent d'apporter du contenu en continu à Cyberpunk.

Solomon Reed et So Mi Song alias Songbird sont toutefois les personnages principaux de cette extension. On doit avouer qu’on a quand même eu du mal avec le personnage de Songbird qui est censé être l’héroïne de cette histoire mais qui se fait pourtant constamment voler la vedette par Reed, interprété de manière impériale par Idris Elba. Une force qui dessert finalement le propos de Phantom Liberty.

Cyberpunk 2.0 77

Cela fait un moment que le jeu est déjà très stable mais cette version 2.0 vient ajouter un coup de polish supplémentaire à la technique si décriée, et à juste titre, en décembre 2020. Stable, magnifique, immense et artistiquement inouïe, Cyberpunk 2.077 est un jeu à la technique impeccable. Oui, on a bien écrit cette phrase.

On notera bien quelques bugs ici et là ainsi de larges fluctuations de framerate selon les scènes plus ou moins énergivores, notamment sur la version PC quand on pousse le raytracing au max mais rien d’anormal pour un jeu et une ville d’une telle envergure.

Le nouveau système de compétences permet désormais de débloquer les avantages par tier.

Ceci étant, et contrairement au narratif naissant dans l’univers du jeu vidéo, la technique de Cyberpunk était loin d’être le seul souci de l’expérience comme en témoigne toutes les modifications de gameplay que vient apporter cette mise à jour 2.0.

Si on n’arrête pas d’entendre parler des modifications du système de police, de l’arbre de compétences ou des avantages, c’est, en réalité, la copie entière qui a été intégralement révisée pour donner naissance à cette version 2.0 de Cyberpunk.

Et c’est précisément pour cette raison que CD Projekt recommande de refaire le jeu de zéro et que nous nous permettons de retester le jeu qui n’a plus grand-chose à voir avec sa sortie en 2020.

Pin-Pon

Le système de Police a été entièrement repensé et la NCPD se comporte désormais un peu comme la Los Santos Police Department. Le système d’étoiles déjà présent avant cette version 2.0 est aujourd’hui plus crédible puisque la NCPD adoptera une posture en adéquation avec votre niveau de menace.

L’IA est plus… intelligente, les PNJ aux alentours réagissent à ce qu'il se passe et se mettent à fuir lors d’une fusillade, la réponse policière sera donc adaptée à la menace que vous posez allant de la simple poursuite aux barrages. Atteignez les 5 étoiles et c’est la redoutable Brav-M… euh la Max Tac qui se chargera de vous.

Si cette refonte du système est plus crédible cela tient surtout au fait qu’il est désormais très commun de croiser des patrouilles NCPD en ville et cette réponse policière se fait désormais de manière organique avec des policiers présents sur place qui répondent à une menace dont ils sont témoins. Et pas juste le fruit d’un pop in comme à la sortie du jeu.

Un second écran de compétences vous décrit les évolutions possibles selon votre façon de jouer.

Malheureusement il nous est arrivé d’entrer en fusillade en plein Night City avec des membres d’un gang devant une patrouille de la Night City Police Department sans que cela ne les dérange plus que ça. Ils avaient probablement des donuts à terminer. Blague à part, cela montre que le système n’est toujours pas parfait.

Il est aussi désormais possible d’entrer dans des gunfights au volant. C’est plutôt simple et intuitif, on sort son arme et on tire. La visée est automatique même si on peut également pointer son curseur où on veut. La conduite reste toutefois abjecte à la manette mais plutôt réussie au clavier puisque se prêtant parfaitement à une maniabilité « par à-coups ».

Jeu de Rôles

Cette refonte totale de Cyberpunk inclut son arbre de compétence. On a désormais 6 attributs de départ que l’on peut développer jusqu’au niveau 20. A chaque niveau gagné, on augmente une statistique de base.

Dans chacun de ces 6 attributs, on retrouve ses avantages. D’abord bloqué par un système de tier que l’on rend accessible en montant de niveau l’attribut de base. Avantages de Tier 1 débloquables au niveau 4 de l’attribut, Tier 2 au niveau 9, Tier 3 au niveau 15 et Tier 4 au niveau 20.

Ces avantages sont rangés par pôle. Un noyau majeur entouré de ses avantages passifs. Les avantages noyau consistent en un réel modificateur de gameplay qu’on peut améliorer avec les avantages passifs qui gravitent autour.

L'arbre de la Relic est exclusif à l'extension Phantom Liberty.

Faire un inventaire exhaustif de tous ces avantages relève d’un travail de guide complet tellement le système est riche mais ce que l’on peut vous dire, c’est que tout est clairement expliqué et identifié. Et que les avantages ont dorénavant un vrai intérêt : dans le cas de notre build de hackeuse, on a vraiment pu s’éclater tout en gardant un certain challenge.

On pourrait dire que certaines modifications ressemblent beaucoup à ce que proposait déjà le jeu auparavant mais la refonte de l’interface utilisateur permet de rendre le tout bien plus digeste. Et pour un gameplay aussi riche, ça fait la différence.

L’autre aspect auquel est soumis votre progression sont les compétences. Plus vous jouez d’une certaine manière plus vous deviendrez efficace en débloquant des bonus liés à cette façon de jouer.

Si je roleplay une netrunneuse, je débloque des bonus à chaque fois que je hack un certains nombre de personnes ou d’objets. Si je joue une tueuse, eh bien je débloque des bonus à chaque fois que je tue un certain nombre d’ennemis. Une façon de récompenser votre approche, en somme.

Tout en évitant la frustration puisqu’on retrouve désormais, un peu partout dans Night City, un tout nouveau type d’éclat. Il s’agit d’un éclat d’XP qui vous donnera donc un peu d’XP dans l’un de ces cinq domaines ce qui permet finalement de progresser dans tous les domaines sans même jouer ces types de gameplay.

Et si nous parlons de roleplay, ce n’est pas pour rien. Ce nouveau système nous a paru faire écho à la jauge de réputation du jeu où l’on devient une légende de Night City en atteignant le niveau 50, puisqu’il atteste de nos faits d’armes dans la ville. D’ailleurs, le fait de pouvoir récupérer des éclats et donc l’XP sur les gens façon Shang Tsung va également dans ce sens. On vit, on meurt, mais on laisse notre trace dans Night City.

Chrome-moi la tronche, doc !

Cela date de plusieurs updates déjà mais il nous semble important de rappeler que les vêtements sont désormais purement cosmétiques. A la sortie, les propriétés de défense et de résistance de V étaient liés à ses vêtements. Impossible donc de garder un look qui nous plait, on devait systématiquement opter pour la sappe la plus efficace.

Ces propriétés de défense sont maintenant liées à notre équipement cybénétique. Et tout ce matos qu’on peut s’équiper est également soumis à une nouvelle jauge de Cyberware qu’on fait grimper en montant de niveau et en gagnant en réputation ce qui débloquera de plus en plus de slot pour finir entièrement chromé.

Le système de rareté au niveau des armes et équipements a été changé en un système de tiers. Ce qui veut à peu près dire la même chose mais cela rend les règles du jeu plus claires. Par exemple, une arme légendaire était auparavant forcément identifié par le degré de rareté le plus haut sans pour autant être plus efficace qu’une arme commun.

Normalement Hideo Kojima n'a pas sorti d'arme pour être modélisé dans Cyberpunk...

Maintenant, le système de Tier permet de rapidement identifier quelle arme utilise des matériaux de tier 5 et fera le plus de dégâts. De plus, cela permet aussi de prendre une arme légendaire de tier inférieure et de la crafter avec des pièces de tier 5 pour en faire une arme légendaire de tier 5. Les dégâts des armes sont calibrés via le tier des matériaux utilisés.

Et en parlant de scaling, Cyberpunk proposait des ennemis des niveaux différents par zone de Night City. C’est fini : les ennemis du jeu s’adaptent désormais à votre niveau à vous et ce peu importe où vous vous trouverez dans la ville même si certaines factions restent plus coriaces que d’autres.

Comme on parle d’un RPG, retravailler tous ces aspects était une charge incroyable pour CD Projekt Red. On peut aisément dire qu’on était sur des gros œuvres. Nous nous devons de saluer l’immense réussite qu’est cette version 2.0 sur ce point précis : tout est plus clair et engageant.

No Future

Et comme si ce n’était pas suffisant, un nouvel arbre de compétences, cette fois ci exclusif au DLC Phantom Liberty fait son apparition. Il s’agit de la « Relic ». L’explication de l’ouverture d’un nouvel arbre de compétence est intégrée de manière scénaristique.

Cet arbre permet d’investir des points de Relic que l’on débloque en explorant Dogtown et en se connectant à d’étranges terminaux jaunes qu’on aura trouvé dans le quartier.

La Relic permet donc de débloquer un camouflage d’urgence ou un bullet time quand on est accroupi et sur le point d’être repéré. Deux nouvelles compétences qui s’inscrivent dans la direction plus infiltration prise par le DLC mais avec également une analyse de vulnérabilité qui fait ressortir les points faibles de vos assaillants pour réussir des coups critiques assurés !

CD Projekt a déjà officialisé le développement d'une suite à Cyberpunk. Baptisé projet Orion. Des éléments présents dans ce DLC comme cette carte peuvent faire penser à une ouverture au delà de Night City. Beaucoup de référence à la France sont également faites...

Une dernière compétence de Jailbreak est disponible, qu’on peut ensuite décliner en quatre autres compétences. Elles proposent d’exploiter au maximum les lames mantis, les bras de gorilles ou le monocable afin de s’éclater dans les combats de mêlée.

Les nouveautés de la version 2.0 de Cyberpunk 2077 ne s’arrêtent toutefois pas là. Un nouveau mini jeu intitulé Trauma Drama est ainsi disponible sur les bornes d’arcades qu’on trouve un peu partout dans Night City. C’est un Metal Slug like où l’on incarne la fameuse Trauma Team qui doit aller sauver ses clients dans les différents quartiers de Night City, le tout modélisé en 2D.

On a également de nouvelles activités dans la ville qui viennent répondre à un grand défaut du jeu étant qu’au-delà de la quête principale, Night City est vide. Ces activités consistant à aller récupérer des largages ou des voitures pour El Capitan sont, sans surprises, les moins intéressantes, mais permettent de meubler votre voyage.

Verdict

Cette version que nous avons baptisé "Cyberpunk 2.077" revêt presque des allures de remaster tant la relecture qu'il propose de Cyberpunk 2077 est grande. En réalité, il y a des remakes qui proposent beaucoup moins de nouveautés que cette version 2.0 et son nouvel arbre de compétences, accompagné par un second arbre de compétence exclusif à l'expansion Phantom Liberty, rendant le tout plus digeste et lisible. La refonte est totale et concerne également le système de police son intelligence artificiel ainsi que celle des PNJ ; le système de progression ; un nouveau système de combat en voiture, des nouvelles radios, de nouveaux dialogues, de nouveaux PNJ avec qui interagir pendant les quêtes... Sans oublier une interface utilisateur bien plus lisible qui concerne tous les aspects du jeu, des menus au téléphone de V. Cela aura demandé trois ans d'efforts constants pour les équipes de CD Projekt R, mais le jeu en valait la chandelle tant cette version 2.0 fait honneur aux ambitions initiales du studio polonais pour la licence Cyberpunk. Ils n'ont rien lâché et Cyberpunk 2077 est aujourd'hui un incontournable et un des meilleurs jeux de la génération. Chapeau !

Dans cet article

Cyberpunk 2077 : Phantom Liberty

CD Projekt Red | 26 septembre 2023
  • Plate-forme / Sujet

Cyberpunk 2.077 Phantom Liberty : on refait tout le test !

9
Excellent
Cyberpunk 2077 a su entendre les critiques et après un passage chez le charcudoc, il ressort dans une version 2.0 réparée, augmentée et complétée par un excellent DLC Phantom Liberty porté par un Idris Elba époustouflant qui fait honneur à Night City et ses légendes.
Cyberpunk 2077 : Phantom Liberty